Pop. Je te choisis Elkö.

Miroir mon beau miroir.

La jeune femme déposa sur le bois de sa coiffeuse la brosse qui lui avait permis de démêler sa chevelure de jais. Ses émeraudes observèrent ses traits parfaits dans un silence apaisant. Un faible rictus fit bomber sa joue avant qu’elle ne se penche vers le miroir devant elle. Elkö déposa ses coudes sur le bois et nicha son menton dans le creux de ses paumes. Qu’elle était resplendissante.

« Ah miroir. Mon beau miroir. Ne suis-je pas la plus belle? » susurra la femme.

Un silence.

Puis un gémissement de douleur brisa la plénitude de son moment. Son regard se posa sur le corps meurtri qui gisait au sol. Elkö haussa les épaules.

« Merci à toi petite poupée de cire, mon teint est des plus radieux. »

Dernière modification par Moody (Le 15-05-2022 à 13h33)

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commande d'os : on • La Face Cachée de la Lune •  Les OS eldaryen • Dessin par Chrystale

"Si aimer deux hommes est un crime alors je plaide coupable avec plaisir."

wup je te choisis !

*re, désolé du retard ^^
502 mots (à deux mots près j'ai pensé que ça allait, j'avais pas besoin d’encore plus tronquer le texte.)
En espérant que cela te plaise, j'ai tenté quelque chose qui laisse place à l'"imagination" pour ce qu'est réellement Moody...enjoy, en tout cas c'était sympa de réfléchir sur le personnage ^^

Hop

Une année passa, puis deux, puis trois après l’incident de potion d’Erika et malgré les excuses et les tentatives de rédemption de la garde, leurs efforts furent vains. Erika voyait avec une troublante clarté, sa descente dans les abysses. Elle le sentait dans sa chair, son cœur se flétrir, ses yeux ne voyait plus Eldarya comme une terre de renouveau et de découverte, l’attention innocente et joyeuse qu’elle avait portée, quelques mois auparavant, à cette terre avait disparue.

Son intérêt étouffé par une montagne de lassitude et de regret elle se mit à errer dans le QG et ses environs. La nuit elle marchait dans son silence noir pour ne plus réfléchir (ou bien le contraire ?).
Ses pensées s’effilochaient, s’éparpillait dans l’espace et disparaissant de sa mémoire, la faisant peu à peu douter de qui elle était et des raisons de cette tristesse lui collant à travers tout le corps.
A Erika il ne lui restait donc plus que les promenades qu’elles cultivaient inlassablement. Le moment où elle oublia totalement son identité c’était un soir de pleine lune ; Elle était si belle, si ronde et entourée de tout ces points blancs ; il y avait une majesté qui se dégageait de ce ciel noir moucheté qui lui rappelait vaguement la fenghuang Phoenix...mais en plus puissant !

S’ensuivit alors un ballet où elle revenait chaque soir pour observer cette lune, quand bien même ne serait-elle pas ronde, Elle resterait toujours parfaite à ses yeux. Rapidement elle apporta des cadeaux et décida de rester dormir au pied de son Arbre-Magnifique.
Un soir elle arriva avec un familier, un beau serpent blanc et étincelant comme une étoile, regardant la Lune elle pencha la tête et caressa la petite tête du reptile enroulé sur ses genoux; quand soudain un flocon de pollen vint flâner devant ses yeux, elle lui souffla dessus et il rigola. Elle l’imita et ce dernier commença à grossir, enfler, comme nourrit de cette émotion qui lui était nouvelle. Il se modela et quand il eu finit de grandir une grande dame se trouvait à sa place.

Elle était drapée de soie et d’Espace. Quand elle s’avança on aurait dit que ses jambes transperçaient la toile du Temps et les paillettes sur son corps semblaient être comme des morceaux d’univers gelé. Elle la trouva belle et ce qu’elle avait prit pour des ombres voletant en rivière sur sa peau, étaient en fait des papillons. Des papillons de nacre pur, chacun sculpté dans de parfaites âmes.

Elle ne semblait pas être là, entourée d’une aura de glace ; ses cheveux flottaient comme soumit au courant d’un air doux et il en était de même pour ses vêtements qui pourtant jamais ne s’emmêlaient ni ne se froissaient. Quand Son regard la transperça elle se sentit devenir autre chose. Presque aussitôt elle se trouva être perchée sur Son index fixant intensément cette bouche voilée qui lui murmurait son prénom. Moody
Lune ou démon, elle n’était pas sûr mais elle se laissa croquer sans hésitation.

Dernière modification par Nyrnëa (Le 14-05-2022 à 23h59)

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Sauvons le forum !









Directions les Contes pour le secret santa de cette année ! Les inscriptions sont ouvertes du 1er au 15 novembre (inclus) ! ->








@Darknea

PASSAGE STAFF

RAPPEL DE QUELQUES RÈGLES

➜ C'est une réservation à la fois par personne.

➜ À partir du moment où quelqu'un vous a réservé, il vous est interdit de supprimer votre réservation.
◈ Supprimer votre réservation alors que vous êtes vous-même réservé vous
pénalisera d'un mois d'interdiction de poster sur ce topic.

➜ Le délai pour rendre votre texte est de quatre jours.
◈ A la fin de ces quatre jours, vous recevrez un rappel, et trois jours de plus vous serons accordés
◈ Si après cette durée totale de sept jours votre texte n'est toujours pas rendu,
vous recevrez une interdiction de poster sur le topic pendant un mois.
◈ Vous avez une limite de trois rappels consécutifs. C'est-à-dire que si vous
utilisez 7 jours pour remplir trois réservations consécutives, vous n'aurez
que les 4 jours initiaux pour remplir la quatrième.
Veillez donc à ne pas en abuser.

➜ Il vous est possible de demander une prolongation de votre délai.
◈ Vous pouvez demander cette prolongation uniquement via message privé à l'un
des membres du staff en précisant le nombre de jours dont vous avez besoin.
Sans précision de votre part, votre prolongation sera de quatre jours.

LES RETARDATAIRES D'AUJOURD'HUI

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Nyrnëa - tu as jusqu'au 11 mai.

LES RETARDATAIRES

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Sans modification de votre part, votre post sera supprimé et vous serez interdites de poster pendant un mois.

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Votre délai est dépassé, vous n'avez pas répondu à vos rappels. Interdit pour vous de reposter ici jusqu'au ...

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-> Erinye (jusqu'au 6 juin.)

Si vous êtes dans cette liste, interdit pour vous de poster ici.
Si vous n'y êtes pas, mais remarquez que la gardienne qui a posté avant vous s'y trouve,
merci de ne pas la réserver, et réserver plutôt la gardienne au dessus
(si son pseudo n'est pas dans la liste, bien évidemment).

MERCI DE VOTRE ATTENTION !



Veuillez réserver la gardienne du dessus ! ~

Dernière modification par Rokunn (Le 08-05-2022 à 15h08)

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Wounw

Erinye, ton post est considéré comme du flood, car il ne respecte pas les règles spécifiques du topic : tu n'as pas rendu ton texte dans le temps imparti. Tu reçois un avertissement.

Merci de lire et respecter les règles de la discussion.

→ Message supprimé

Bon jeu !

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❤️

Je réserve.

Edit : Et voici, ta gardienne m'a bien inspiré !

Nounka

A l’affut, loin des regards indiscrets qui auraient pu se glisser sur elle, ses pupilles épiaient avec ardeur les mouvements de ses proies marmonnant entre elles.
Calme et concentrée, le bas de son visage masqué par un tissus noir et opaque, Nounka comptait avec rigueur.
« 43… 44… 45… 46… »
Un pas sur la droite, l’autre collant le haut de son épaule au mur, ils se savaient surveillé. Pourtant aucun des deux ne pouvait déterminer les intentions et la position du danger qui les poursuivait.
Les rencontres des différentes ruelles de la ville formaient dans ce quartier reculé, un labyrinthe que tout étranger aurait nommé d’infini s’il n’en connaissait pas ses secrets.
Plus tôt dans la semaine Nounka l’avait suffisamment parcouru et étudié de long en large, dans l’optique de former un plan parfait. Un plan habile qui ne la relierait pas directement aux futurs évènements tumultueux, et qui, elle en était sûre, ravirait ses supérieurs par sa discrétion.
« … 87. »
Le compte résonna dans son esprit. Elle mordit légèrement sa lèvre inférieure alors que le second homme avançait un peu trop loin.
Juste un pas en arrière. Un seul. Et tout sera parfait, mendia-t-elle avec ferveur.
Le corps de Nounka se tendit alors que les secondes défilaient et qu’ils semblaient s’être transformer en pierre.
Il ne fallait pas tarder, tout était calculer au millimètres. Dans moins d’une minute une carriole remplit de denrées allait passer comme chaque soir, et si jamais les pièges se déclenchaient à ce moment-là…
Cette pensée fut coupée court alors qu’un insecte venait perturber la stabilité des deux statues, les déplaçant au bon endroit, tout en les distrayant.
Avec la discrétion d’une ombre et grâce à ses aptitudes hors normes de loups-garous, elle déboula délicatement au-dessus deux, se frayant un chemin sur les toits et rebords abimés des maisonnées. Dans sa vitesse, elle lâcha trois pierres lambda au poids généreux qui vinrent dégringoler sur le tas de détritus abandonné et inutilisable juste en dessous.
Nounka ne s’attarda pas, elle connaissait les limites de ses machinations. Sans se retourner et toujours à la même allure, elle quitta dans un retentissement tonitruant la sombre symphonie d’explosions en chaîne.
Il ne lui restait plus qu’à remplir son rapport de mission, effectué avec brio, comme toujours.

Dernière modification par Sheiraël (Le 16-05-2022 à 14h49)

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Dernière modification par Rokunn (Le 15-05-2022 à 09h34)

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Je te réserve Sheiraël.

Âme d'artiste

Assise contre le tronc d'un arbre, à l'orée de la forêt, elle observait les obsidiens s'entraîner sous les ordres de Lance. La jeune femme observait la scène avec intérêt, le visage penché sur le côté, le rose aux joues, intimidée par le défilé de muscles saillants et gonflés par l'effort. Elle coinça derrière son oreille quelques mèches blondes, baissant le regard sur le calepin qu'elle griffonnait.

Sheiraël avait dessiné le profil anguleux du chef de l'Obsidienne. Un profil qu'elle trouvait attirant et mystérieux. La pointe de sa mine prenait plaisir à dessiner les cheveux blancs de Lance, créant le mouvement de flottement des mèches par la brise. Un sourire s'esquissa sur la bouche de l'Ombre. Son dessin, tout comme la personne, était plaisant à observer et dessiner.

Un raclement de gorge la sortie de sa torpeur. Elle cilla et changea aussitôt de page en remarquant Lance penché au-dessus d'elle. Sheiraël s'empourpra. Le dragon se contenta de lui adresser un sourire en ôtant son armure, elle détourna son regard pour dessiner une fleur qui se trouvait à ses côtés. Comme si de rien n'était...

"C'est... C'est pour m'entraîner." se justifia-t-elle.

Le chef de l'Obsidienne, ne répondit rien, son sourire en disait assez.

Edit bas: Pauvre Moody... Elle va leur faire payer de l'avoir rendu aussi grise

Dernière modification par Moody (Le 01-06-2022 à 20h56)

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"Si aimer deux hommes est un crime alors je plaide coupable avec plaisir."

Réservé.

Note: Si tu as besoin des infos sur mon oc du moment, n'hésite pas à me faire une demande d'ami ! Ma gardienne s'appelle Nharcissa. Son coup de coeur est Leiftan.

Sa fiche OC sur Canvas

Spoiler (Cliquez pour afficher)

Moody aimait aller à la plage mais ce qu'elle aimait sans doute moins, c'était le fait qu'elle bronzait très facilement. La lunienne était donc condamnée à rester abritée sous son parasol.
Lance et Nevra la toisaient d'un air moqueur, se chamaillant alors au bord de l'eau.

La demoiselle grognait, posant son bouquin sur son visage afin de pouvoir siester un peu.

- Bande d'idiots...

Le dragon et le vampire ne s'aimaient pas vraiment, mais seraient-ils vraiment les partenaires de Moody s'ils ne s'amusaient pas à l'embêter ? Non, vraiment pas.

Et alors que la lunienne s'était endormie, les deux chenapans avaient déplacés le parasol laissant ainsi la petite femme bronzer pendant une petite heure. Quelle ne fut pas sa surprise à son réveil de voir qu'elle avait grisonné ! On l'entendait hurler à travers toute la station balnéaire.

- JE VAIS VOUS TUER !!

Dernière modification par Rokunn (Le 25-05-2022 à 14h52)

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Je vais m'y essayer
↑j'ai pas l'habitude d'écrire, j'espère que c'est passable

Spoiler (Cliquez pour afficher)

Sa figure écarlate s'aventure au delà des feuillus,
sous pieds craquellent les feuilles tombées de leur branche, emportées par sa longue cape dans son avancée.
Un rayon se frayant un chemin à travers le feuillage vient éclairer sa peau pâle, ses cicatrices misent en évidence.
La douce brise embrasse son visage alors que ses paupières se ferment, son menton légèrement relevé.

Au son d'une branche qui se brise elle se retourne, calme, et scrute la figure familière qui s'avance.
D'un mouvement lent, sa main, fébrile, se rapproche de la figure blonde, ses doigts éffleurant les lèvres de son prochain.
Ses yeux clos, elle approche son visage. Aucune sensation. Et alors qu'elle les rouvre, personne ne se tient devant elle.

Dernière modification par Daraen (Le 17-06-2022 à 00h18)

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Réservé.

Note: Si tu as besoin des infos sur mon oc du moment, n'hésite pas à me faire une demande d'ami ! Ma gardienne s'appelle Nharcissa. Son coup de coeur est Leiftan.

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EDIT haut : Désolé du GROS retard, j'ai eu pas mal de problèmes perso qui m'ont empêchés de pouvoir être en bonne condition pour écrire.

Vole, vole Dame Papillon

A quel point le perfectionnisme peut-il nous pousser à donner le meilleur de nous même ?
C'est une question que se posait souvent Daeren.
Promise à un moment de gloire pendant la fête de la musique, la faelienne se donnait un mal fou pour mettre au point la meilleure chorégraphie possible lors de ses nombreuses répétitions. Cela faisait des jours entiers qu'elle était enfermée, répétant les mêmes mouvements de manière presque mécanique. Elle connaissait cette danse par coeur. Daeren n'avait que ça en tête et cela l'épuisait plus que de raison.

Elle avait hâte d'y être mais ressentait aussi une forte appréhension face à l'évènement. La jeune femme ne se donnait aucun droit à l'erreur. Même s'il était peu probable qu'elle se rate Daeren angoissait. C'était bien le problème de son perfectionnisme bien trop poussé.

Bien heureusement que son amant était là pour la soutenir, lui apportant alors paniers repas et diverses choses pour lui faire plaisir.

"Vole, vole. Dame Papillion" voilà ce qu'il lui répétait en guise d'encouragement.
Daeren ressemblait à un véritable lépidoptère dans sa jolie tenue faite de soie et de volants.

Dernière modification par Rokunn (Le 16-06-2022 à 09h13)

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Ecris ton texte ou j'te ban <3

Un soir de fête, partie 1

Des milliers de petits flocons tombaient des cieux, malmenés par les vents, pour s'écraser et recouvrir la terre d'une épaisse couche de poudreuse. Malgré la vitre qui le séparait de l'extérieur, Rokunn avait l'impression de sentir chaque rafale sur sa peau, au creux de son être, secouant son cœur. Ce dernier avait été particulièrement malmené au cours des derniers jours et désormais, chacun de ses battement était douloureux.

Une délégation de Camards était arrivée il y a peu à Elgen, pour négocier les termes d'une potentielle alliance. Bien entendu, Vassago faisait partie des envoyés. Et l'Elfe n'en pouvait plus de maîtriser la moindre de ses réactions face à son amant, de se retenir de le prendre dans ses bras, de montrer la moindre marque d'affection, de faire quoi que ce soit en public qui pourrait trahir leur liaison.

Mais ce soir, tout était différent. Ce soir était synonyme de fête. Ce soir était synonyme de partage. Ce soir était l'occasion parfaite pour échapper à la vigilance de tous. C'est sur cette pensée que le Roi ouvrit en grand sa fenêtre, ne jetant qu'un rapide regard en arrière – pour s'assurer que le couloir était vide – avant de sauter dans le vide.

La chute ne fut pas très grave, d'une part parce que Rokunn n'avait sauté que du deuxième étage et d'autre part parce que la neige amortit sa réception. L'air qu'il souffla cristallisa dès qu'il quitta sa bouche alors que l'Elfe se redressait en rabattant sa capuche sur son crâne. Son épais manteau, en plus de le protéger du vent et du froid, avait aussi le mérite de camoufler aux yeux des curieux qui pourraient regarder par la fenêtre.

Ainsi, il se mit en route.

Edit down : Merci beaucoup pour ton texte, Yüshimori, il est super ! Je vais le garder précieusement hehe


C  r  ê  t  e    d  e    s  a  b  l  e    à    p  e  r  t  e    d  e    v  u  e
R  e  g  a  r  d  s    e  n  t  r  e  l  a  c  é  s
É  t  e  r  n  i  t  é

@Nøra

Dernière modification par Naora (Le 15-06-2022 à 19h42)

Dernière modification par Yüshimori (Le 22-06-2022 à 14h43)

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^ Histoire terminée - En cours de relecture/réécriture ^

Pour moi.

Bête de laboratoire

La nuit était fraîche et sombre. Enfin le petit squelette vivant pouvait profiter de ce moment pour sortir de la geôle où il était enfermé toute l’année. C’était son anniversaire. Comme à chaque anniversaire, la jeune femme avait le droit de se voir accorder une sortie chez les humains.

Derrière elle, des hommes de sécurité, taillés comme des gorilles et la dépassant largement. Autant en largeur qu’en hauteur. Arrivés en haut de l’immeuble, un seul la suivit tandis qu’elle se penchait par dessus le toit pour observer les humains grouiller en contre bas. Un sourire s’esquissa sur ses fines lèvres, c’était un spectacle fascinant. Sa queue squelettique battait lentement dans son dos, comme celle d’un chat qui observait à travers une fenêtre.

Ses yeux se levèrent vers le ciel pour scruter les étoiles, ses oreilles se rabattirent en arrière en entendant les hommes bouger dans son dos. C’était bientôt la fin de son cadeau.

« Encore cinq minutes Yüshi. » tonna la voix de Charles.

C’était un ordre. Pour elle. Pour les gorilles. Un jour peut-être arrivera-t-elle à se libérer.

Dernière modification par Moody (Le 21-06-2022 à 08h40)

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Dernière modification par Yüshimori (Le 01-07-2022 à 22h55)

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Dernière modification par Nyrnëa (Le 02-07-2022 à 17h29)

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Je prends hehe

J'ai pas d'idée de titre oop

Tapie au cœur de la forêt, dans son antre aménagée, ses oreilles de louve étaient tendues droit vers la Cité en contrebas. Son corps se mouvait au rythme de la musique, appréciant la complexité de la mélodie. Nounka restait toutefois sur ses gardes ; elle ne devait pas négliger sa mission.

De nombreuses sentinelles, dont elle faisait partie, avaient été positionnées tout autour d'Eel pour assurer la sécurité de la ville pendant la Fête de la Musique. C'était un rôle important, Nounka se sentait honorée d'avoir été choisie. Mais une pointe de regret empoisonnait sa fierté : la louve aurait aimé prendre part aux festivités.

Un long soupir lui échappa alors qu'elle détournait le regard pour mieux se concentrer sur la forêt et ses habitants. Elle ne pouvait pas se laisser déconcentrer. C'est sur cette pensée qu'une effluve ferreuse vint titiller ses narines. Du sang.

Nounka dégaina la dague qu'elle camouflait dans sa botte tout en se redressant. Sans faire le moindre bruit, elle se glissa dans les fourrés pour remonter cette odeur jusqu'à sa source. Un sourire cruel étira ses lèvres, dévoilant ses crocs aiguisés. La chasse commençait.

C  r  ê  t  e    d  e    s  a  b  l  e    à    p  e  r  t  e    d  e    v  u  e
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Dernière modification par Naora (Le 27-06-2022 à 14h53)

Réservé

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Quatre garçons.
Une carte et quelques bagages.

Ainsi Ten'Ra était parti à l'aventure avec quelques collègues de la garde le temps de congés bien mérités.
Dieu savait à quel point était fort le désir du renard de voyager à nouveau. C'était dans son sang, son ADN.

La bande de fripon avait passée la journée à sillonner les contrées d'Elgen, un royaume perdu qu'il s'était juré un jour de visiter en compagnie de ses deux elfes préférés.
Rohan et Rokunn, deux frères qui avaient beau être dans une rivalité constante mais qui finissaient toujours par se réconcilier. Après tout le métisse était le ciment de cette relation chaotique, ce qui reliait ses deux âmes qui s'étaient pendant longtemps déchirées.

Le demi-amazone était allongé sur sa buche. Il minaudait en fixant son beau dragon et son paratonnerre en train de discuter. Depuis peu, ils formaient un ménage à trois avec Lance et Rohan. Un trio chaotique d'ailleurs. Chacun y trouvait son compte avec la possibilité de pouvoir aller voir ailleurs tant qu'il revenait de temps en temps. Ainsi était se qui caractérisait cette union aux allures hors du commun.

Rokunn était là aussi, peut-être faisant office de cinquième roue du carrosse. Mais il n'en avait pas grand chose à faire. Etre avec ses amis lui suffisait. Et puis de toute manière il ne se gênait pas non plus pour "emprunter" le chef obsidien à ce trouple lors de quelques occasions. Mais ce soir, l'elfe royal était parti se coucher tôt. Laissant le loisir aux trois hommes de faire leurs petites affaires.

Ils étaient chaotiques mais s'aimaient, dans cette petite tente pleine à craquer qu'ils partageaient à trois.
Le prince les aimeraient sans doute moins s'il devait se priver de sommeil à force d'ouïr leurs ébats sauvages mais c'était toujours pardonné.
Ils vivaient la belle vie sur la route de vieille ville.

Dernière modification par Rokunn (Le 29-06-2022 à 11h26)

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Nharcissa contempla son reflet dans l'immense miroir de sa chambre. Très grande, de longs cheveux blonds, une peau laiteuse et cette balafre, là, qui trônait au centre de son visage. Cette balafre qui rappelait fatalement ce jour où, dans la forêt, son frère avait péri. Si personne n'avait découvert l'assassin, son père n'en avait pas moins porté ses soupçons sur elle. Il la connaissait, la fière, l'indomptable, l'effroyable Nharcissa, jalouse, bornée, complexée. Ils ne l’avaient jamais aimée, eux, la famille royale. Donc quoi de plus normal que l'enfant frustrée, déchue, maladive en vînt à commettre le fratricide ? A son plus grand désarroi, aucune preuve n'avait été trouvée l'inculpant. Si ce n'est la balafre mais tous les domestiques s'étaient accordés à dire qu'elle se l'était infligée en manipulant des ciseaux de couture. Des ciseaux de couture ! C'est alors qu'il avait été pris d'un éclair d'illumination, la désillusion que sa propre fille eût cultivé la magie et qu'un jour, guidée par la haine, elle ne le privât de son trône. Il devait se débarrasser d'elle, trouver un moyen alliant l'utile au subtile. Un mariage. La machination parfaite qui l'enlèverait à jamais de son regard.
Et voilà où ils en étaient, à trois jours seulement du mariage. Il jubilait ouvertement d'être parvenu à déceler un prince suffisamment désespéré pour épouser sa fille.
« Après tout, qui pourrait désirer une perche pareille ? », s'esclaffait-il, sardonique.

Nharcissa continuait de se toiser, se persuadant plus encore que le mariage n'était qu'un subterfuge pour l'envoyer loin. Autrefois, son père, sa famille toute entière même, lui avaient encré dans le crâne qu'elle ne serait jamais bonne à marier, éternellement condamnée à errer dans les murs infâmes du château familial. Alors pourquoi maintenant ? A moins que ce ne fût un piège, le manège idéal pour subtiliser sa prison actuelle par une autre. Une angoisse tonitruante saisit sa gorge. Sa décision était prise, elle ne se marierait pas. Ses yeux coulèrent jusqu'à sa tenue de chasse. Elle pouvait encore fuir…



Je me suis permis de parler de ton OC Nharcissa que tu évoquais plus haut, en espérant que ça te plaise (:

Merci pour ton texte Orazure, j'ai trouvé que ta vision de ma gardienne est très intéressante ! J'aime beaucoup l'espèce de parallèle avec une sorte de Pythie que tu as créée, enfin l'idée que ma gardienne entrevoit au delà de ce que les yeux peuvent réellement voir est plutôt sympathique. J'ai également bien aimé le fait que tu parles de ma gardienne par le biais d'une mise en garde, c'était original ! En tout cas merci encore, en plus tu as été rapide x)

EDIT: Oui je l'ai compris comme tu l'entendais et j'ai vraiment bien aimé, la manière dont tu le racontes me fait penser aux mythes grecs en tout cas c:

Dernière modification par Sunday34 (Le 28-06-2022 à 13h16)

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Dernière modification par Orazure (Le 28-06-2022 à 03h46)

Soleil de la Nuit

Orazure marchait silencieusement dans le couloir, l'air fatigué. Et pour cause, Ezarel lui avait joué un mauvais tour: lui faire avaler une potion qui la rendait étincelante pour vingt-quatre heures.

Ca ne faisait que quatre heures.

Les éclats dorés l'empêchaient de dormir. Entre le bruit des mini explosions et la lumière aveuglant, ce n'était pas une thérapie. La jeune femme soupira en s'avançant vers le jardin de la musique.

Adalric voleta jusqu'à elle.

"Tu es aussi éclatante qu'une étoile dans le voile de Nyx. J'entends les astres te jalouser. Tu sais, il n'est pas facile de battre leur beauté, et pourtant tu le fais formidablement ce soir."

Les mots du sylphes arrachèrent un sourire à la brune qui leva ses yeux vers le ciel nocturne.

"Elles n'ont pourtant rien à m'envier."

Edit bas: merci pour ton texte, je le garde précieusement !

Dernière modification par Moody (Le 28-06-2022 à 10h51)

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"Si aimer deux hommes est un crime alors je plaide coupable avec plaisir."

Une partie de "Qui est-ce", entre une gardienne aux yeux violets et une gardienne aux yeux violets

- Une peau d’or pâle…
- Ce n’est pas elle.
- D’onyx.
- Mais tu t’égares !
- … Une peau d’ivoire, alors ?
- Déjà un peu plus près.
- Et des yeux… Des yeux fermés !
- Comment ferait-elle pour voir, imbécile !
- Je n’en sais rien, moi ! Tous les yeux sont beaux lorsqu’ils sont fermés ! Gardiens des mêmes promesses encore inexaucées …
- Allons bon, tu te rêves poète ?
- Mais je suis poète, monsieur !
- Madame !
- Bah !
Elle plisse les paupières.
- Et donc, ces yeux ? Sont-ils verts, d’ambre, rouges comme le soir, violets ou noirs comme la nuit ?
- Tu dis.
- Ah ! J’ai donc vu juste.
Nouveau silence.
- Lequel de tous alors, si je reprends ma liste… Emeraude ? Tu tournes la tête, c’est que c’est non. Rubis ? Pas de geste, pas de réponse. Ambre, or, topaze ? Tes yeux restent fermés. Améthyste, alors ? J’ai bon, tes yeux viennent de s’ouvrir !
- Nul besoin de dire tout ce que je fais...
- C’est pour le lecteur, triple andouille.
- On s’en fout. Et donc, sais-tu à qui je pense ?
- Bien sûr, grosse bête.
- Moi ?
- Non, celle que tu as sur la tête...
- Et donc, qu’as-tu trouvé ?
- Depuis le début...
- Dis-moi comment tu fais.
- C’est facile, voyons ! Tu te choisis toujours toi-même ! Tu te crois fine, Moody, croyant qu’à chaque fois on aura oublié…
Elle pouffe, faussement hautaine :
- C’est ce que tu crois, va, mais ça fait partie de mon plan… Jusqu’au jour où je choisirais quelqu’un d’autre, et alors, ha ! Vous serez tous surpris ! Je gagnerai, triomphalement !
- Gagner une partie de « Qui est-ce »...
- C’est ce que tu crois, douce innocente.
- Ce que tu envisages comme gage est-il donc si précieux ?
Il passe dans son regard une once d’envie.
- Tu n’imagines même pas.
- Oh. Si. Enfin, j’ai peur...
- Tu vois ?
L’autre fait la grimace :
- C’est donc cela ?
Moody ne sait pas si elle entend ceux-là.
- Tu es jalouse…
- Moi ? D’un truc pareil, certainement pas ! Et je te les laisse ma grande, ce ne sont certainement pas des lumières. Et toi, tu es folle ! Puis son regard s’éclaire. Il s’agrandit.
- Ah. Oh. J’ai compris. Oh je vois. Effectivement, ça vaudra cher.
- N’est-ce pas.
- Une dignité, déjà…
Elle acquiesce les yeux fermés, d’un air entendu.
- Mais deux… Des grosses comme ça…
Elle pouffe de rire.
- Tu es bien folle. Lunaire ! On te retrouve bien là !
Moody n’ajoute rien, le visage dans les mains et le menton relevé, oisive telle un chat sur l’édredon violet. Toute mielleuse derrière ses yeux mi-clos, elle semble une princesse qui sait qu’elle va être gâtée.
- Tout ce que je dis, c’est que les rêves sont faits pour être exaucés.

Dernière modification par Orazure (Le 01-07-2022 à 22h01)

Orazure était réputée pour sa grande beauté. Grande, élancée, fine, douce et élégante. On aurait presque pu lui reprocher sa réserve mais elle exerçait un tel charme sur autrui qu'on lui pardonnait ce vertueux défaut. Orazure, au nom mélodique et savoureux, était, au regard des hommes, semblable aux nymphes des montagnes. Talentueuse, la jeune femme maitrisait si bien les arts d'Athéna et d'Apollon qu'il n'était pas rare d'entendre la rumeur, allant des intellectuels aux ignorants, que le Dieu et la Déesse guidaient ses doigts, habiles et agiles. Bien sur, elle en souriait, amusée chaque fois, qu'on exagérât bien trop souvent ses réelles qualités.

Elle était heureuse cependant, que tous ces commérages lui valurent l'attention du jeune et beau Leiftan. Un jour, alors qu'elle cueillait des fleurs dans la campagne, Orazure était tombée nez à nez avec un des moutons dont il avait la garde. Il avait aussitôt accouru pour ramener la pauvre bête hébétée jusqu'au troupeau et, intrigué par celle dont tout le monde parle, il avait cherché à mieux la connaître. Puis, de quelques échanges à quelques baisers, le noble jeune homme avait demandé sa main. Même encore aujourd'hui, des siècles plus tard, les villageois pourraient vous conter combien toute la contrée était en joie à la nouvelle des fiançailles. Le mariage serait fêté à l'aube de l'été.

La saison estivale était impitoyable. C'est pourquoi, par un crépuscule étouffant, Orazure se rendit aux abords de la falaise, vers le Temple de Zeus. Elle espérait, qu'à force de prières, les larmes du ciel finiraient par s'écouler sur la terre aride. C'est alors qu'elle rencontra Poséidon. Immédiatement séduit, le Dieu se métamorphosa. Déguisé sous les traits d'un bel homme, il tenta, d'abord par la parole, de posséder son coeur. Réalisant néanmoins qu'elle était déjà promise à un mortel, le Roi des Océans, meurtri dans son orgueil et saisi d'un excès de colère, reprit sa véritable apparence, vociféra une incantation incompréhensible. Si elle ne pouvait lui appartenir, personne ne l'aurait. Incrédule, affligée d'avoir offensé le grand Poséidon, Orazure tenta de le raisonner. Mais impitoyables sont les Dieux injuriés. Bientôt, les jambes de la jeune femme se dérobèrent, se transformèrent en une queue de poisson. Bientôt, des écailles gluantes, pareilles à des lames de rasoir, engloutirent son corps tout entier tandis que des dents, acérées et immondes, se glissaient hors de ses lèvres et que ses doigts, griffus et avides de déchirer la chair fraîche, s'agrippaient avec féroce à la toge du Dieu. En un court laps de temps, il ne resta plus rien de l'innocente et belle Orazure. Honteuse, devenue monstrueuse, elle rampa jusqu'aux bords de la falaise, laissant dans sa fuite impétueuse, le coeur ébranlé et brisé de Leiftan. Orazure n'était plus.




Merci ma Ruru, comme tu le sais j'ai beaucoup aimé ton texte, un plaisir d'avoir eu un texte de ta jolie plume. J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ton texte que je trouvais assez visuel, merci c:

Dernière modification par Sunday34 (Le 07-07-2022 à 15h08)

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