Le côté connu des morts

Beaucoup n’ont croisé que son côté luxueux et décadent, certains ont eu le privilège d’entrevoir son côté sadique et délicatement sanglant. Les victimes auxquelles nous pensons ce soir ont entre-aperçus le côté sauvage et sale d’une sorcière en colère.

Leurs cœurs battent toujours avec trop de force alors que leur maître a annoncé son arrivée certaine, celle qui ne respire ce soir que vengeance et rage, plusieurs heures auparavant. Ils sont tous cloitrés au centre d’un marais, espérant que la laideur et les odeurs qui les entourent les protègeront de celle qui ne combat que dans ses plus belles tenues. Les pauvres ne connaissent que la légende écrite par les vivants. Et leur maître nécromant a réalisé la terrible prouesse d’avoir tué le chef de l’Ombre d’Eel. Une prouesse qui signe donc leurs morts certaines. 

L’un remarque un tressaillement dans l’eau, un autre remarque que certaines herbes ressentent un vent inexistant, le dernier est plus sensible à la magie et sait que la lune n’est jamais aussi timide dans la lumière qu’elle renvoie, il sait que la pénombre est accentuée par intention. Mais il le sait trop tard, et l’effroi qu’il ressent lorsque Moody brise l’eau boueuse qui lui fait face, ses yeux brillants d’une haine calculée, le laisse pétrifié et silencieux dans ses derniers instants, la gorge presque aussitôt tranchée. Ses gargouillements morbides attirent l’attention des autres, qui ne voient qu’une nymphe d’horreur et maladroitement avancent leurs mains vers leurs armes avant de rejoindre leurs compagnons dans la mort. 

Quelques minutes plus tard, il ne reste que la tente principale, il ne reste que le nécromant, il soupire face à son autel, il entend les gouttes d’eau et de boue qui tombent de Moody alors qu’elle s’avance lentement vers ce qui sera bientôt sa triste tombe, il prépare son sceptre et sa magie. Le vampire Nevra a été supprimé avec succès, il a d’autres compagnons qui continueront le plan de Sithis, son rôle n’est plus que de mourir avec honneur, entouré de ses meilleurs morts.

The Blood of Cu Chulainn

Coïncidence ?

Elda étire ses jambes encore douloureuses de l’entraînement de la journée précédente, Valkyon était d’une humeur massacrante, comme tout les dimanche matin depuis quelques temps, et avait poussé à leur limite sa garde entière. Alors que ses jambes sont plaquées au sol en un grand écart, elle abaisse son torse jusqu’au sol, un grognement de douleur échappe de ses lèvres tendues par l’effort. Alors que ses muscles se relaxent petit à petit dans cette position, elle repense à ses dernières soirées au night-club d’Eel, elle s’y sent de plus en plus à l’aise, alors que ses premières nuits ses yeux quittaient à peine le sol, elle connaît maintenant bien les habitués et collègues, se sent libre de danser comme elle aime, comme elle le souhaite.

C’est devenu un endroit où elle ne laisse plus la place aux pensées mélancolique et inquiétudes, un endroit où elle se sent enfin complètement en contrôle d’elle-même. Eweleïn elle-même lui en a fait la remarque il y a quelques jours.

-Tu es radiante ses derniers temps sur scène Elda, ça fait plaisir à voir !

Elle sourit d’y repenser, cet étrange compliment l’avait inspiré à se donner encore plus le samedi suivant. Elle danse aussi la semaine mais le samedi soir est clairement sa soirée la plus chargée. Le club est plein à craquer et l’énergie dans l’air épais est électrifiante.

Ne ressentant plus qu’une douleur muette elle relève son torse, ses yeux tombent instantanément sur ceux de Valkyon, dans l’encadrement de la porte il est impressionnant, depuis combien de temps est-il là ? Gêné par la réponse à une question qu’Elda n’a pas eu à énoncer à voix haute, les joues légèrement rougies, il s’en va d’un pas vif. Sa voix grave et intense s’élève alors :

-Entraînement de garde dans 10 minutes Elda, pas de retard.

I am the antichrist to you - Kishi Bashi

Nuitée eelienne

Les yeux levés vers le ciel, la jolie Chlorisnée contemplait cette nuit étoilée d'un air songeur. Elle ne ressemblait en rien à ce qu'elle avait connu auparavant. Les étoiles semblaient danser entre elles, se croiser et se décroiser pour un ballet constant. A cela s'ajoutait le chant mélodieux d'un semblant de voix lactée et d'un rire cristallin.

Un rire qui la fit quitter de sa torpeur. Ses yeux se déposèrent sur Karenn qui s'était installée à ses côtés, l'air narquois.

"Eh bah, tu essaies d'imiter Aldaric ? Les étoiles t'ont dit quelques chose?"

La brune fit la moue, les joues rosies par la gêne. Ses doigts tiraient et trituraient quelques brindilles d'herbe, se muant. Elle détestait être dérangée pendant ses méditations.

Et puis sa vie d'avant lui manquait. Terriblement.

Karenn se râcla la gorge.

"Pardon, je ne voulais pas être intrusive."

Danheim - Ivar's Revenge

Jouons

Ses doigts délicats passèrent dans sa longue chevelure rouge, les lèvres carmins elle balançaient de petits œillades dorées à droite et à gauche. Les hommes se retournaient sur son passage. Gracieuse, féline et délicieuse. Tous n'avaient d'yeux que pour elle et son odeur enivrante.

Mais pour Khiarra, ils n'étaient d'aucun intérêt. Juste des hommes de passage qui lui permettait de rester en vie. Ce qu'elle convoitait se trouver en face d'elle, assis à califourchon sur une chaise, l'air concentré sur cette partie d'échec.

Un sourire mutin s'esquissa sur sa bouche pulpeuse. La jeune femme rejeta ses beaux cheveux en arrière, et d'une démarche féline, s'approcha de lui, déposant son adorable fessier sur le cuir de la chaise. Ses cils battirent lentement en scrutant l'ancien Etincelant.

"Qu'est-ce que tu me veux? Grommela-t-il, les émeraudes fixées sur le plateau du jeu.
- Jouer. Déclara-t-elle d'une voix mielleuse, caressant de ses doigts graciles le roi noir.
- Tu n'en as pas marre de jouer ? Dit Leiftan d'une voix bourrue.
- Tu m'amuses."

Billie Eilish - Oxytocin

Cours après le soleil.

Il était bientôt l'heure.

Les poils dressés sur l'échine, la jeune louve guettait le ciel qui arborait les teintes pastels de la matinée. Bleu, rose, orange, violet... Il y avait une peinture magnifique qui s'offrait à elle. Sa queue battait dans un rythme lent, attendant le bon moment.

Le moment où Hélios pourchasserait à son tour Séléné de son célèbre char. Ses pattes pétrissaient la terre humide, plantant ses griffes dans la chair du monde. La canidé hurla à l'aurore.

Ghi courra à travers les bois, poursuivant et tentant de dépasser les rayons de soleil qui commençait à éclairer les grandes plaines de la cité. Un autre loup répondit à son appel: Chrome. Il se joignit à sa course folle du matin.

L'avenir semblait prometteur.

Annie Cordy - La bonne du curé

Edit bas: Ah... pauvre Moody, la voilà bien ennuyée sans ses hommes haha.

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Le soleil était déjà bien haut dans le ciel quand Moody ouvrit les yeux. Malgré les rayons qui filtraient à travers le rideau de la fenêtre, et qui venaient se perdre sur son corps nu, la jeune femme avait froid.
    En effet, dans ce grand lit aux draps de soie, elle était seule. Personne pour réchauffer son corps et éteindre ses ardeurs. Mécontente de cette situation, Moody maudit la personne qui avaient envoyée si loin d’elle ses maris. Elle voulait bien satisfaire ses désirs mais elle ne pouvait point.
   
    La journée passa, bien que plus lentement qu’à l’habitude. Mais le soir venu, dans sa chambre, la jeune femme retrouva les objets de ses envies. Finalement le destin était un bon diable.

Musique

Ma gardienne actuelle s'appelle Kiliana mais tu as d'autres personnages sur mon profil si tu veux

Une bonne journée pour décocher des flèches

Sa tête se secouait, un air gai, chic et entraînant se chantait dans sa tête. La jeunne femme était d'une humeur rayonnante, rien ne pouvait entraver à cela. Un sourire radieux avait pris place sur ses lèvres lorsqu'elle encocha sa flèche dans la corde de son arc.

Ses hanches bougèrent tandis qu'elle chantonnait l'air qu'elle avait en tête. Debout, jambes légèrement écartées, pied droit à l'avant, pied gauche à l'arrière, elle banda son arc vers la cible.

La flèche partit à grande vitesse. Un sifflement se fit entendre derrière elle, l'obligeant à rabattre ses oreilles en arrière. Ses grands yeux cillèrent et elle tourna le visage vers la personne qui l'avait observé.

Caméria.

"Dans le mille. Et en musique." constata l'hamadryade.

L'archère lui adressa un sourire fier. C'était son petit péché mignon.

Brand x Music - Viper

Tu ne pourras jamais m’échapper

Elle courait à travers la forêt, son souffle était court et son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine. Les arbres défilaient sous ses yeux, les branches fouettaient son visage laissant pour certaines des marques sur ses joues.
La jeune femme ne savait pas quand sa course effrénée allait s’arrêter, ses jambes commençaient à fatiguer.

Une main lui agrippa le poignet, la stoppant net au beau milieu de la forêt a bout de souffle, elle se retrouva en quelques secondes plaquée contre un arbre, froid.

« Je t’avais prévenue, tu ne cours pas assez vite pour m’échapper. »

Une voix rauque claqua dans l’air et rompt  le silence de cette nuit.
La jeune femme ricana et reprenant son souffle.

« Tu sais quelle différence il y a entre nous ? »

Elle plissa les yeux en regardant le jeune homme, et rétorqua sèchement.

« Tu veux dire mise à part ton ego monstrueusement grand ? »

La bouche de l’homme s’étirait en un large sourire qui se voulait carnassier.

« Je suis ravi de voir que tu n’as pas perdu ton sens de la répartie dans la forêt. »

Prenant par les hanches la jeune femme, il la plaqua contre lui.

« Tu surestimes tes capacités à me résister, là est toute la différence entre nous. »

Il embrassa les coupures sur les joues de la lunienne, pressant ses hanches contre elle et avec une voix suave il lui susurra à l’oreille.

« Tu ne pourras jamais m’échapper, Moody.»

In silence

Le silence de la guerre

Sa vue se troublait par ses larmes, dévalant sur ses joues souillées de sang. Tout son corps tremblait, pris d'une panique incontrôlable. Son cœur se serra et Zoey tomba à genoux, relâchant ses doigts autour de l'épée. La renarde éclata en un sanglot déchirant.

Cerbère, son familier se posta à ses côtés. Elle pleurait la mort de Leiftan. Son corps gisait au sol, inerte, pâle. Il avait été tué de la main de son ancien allié. Son rire glaçant avait transpercé le silence de la guerre.

Zoey l'avait senti. Avait senti leur lien se rompre. Il n'y avait plus la connexion entre leurs deux âmes. Elle se sentait vide. Plus rien n'avait de sens à présent.

Bruno Mars - Talking to the Moon

L'Île des Poupées (407 mots)

Moody avançait avec une prudence que peu de gens lui connaissaient, l'un de ses bras étendu en arrière pour empoigner la garde d'une de ses épées. Elle était prête à dégainer au moindre foutu bruit, et si la créature qui se planquait sur cette maudite Île des Poupées pointait le bout de son nez, la Lunienne était résolue à en faire un tartare.

- Doucement beauté, murmura Nevra derrière elle. Le rapport ne mentionnait qu'une bête inoffensive, et-

Un grincement sinistre coupa le vampire dans son élan rassurant. La jeune femme s'arrêta net d'avancer. Plus un bruit n'était entendu autour d'eux, pas même le vent dans les quelques feuilles trouées des maigres arbres peuplant les lieux. Moody déglutit péniblement. Elle détestait cette sensation, celle d'yeux posés sur elle sans qu'elle ne puisse les toiser en retour. Elle se sentait observée de toute part, par des centaines de créatures invisibles qu'elle se retenait de défier.

- Moody, dit Nevra d'une voix blanche.
- Quoi, bon sang ? Répliqua-t-elle en se tournant vers le brun, visiblement agacée.

Notant l'expression de pure panique qui tendait les traits du vampire, elle suivit son regard et fixa la pénombre droit devant elle jusqu'à ce qu'elle aperçoive la source de leur malaise : La bête était une sorte de montagne composée de mille visages enfantins placardés sur chacun de ses six membres, s'élevant sur plusieurs mètres de haut. Ce que Moody interpréta comme une bouche était parée de plusieurs rangées de dents acérées, certainement pas l'attirail d'une bête "inoffensive"...
Les deux Ombres ne bougeaient pas d'un pouce, fermement ancrés dans une position d'attaque, observant le moindre mouvement de la créature tout droit sortie d'un cauchemar.

- C'est quoi cette horreur ? Souffla la jeune femme.
- Je crois que... C'est l'île ?

Une branche craqua non loin derrière eux, les faisant sursauter brusquement. Un Globulausorus se tenait à quelques mètres de Nevra, un air innocent et presque joueur sur son visage rapiécé. Soudain, la créature aux mille visages poussa un hurlement glaçant qui projeta un courant d'air nauséabond dans la direction des gardiens avant de se mettre en marche, réduisant la distance les séparant drastiquement à chaque enjambée de ses trois paires de pattes. 

- Cours !! Hurla Nevra en s'emparant de l'avant-bras de sa femme.

Celle-ci le suivit sans protester, grimaçant lorsqu'elle entendit le familier se faire engloutir.
Moody pesta intérieurement. Huang Hua allait se prendre une soufflante s'ils réussissaient à s'échapper de cette foutue île en un seul morceau.

Amber Run - I Found

Balade féerique

Le couple était parti tôt dans la journée. Ezarel avait prétexté une mission de dernière minute. Tonma l'avait suivi sans réfléchir, prise d'une fougue amoureuse. L'elfe aux cheveux bleus lui avait assuré que tout se passerait bien. Un sourire tendre s'était peint sur le visage de la Sylvestre.

Main dans la main, les deux amants foulaient les terres féerique d'Eel, entourés de lucioles et autres êtres lumineux qui rendait le lieu magique. Ezarel se râcla la gorge alors que la jeune femme était en pleine contemplation de la nature.

On pourrait trouver plein d'ingrédient pour l'alchimie... Des éléments très intéressant pour des onguents.

Elle fut sortie de sa torpeur quand son amant tomba, un genou devant elle. Tonma cilla, sentant son pouls s'accélérait. Ezarel prit lentement sa main gauche.

"Qu-Qu'est-ce que cela veut dire..." balbutia la Sylvestre, pleine d'émoi.
"Que je t'aime."

Bad Moon - Hollywood Undead

Hope it haunts you

Yushimori se laissa glisser contre sa porte, les yeux perdus dans le vague. Ses mains tremblaient, son coeur battait tellement fort qu'il semblait vouloir se frayer un passage entre ses côtes.
Êtes-vous au courant de la première règle à respecter en ce qui concerne les personnes calmes et douces ? Ne les énervez jamais. Certainement pas quand l'une d'entre elle possède les connaissances nécessaires pour vous envoyer six pieds sous terre avec une goutte d'un poison bien choisi.
Yushimori frotta nerveusement son visage d'albâtre... Non. Elle n'allait pas laisser la colère prendre le dessus. Elle allait réfléchir, attendre, observer. Et éventuellement donner un petit coup de pouce au karma.

Motionless In White - Voices

Sourire

Toujours ce mince sourire aux lèvres quand on lui posait cette question :


« Est-ce que toutes ces histoires sont vraies ? »


Le barde attisait les flammes de la curiosité de son auditoire avec cette simple réponse. Et cela faisait venir de plus en plus de monde. Les petits étaient ravis d’écouter ses récits, comme en témoignaient les étoiles dans leurs yeux. Tandis que les grandes personnes, eux, étaient plus perplexes.


Comment savoir si tout cela était vrai ?


Leurs incertitudes faisaient rire intérieurement la barde. Oh comme elle avait hâte de semer la graine de la discorde dans leurs âmes, de la laisser pousser suffisamment longtemps pour tout brûler et laisser planer le doute concernant ses dires.


Ils étaient bien plus fragiles que le jeune public qui l’écoutait. Eux, ont cette capacité de savoir rêver, d’imaginer un monde qu’ils ne connaissent pas. Et le sentiment qui accompagnait ce brasier de questions brûlant dans les yeux des adultes était indescriptible. Mais il était magique.


Alors, à chaque fois qu’ils lui posaient cette question, elle arborait ce mince sourire, remplit de mystères.

Off With Their Heads - Calliope Mori

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La nuit était tombée depuis longtemps, mais la journée n’était pas finie pour tout le monde.
Perchée sur un toit, Moody attendait l’occasion parfaite, les yeux rivés sur sa proie : un homme seul, aux longs cheveux argentés et au regard perçant. Oh, il était probablement au courant qu’une ombre se profilait au-dessus de lui, mais il ne semblait pas s’en inquiéter.
Non. C’était encore quelque chose de différent. Il savait qu’elle était là. Pensait-il pouvoir lui tendre un piège ? Si l’heure n’était pas si grave, Moody aurait rigolé à voix haute et trahi sa position, mais elle se contenta de froncer les sourcils et de raffermir sa prise sur les deux épées accrochées de chaque côté de ses hanches.
Elle était partie seule en direction des terres Fenghuang le jour où elle avait appris qu’un homme de l’armée qui occupait Luna avait été remarqué près du temple. C’était sa ville. Sa vengeance. Elle n’avait besoin de personne. Elle avait juste besoin d’un commencement, et cet homme était exactement ce qu’elle recherchait.
Des jours et des nuits de traque. Le manque de sommeil n’arrivait pas à planter ses griffes dans son corps : l’adrénaline que lui procurait cette chasse la gardait bien éveillée. Elle avait réfléchi à des milliers de scénarios. La manière dont elle allait le torturer pour avoir les informations qu’elle voulait, puis la manière dont elle allait le tuer. Entre-temps, elle avait appris plusieurs choses sur l’homme : radié de l’armée après une blessure, et pas n’importe laquelle. Malgré son air fier et sa posture droite, il ne cherchait pas à cacher l’absence de son bras gauche.
Pour autant, Moody ne le considérait pas comme une proie facile. Elle savait qu’il serait redoutable, et qu’elle devrait finir ça vite : il faisait presque deux fois sa taille et son poids. Si elle se rapprochait, elle ne devait pas tarder.
Elle ferma les yeux un instant et imagina comment la pièce allait se jouer. Après une profonde inspiration, elle avait sauté.
La lune, haute et fière dans le ciel, décuplait ses pouvoirs. En un instant, elle arriva près de l’homme. Un coup bien placé avec le pommeau de son épée l’assomma presque directement ; il tituba et essaya de l’attraper, mais il s’écroula à terre avant qu’il n’ait pu clore la distance que Moody avait sagement remis entre eux.
D’un geste habitué, elle noua fermement les mains et les pieds de l’homme. Ils étaient presque à la sortie du petit hameau dans lequel l’homme s’était réfugié. Personne ne s’inquiéterait de sa disparition.
Personne ne remarquerait sa disparition.

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