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The Man of the Shadows

Ghisarma guettait les rondes des gardes postés près de la grande porte.

Si habituellement à des horaires aussi tardive la fenghuang serait déjà au lit, elle ne semblait pas s'être forcée à rester éveillée pour rien. Il devait passer au quartier général ce soir là. La louve avait ouïe de cette nouvelle de la bouche de son informateur, un homme de l'ombre, proche de l'homme qu'aimait Ghi. A travers sa figure d'elfe gracile, elle pouvait obtenir une mine d'informations en échange de son silence.
Faire semblant de ne rien voir sur les agissements de certains gardes tels que Enthraa ou encore Chrome.
Faire semblant.

Ghisarma était particulièrement douée.
Mentir était devenu sa spécialité depuis que Lance l'avait abandonné ce soir là. Elle y repensait le coeur serré, encore proie à l'une de ses crises d'angoisses.
Ce soir là, elle n'eut pas l'occasion de voir l'homme masqué. Elle s'était endormie, cachée entre deux tonneaux dissimulés dans un angle mort de la mural, situés non loin de la sortie de la cité.

- Imbécile... Tu vas attraper froid. qu'avait murmuré une voix, observant la fenghuang.
Le dragon la fixait, l'air de se retenir de l'embrasser furieusement.
Qu'il aimait Ghisarma.
Mais il avait des objectifs, l'amour ne serait qu'une pénalité qui lui forcerait de s'en détourner.

De son passage, il n'avait laissé qu'un plaid sur la petite louve endormie. Lance lui avait déposé une bise sur le front avant de disparaître à nouveau pour quelques semaines encore...

Back at home

Les gaz toxiques qui sortaient des pots d'échappements des voitures firent aussitôt tousser Rokunn. Le ronronnement familier des automobiles vint agresser son ouïe sensible, tout comme les discussions des passants et le bruit de leurs pas sur les trottoirs.

Une ville. Il était apparu en plein dans une ville.

Plié en deux, il jeta quelques coups d'œil autour de lui, de crainte qu'on ne l'ai remarqué, mais personne ne lui accordait la moindre attention. Fixés sur leurs téléphones, leurs compagnons ou leurs pensées, le monde bourdonnait sans réaliser qu'un intrus s'était mêlé à eux.

Un intrus. C'était ainsi qu'il se considérait sur Terre, maintenant ?

Un glapissement lui échappa quand un inconnu le bouscula. Celui-ci eut l'air surpris en croisant son regard doré, mais ne ralentit pas pour autant. Être à l'heure à son travail lui importait plus que de s'excuser auprès d'un excentrique avec des lentilles jaunes.

L'Elfe soupira en portant une main à son oreille et grinça des dents quand il en sentit le bout rond sous ses doigts. Il ne s'attendait pas à ce que la potion marche aussi bien.

Mal à l'aise dans son jean et son tee-shirt un peu trop large, Rokunn se mit en route, entrant dans la première épicerie qui croisa son chemin.

Il détestait les missions de ravitaillement.

Pour la personne qui me réservera, ma gardienne s'appelle Adonis et c'est une Amazone + Brownie-Renarde. Si y'a besoin d'autres infos, mes MP sont ouverts wink wink

Edit down (ouais j'avais oublié) : Merci beaucoup pour ton texte BG ! Je l'aime d'amour <3


C  r  ê  t  e    d  e    s  a  b  l  e    à    p  e  r  t  e    d  e    v  u  e
R  e  g  a  r  d  s    e  n  t  r  e  l  a  c  é  s
É  t  e  r  n  i  t  é

@Nøra

The most heterosexual thing they ever done

Deux hommes, une femme.
Des chariots de cantine et un escalier.

Comment est-ce qu'Adonis s'était retrouvée dans cette situation ? Elle n'en savait pas grand chose, tout était allé vite.Rokunn était venu la chercher par la main, lui intimant de ne lui poser aucune question jusqu'à atteindre la salle des portes. Ezarel attendait là, assis sur les marches en veillant bien sur les chariots de fers laissés à l'abandon par un Karuto un peu trop pressé.

Les yeux de son ami pétillait devant la dangerosité de son idée, se dirigeant vers la sortie à l'aide de qu'il aimait appeler "Le véhicule de l'espace."

Adonis trouvait que cela sentait le roussi, ses oreilles se couchant en arrière alors qu'elle entendait les deux elfes s'esclaffer dans un dialecte qu'elle ne connaissait pas.

- Adonis, grimpe ! Ezarel va nous pousser ! avait déclaré Rokunn, installé bien sagement sur l'engin de guerre. La renarde était méfiante mais semblait coopérative.

3....2....1...

Et voilà que les deux jeunes adultes dévalaient les escaliers dans une course folle, cahotant à cause des marches. On les entendait hurler comme deux morues, surtout la métisse qui semblait morte de trouille.
L'elfe s'amusait terriblement, serrant dans ses bras sa meilleure amie comme si leurs vies en dépendaient.
Et à vrai dire, il suffisait d'un mauvais virage et voilà que les deux pourraient finir dans le caniveau.

BOUM !
Les voilà au sol, le chariot ayant valdingué quelques mètres plus loin.
Adonis était allongée sur le dos, grognant douloureusement alors qu'elle sentait son camarade collé contre son torse.

- T'as de la chance qu'on soit amis sinon je t'aurais déjà cassé la gueule p'tit con...

Rokunn riait à s'en tordre le bide, bien trop confortable pour se lever.

Les deux avaient eu mal à cause de l'impact, surtout l'obsidienne qui semblait râler. Mais voir le prince si enthousiaste lui avait décroché un sourire. Peut-être que l'adrénaline qu'elle avait ressenti n'avait pas rendu cette expérience si désagréable que ça.

- On recommence ?
- Va te faire foutre.
- Seulement si c'est avec toi.

Son ami la toisait d'un clin d'oeil, lui déclenchant un rire nerveux avant de lui taper le dos.

- T'es vraiment con...

Miracle

Les éclats de pierre, le sang et les cris se mêlaient autour d'eux. Ils étaient baignés par la lumière bienveillante d'un nouveau Cristal, plus petit, plus éclatant aussi qu'avant. Mais ce miracle n'apaisait en rien le désespoir qui secouait Ghisarma.

Sa poitrine se levait à un rythme irrégulier, alors que celle de l'homme qu'elle observait ne bougeait plus. Ses yeux étaient fermés, son expression était paisible.

Comment avait-il osé lui faire un coup pareil ?

Un couinement fut tout ce qui parvint à échapper à sa gorge nouée. Elle glissa sa main sur son visage, tremblant d'hésitation et de peur. Elle repoussa ses cheveux blancs pour dégager son visage. Sa peau était encore chaude.

L'horrible goût de la bile remonta dans sa gorge, envahit sa bouche et pénétra ses papilles. Elle hoqueta en se penchant sur lui, humant une dernière fois son odeur. Un bruit ténu fit tressaillir ses oreilles. Un battement de cœur.

Il était vivant ? Il était vivant.

Des cris s'élevèrent derrière elle. La louve leur accorda à peine un regard, sentant les larmes monter en réalisant que la prophétie avait privilégié la Glace au Feu.

Valkyon était mort. Lance était vivant.

Et Ghisarma n'avait jamais été aussi soulagée.

Pour la personne qui me réservera, ma gardienne s'appelle Adonis. Si besoin, je peux te donner des infos sur elle en MP !

Edit bas : Merci pour ton texte ! Il était un peu court though, je reste sur ma faim :') Et t'as utilisé le même titre que la dernière fois x)


C  r  ê  t  e    d  e    s  a  b  l  e    à    p  e  r  t  e    d  e    v  u  e
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@Nøra

Call me Mommy

Maman, regarde ce que je sais faire ! qu'hurlait un gamin dehors à destination d'une brownie. Sans doute sa mère comme il se tuait à l'appeler.

Ghisarma était à l'infirmerie, son lieu de travail.
Il n'y avait personne à cette heure-ci, laissant tout le loisir à la FengHuang de rêvasser dans son coin.

Maman.
C'était son rêve qu'on l'appelle un jour ainsi.
La louve caressait doucement son ventre d'un air lasse. Elle avait toujours voulu des enfants, mais comment faire quand celui qu'on aime n'est jamais présent ?
Lance l'avait furieusement abandonné et pourtant Ghisarma lui courrait encore après.
Rien ne pouvait étouffer ses sentiments. Surtout pas le foetus qui grandissait doucement en elle.

Le fruit un amour arraché prématurément. Le fruit d'un vaste mensonge que Ghisarma s'efforçait de défendre.
Un fruit qui pourrait un jour l'appeler maman.

Qui fait le malin, tombe dans le ravin

— Une vraie Boltue, s’impatienta Leiftan.
Rokunn lui jeta un regard noir mais difficile d’être impressionnant lorsqu’il était emmitouflé sous un énorme manteau et une écharpe qui dissimulait plus des trois quart de son visage.
— Il fait froid, marmonna le prince.
Les terres autour d’eux se voyaient couvertes de neige, et même les arbres ployaient sous cette couche épaisse.
Chaque pas était plus difficile que le précédent, Rokunn avait l’impression de marcher sous l’eau.
— Le froid ne devrait pas te rendre plus lent que tu n’es déjà.
Leiftan remarqua que sa remarque vexa son camarade. Un soupir échappa de ses lèvres.
L’Étincelant se tourna vers lui pour lui envoyer un clin d’œil.
— Allons, je te promets de t’aider à te réchauffer une fois arriver au refuge.
Rokunn fut soulagé que l’écharpe cachait son embarras.
Il n’eut pas l’occasion de répondre. La terre sous leur pieds craqua et vibra. Puis le sol se déroba sous les pieds de Leiftan qui tomba dans l’eau glacé dans un plouf magistral.
Il remonta rapidement à la surface, en claquant des dents et trempé.
Rokunn ricana durant tout le reste du trajet.

Une histoire de compétence

- Non mais tu es sûr que tu ne veux pas que je t'accompagne ? demanda Moody pour la millième fois.
Nevra leva les yeux - ou plutôt l’œil - au ciel.
- Non. Non. Non. Non et non ! C'est une mission extrêmement dangereuse, je ne peux pas risquer de t'emmener avec moi.

La jeune femme ne s'offusqua aucunement de la rebutade de chef de garde. Pas plus que les 999ième premières fois. Après tout, avec sa grosse épée, elle pouvait se sortir de n'importe quelle situation dangereuse. Elle avait combattu tout un troupeau de Warg une fois et s'en était sortie sans aucune égratignure. Quelle que soit la mission confiée à Nevra, elle ne comprenait pas qu'elle soit mise sur la touche.

- Nan, je te jure, Nev'. Cette histoire avec l'ogre à trois têtes, j'étais juste bourrée. Une erreur d'un soir. J'ai pas picolé depuis... enfin pas beaucoup. Aucun risque que je fasse capoter quoi que ce soit ce soir.
- Moody, soupira la vampire. Pour la dernière fois, je ne veux pas que tu viennes parce qu'il s'agit d'une mission où j'ai besoin de rester le plus discret possible. Je t'assure, la prochaine fois que j'aurai besoin d'un gros bourrin qui fonce dans le tas en hurlant sans réfléchir, tu seras la première que j'appellerai.

La jeune femme le toisa, interdite, pendant un long moment avant de s'exclamer :
- Nan, c'est vrai ? T'es trop chou Nev'Nev'. Bon, je te laisse à tes occupations alors. Je t'adore, bisou.
Et Moody rentra dans la taverne la plus proche.

RAPPEL DE QUELQUES RÈGLES

➜ Nous sommes sur un jeu d'écriture de textes. Bien que les dérivés comme les poèmes soient autorisés, les acrostiches et les haïkus sont interdits

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Raven into the wood

Maître corbeau sur son arbre perché tenait en son bec une simple brindille. Le volatile pencha son visage sur le côté, des murmures se faisait entendre sous ses pattes. Tapi dans l'ombre, l'oiseau écoutait ce qu'il se disait, retenant le moindre croassement.

Enfin...

Ses griffes grattèrent la branche d'un air satisfait. Enfin quelques propos à ramener au Q.G pour la chasse à l'Homme. Le Corvus battit des ailes, perdant sa petite brindille de son bec. Les hommes en contrebas levèrent la tête et le corbeau s'envola d'un battement d'aile.

Peut-être pour une prochaine fois... Il n'était pas si doué que cela en espionnage.

A moonchild and a svartan on a boat.

Le bâteau.
Quel moyen de transport maudit.
L'enfant de la lune était de ceux qui affublé d'une terrible malédiction : Le mal de mer.
Sans sa pierre de Lune, Moody se sentait à deux doigts de l'agonie. Son visage était bien plus pâle que la normale, baillant à foison alors qu'elle avait pourtant passé une délicieuse nuit la veille. Il fallait dire que la demoiselle se faisait une joie à l'idée de retourner chez les Kappas. Un lieu qu'elle semblait aimer tout particulièrement car ses habitants la vénéraient comme une déesse. Elle se sentait reconnue à sa juste valeur même si ses fidèles n'étaient rien d'autres que des "tortues avec des capacités humanoïdes".

Mais se faire vénérer avait un prix. Celui de subir le mal de mer, assistée par un svartan qui ne semblait pas avoir grand à faire de l'état de sa passagère.
Mirlak la fixait sans rien dire comme à son habitude alors qu'il naviguait. L'elfe aurait aimé être ailleurs, dans un bar sans doute, ne comprenant pas pourquoi est-ce qu'on l'avait dépêché comme le courtier de Moody.La lunienne avait été chargée de mission du côté des Terres de Jade mais les étincelants avaient omis son incapacité à conduire un bateau ainsi que ses quelques petits problèmes avec l'océan...

- ...On est bientôt arrivés...? demandait la petite femme, se massant le crâne. Elle était proie à une furieuse sensation de nausée, ne parvenant pas à décoller du sol. Elle était allongée sur les planches de bois du bateau, gémissant péniblement.
- Nous sommes partis il y a dix minutes Moody. qu'il s'était simplement contenté de répondre, brièvement tiré de son ennui mortel.

Le trajet allait être long. Très long.

Un pouvoir encombrant

Moody murmura un juron en se mettant en garde, les mains à hauteur du visage. Ses ennemis l'encerclaient, bien trop nombreux pour qu'elle puisse les affronter seule. Elle jeta un regard agacé à son épée d'obsidienne qui traînait au sol, seule arme qu'elle avait prise pour sa balade. La lame s'était brisé au premier coup. En même temps, l'obsidienne n'était pas réputée pour sa résistance...

Enfin, peu lui importait. Un regard vers la Lune pleine lui rendit espoir. Sa Magie ne l'avait pas encore abandonnée. Alors que les mercenaires se jetaient sur elle, la femme tendit les bras en avant. Un sombre éclat pétilla autour de ses doigts, puis un trou noir naquit à la force de sa volonté.

Eldarya vola en éclat. Ou du moins, la perception qu'elle en avait.

Elle se sentit tomber. Elle cru voir son corps se déformer. C'était étrange. Un poids affreux tirait ses pieds, bien plus fort encore que sa tête. Une bouffée de panique la parcourut quand elle commença à sentir son corps...s'allonger ?

Sa respiration se fit agitée, ses yeux s'écarquillèrent sous le coup de la panique. La notion du Temps lui échappa. Il ne restait que cette horrible sensation d'étirement, bien trop puissant pour que son corps y résiste. Elle voulut hurler en sentant la peau de son ventre se déchirer. Aucun son ne lui échappa.

Il ne restait rien, sinon la souffrance.

La seule satisfaction qu'elle ressentait était que ses ennemis subissaient le même sort qu'elle.

Quel pouvoir de merde.

Edit down : Merci pour ton texte, je l'aime beaucoup ! Je vais le conserver au chaud dans mes documents hehe n_n


C  r  ê  t  e    d  e    s  a  b  l  e    à    p  e  r  t  e    d  e    v  u  e
R  e  g  a  r  d  s    e  n  t  r  e  l  a  c  é  s
É  t  e  r  n  i  t  é

@Nøra