Hello ! Alors, comment vous allez ? Il n’y a pas grand monde en ce moment ! Les vacances arrivent, le repos prend donc de la place, je comprends…
Mais le repos n’existe pas quand il s’agit de notre vampire, alors me voici pour déposer ma participation pour l’évent de musique concoctée par la jolie Moody et peut-être d’autres artistes secrets :,)
Je trouvais que le mood allait bien avec ce que j’allais écrire et puis pour ne pas mentir j’ai une imagination débordante lorsque ce chanteur passe dans mes oreilles.
De simples retrouvailles
Je te vois là, en face de moi, ton corps attrayant gracieusement vêtue de cette robe couleur chair. Les doux reflets du cristal caressent chacune de tes courbes et font ressurgir les diamants sur ton vêtement exposant la plupart de tes atouts. Tu danses telle la déesse que tu es, et tu ne sembles pas remarquer mes iris soudainement brûlantes de désir qui remontent jusque ton visage angélique. De si beaux traits, que je serais presque obligé de sortir des lunettes de soleil, alors que je ne suis pas faible face à cet astre. Et pourtant, pourtant je le suis face à toi, mon astre. Tu portes ce rouge à lèvres qui rend tes lèvres irrésistiblement pulpeuses, si je ne devais dire sexy. Tes yeux sont toujours d’une beauté sans pareil, ils hantent mes pensées, mon coeur et mon âme. Un seul regard suffit à faire bousculer mon organe vital dans sa cage thoracique. Un seul regard suffit à m’envoyer valser dans les cieux aux côté des Dieux, tant il est dévastateur.
Je mentirais si je disais que je ne te relookais pas. Et je mentirais également si je niais t’avoir aperçu depuis un moment déjà. Et pourtant il m’est inimaginable que tu saches déjà que je t’observe bien plus que tu ne le penses.
Pour engendrer de tels sentiments en moi tu n’as pas besoin de faire grand chose, mais ce soir tu te donnes à fond et j’aime ce que je vois là. À toi seule tu voles la vedette aux artistes sur la scène. Je détaille chacun de tes mouvements, chacun de tes pas gracieux. Tu es comme une frénésie, il m’est incapable de t’arrêter seulement pour te saluer alors je te laisse faire, je te laisse dominer mon esprit, m’envoûter avec ton bassin qui se secoue sous ma vue pervertie.
Tu ne me remarques pas car ça faisait des mois maintenant que j’étais sensé être ailleurs pour une mission super mega giga secrète, sous les ordres de Huang-Hua j’étais donc dans l’incapacité de te partager ses plans. Mais pour toi je suis prêt à violer toutes les lois s’il le faut. Parce que ton bonheur m’importe bien plus que mon malheur. Étant le seul capable de revenir sain et sauf de ce voyage périlleux, j’avais eu l’idée de m’incruster à cette fête ayant comme principal thème… la victoire.
Il y avait bien un trophée que tu avais gagné au premier regard, mon coeur.
Mais le résultat de cette mission fut une organisation illégale entièrement décimée, des Hommes hors d’état de nuire, du sang, aucune arme, et une vilaine odeur de cadavre flottant dans les airs. Vois-tu où je veux en venir ?
Oui c’est moi.
Je répète que je suis prêt à violer toutes les règles de ce monde pour ta magnifique personne. Ce groupe de criminels avait pour mission de te tuer toi. N’importe quoi ! Je ne les aurais pas laisser faire. Alors quand notre cheffe m’a proposé cette mission classée secrète, j’ai aussitôt acceptée. Sans aucune hésitation.
Car je suis prêt à tuer pour toi. Pour ton avenir.
Pour nous et notre avenir.
Après tout je l’ai aussi fait pour le bien d’Eel, si cette organisation voulait te voir périr, cela voulait dire qu’il le voulait également pour nous. Alors au final, je ne ressortais pas aussi cruel dans cette histoire. Pour moi je ne suis pas cruel, fou ou quoi que ce soit d’autre. Simplement amoureux. Tu étais ma vilaine addiction.
Tombé sous le charme de la vilaine fille qui se trouve devant moi, la bouche ouverte de stupéfaction face à mon arrivée surprise. Ça y est, tu m’as vu, enfin. Tes fines mains habiles viennent se poser sur ta bouche pour retenir tout les sons qui frappent ton cerveau. Non retire les, je veux t’entendre distinctement. Les simples battements de ton coeur ne me suffisent pas.
Je veux re-entendre cette douce voix que je n’avais plus eu le plaisir d’enregistrer dans ma mémoire à cause des nombreux mois espacés l’un de l’autre. Elle est aussi envoûtante que celle des sirènes. Elle m’avait aussi bien piégé comme elles piégeaient les marins en mer avant de les noyer. Et toi, tu m’avais étouffé d’amour, tellement à saturation, qu’à présent c’était moi qui te rendais l’appareil en t’aimant plus que ma propre dignité d’homme.
Je passais de Don Juan à Roméo prêt à mourir pour sa Juliette. Et puis je reviens à la réalité, tu es toujours là en face de moi, choquée, les yeux larmoyants. Est-ce de joie ?
Je l’espère bien.
Depuis quand la musique de fond avait changé ? Plus aucun détails autour de moi n’importent car tu es là. Dans cette pièce, avec moi, près de moi et surtout dans les bras de qui ? De moi. Car oui, tu as sauté sur mon torse tonique pour y enfouir ton visage de divinité. Je te rends l’étreinte car malgré ce que mes yeux laisse transparaître, j’en mourrais d’envie moi aussi, de t’attraper et te serrer aussi fort que possible, coincer ma tête dans ton cou pour y aspirer ton odeur et la loger précieusement dans ma mémoire. Peut-être est-ce aussi la musique qui nous plonge dans cette bulle impénétrable.
Grâce au fentes de ta robe tu parviens à enrouler tes jambes élégantes autour de ma fine taille pour me presser contre toi. Oui continues, j’aime lorsque tu t’agrippes à moi comme si ta vie en dépendait. Pourtant à chaque secondes qui passe, c’est la mienne qui se raccourcit tant tu fais battre mon pauvre coeur. Un jour, je ferais une crise cardiaque à cause de toi. Sache le, ta simple personne me rend vulnérable.
Tu es le pieux, le soleil, la croix, l’eau bénite permettant de m’évincer de ta vie mais également celle des autres. Je me suis laissé dompté par ton caractère sauvage camouflé par la douceur de tes actes, tu es ma faiblesse, mon point faible, mon putain talon d’Achille.
Et pourtant je me donne tout à toi, parce que je suis sur que malgré ta démarche assurée, ta confiance hors norme et ton caractère assumé tu ne m’évincerais pas de ta vie en un claquement de doigts. Je le sais car dans cette pièce où tout les regards envieux et friands de notre relation nous fixent et bien je ne vois que tes iris.
Je n’observe que toi, je ne parle qu’à toi, je ne me lâche que face à toi, je ne touche que toi et n’aime que toi. Personne d’autre, je dis bien personne d’autre n’a le privilège de passer sous le scanner de mes yeux pointilleux. De se faire étouffer de louange, aussi niaises soient-elles.
Alors que je te tiens par les cuisses, je n’entends que les hurlements de ton coeur qui me supplie de vite sceller nos lèvres dans un baiser purement passionnel, reflétant une partie nos retrouvailles. Au fond je ne le veux pas, je ne veux pas que d’autres te voient couiner dans ton baiser car je me donne à cœur joie quand il s’agit de t’embrasser. Mais au fond, je désire qu’il le voient, qu’ils sachent qu’ils n’ont aucune, je dis bien aucune chance avec toi. Car maintenant que tu as réussi à faire de moi ta marionnette et bien je ne te lâcherais plus.
Et alors que je m’apprête à exaucer ton souhait le plus rapidement possible, je discerne dans tes pupilles une chose me provoquant mille et un frissons à la fois. Sur l’entièreté de mon corps bien tenu.
Je vois en toi le même sentiment que je ressens pour toi.
Une sorte d’amour obsessionnelle.
Car tout ce que je serais prêt à faire pour toi…
… et bien tu le ferais pour moi.
Sans hésiter.
J’ai beaucoup aimé écrire en me mettant à la place de Nevra, bien sûr c’est simplement une partie de « mon » Nevra, celui qui sort avec Meïaah, mais j’espère que ce côté « obsessionnel » n’était pas trop pesant pour vous.
En réalité Meïaah n’a pas besoin de faire grand chose pour lire en lui, il suffit de le fixer dans les yeux. x)
Voilà c’est tout pour moi, sur ce, gros bisous prenez soin de vous et buvez beaucoup d’eau !