Avis aux gardiennes participantes au RP : si vous n’avez pas été active sur cette section depuis ma précédente réponse et que vous souhaitez continuer le RP, merci de me l’indiquer le plus vite possible en mp. Autrement, je considérerai que votre place est disponible et l’ouvrirai aux personnes intéressées.
Almodis a écrit :
« J’apprécie beaucoup cet endroit, le son de l’eau me rappelle là où je suis née, répondit-elle d’une voix un peu étranglée. Mais les serres sont agréables aussi. »
KAMINE - Kitsune
Kamine ramassa une serviette et se sécha le corps, puis essora consciencieusement ses longs cheveux parfumés, et ébroua ses trois queues en prenant soin de ne pas éclabousser le fantôme. Elle enfila ensuite ses robes de soie laissées dans un panier, et fit signe à Béatrice de la suivre.
« Où es-tu née ? voulut-elle savoir. »
Puis, tandis qu’elles gravissaient les escaliers remontant au domaine, une autre question lui vint :
« Qui peut te voir ? »
❦
Ahekida a écrit :
“Fais-moi découvrir ce que je ne sais pas, demanda-t-elle en un souffle contre sa bouche.”
APHROS - Triton
Les yeux mi-clos, Aphros se délecta de la ferveur de l’elfe. Elle se montrait déjà plus entreprenante, prête à absorber toutes les nouvelles expériences dans laquelle elle s’apprêtait à plonger. Il lui tardait de découvrir les trésors qu’elle recelait, les délices qu’elle développerait. Réjoui, le triton but son souffle, pressa ses hanches plantureuses, et s’imprégna de sa respiration contre son torse.
Puis il descendit du lit et lui tendit la main :
« Commençons, alors, déclara-t-il, une lueur maligne dans son regard argenté. Je t’ai promis une promenade, non ? »
Joueur, Aphros élaborait déjà un parcours de plaisance qui régalerait leur chair. Mais il fallait dans un premier temps laisser l’elfe se rhabiller.
❦
Enyleïs a écrit :
« - Oh mais j’y pense, qui de nous deux gardera la toile ? Ou alors elle restera exposée ici parmi les travaux de l’artiste ? » Interrogea l’Obsidienne surplombant le kitsune.
MURAZAKE - Kitsune
Murazake laissa la louve lui relever le menton d’un degré, appréciant l’assertivité de ce geste. Il demeura docile et tranquille tandis qu’elle énumérait ses questions.
Le peintre leur lança alors :
« C’est terminé ! Je n’ai plus qu’à laisser sécher et à finaliser la coloration, vous pourrez repasser demain soir pour la récupérer.
Profitant de retrouver sa liberté de mouvement, le kitsune se redressa et ceintura Enyleïs d’un bras ferme. Juchée sur lui, son équilibre dépendait maintenant de lui.
« Je ne prétends pas la calmer. Je veux la transcender. Je ne doute pas que tu puisses l’évacuer d’une manière tout à fait… fougueuse. Et quels que soient tes besoins à ce moment-là, que ce soit d’être domptée ou de défouler tes ardeurs, je veux y répondre. »
Baigné dans la lumière ocre du couchant, Murazake rutilait tandis qu’il lui décernait cette déclaration. Il termina, la bouche approchée de l’oreille pointue de la louve, pour y susurrer ces derniers mots. Puis il la libéra.
« Tu peux garder la toile. Ça me plaît de savoir que tu l’auras avec toi. Et nous pourrons toujours revenir. »
❦
Namikho a écrit :
“Bien mon cher, maintenant je peux vous suivre jusqu’au bout de la nuit.” dit elle de sa voix enjouée.
APHROS - Triton
Il avait donc bien affaire à une tueuse, venue régler ses comptes au domaine. Aphros n’en fut pas effaré. Le sang coulait souvent derrière les portes closes. Le frisson du danger se mêlait à la liesse et la sensualité. C’était l’une des raisons qui rendait l’endroit si enivrant. Lui-même ne faisait pas exception.
Aphros détailla sa compagne du soir d’un regard vertical. Elle était superbe, dans cette gaze et ces paillettes noires. Il lui offrit son bras.
« Place aux réjouissances, alors, dit-il d’un ton suave. Allons danser. »
Le triton la conduisit jusqu’à la terrasse aux fontaines. À la lueur de la lune, l’eau pompée dans les souterrains du domaine était crachée en jets bruineux tout le long de la terrasse. Tiède et parfumée, elle trempait les danseurs qui menaient là des danses rythmées et lascives, par paires ou par groupes. La musique entraînante pulsait dans le sang des convives.
Sur le côté de la terrasse s’étalait un vestiaire ouvert. Aphros retira sa tunique nacrée filée d’argent et ses chaussures, ne gardant que son pantalon et l’étole nouée autour de sa taille. Il se servit ensuite de l’une des chaînes de corps, fine et émaillée de minuscules cristaux, qu’il noua à son cou et sa taille.
« Apprêtez-vous comme vous le voulez, indiqua-t-il à Lylias. »
Nimbé par les cristaux qui coloraient les jets d’eau, son torse d’albâtre luisait, souple, presque satiné.
❦
Moody a écrit :
« Avez-vous envie de tester vos charmes sur moi ? A l’occasion. »
ZABARGARDE - Incube | APHROS - Triton
La question ingénue, mais pertinente d’Eramélia sur l’emploi de sa queue tira un rire vibrant à Zabargade. Une lueur d’attendrissement fondit dans son regard de braise.
« La membrane à la pointe de ma queue est la même que celle de mes ailes. Elle peut s’assouplir ou se rigidifier au besoin, la renseigna-t-il. »
Il se rapprocha de la muse, qui sortait de l’eau sa crinière dégoulinante.
« Oh, croyez-bien qu’à moins d’une immunité particulière, vous ne résisteriez pas à mes phéromones. Ce n’est pas pour rien que les Succubes et Incubes sont si craints, et qu’ils ne sont pas aisément admis au domaine de Fey. »
En tant que représentant de sa race, Zabargade n’était pas fier des déviances auxquels se livraient ses congénères. Ils étaient un peuple de prédateurs, obligé de se nourrir du maana d’autrui. Il comprenait et partageait les contraintes de leur nature. Mais il existait des moyens qui n’impliquaient pas de vider leur proie de toute substance vitale, ni de la soumettre par des philtres et des envoûtements. Des moyens bien plus nobles et gratifiants.
La lumière des cristaux faisait rutiler les yeux mystiques de la muse. Sa dernière question - une proposition, il l’espérait - fit frémir l’incube d’anticipation. Il enroula sa queue autour du poignet d’Eramélia, et porta sa main à ses lèvres pleines, s’inclinant en une esquisse de révérence.
« J’en ai eu envie dès que je vous ai croisé à la réception, lui confia-t-il en un souffle brûlant sur ses jointures délicates. »
Dès qu’il l’avait vu dévorer les grains pulpeux de cette grenade.
« Je dois dire que je n’ai jamais eu le plaisir d’avoir une muse telle que vous pour bénéficiaire. Je suis curieux. »
Depuis le bord du bassin, la voix d’Aphros ricocha soudain sur l’eau :
« Eh bien ? Vous attendez que des nageoires vous poussent ? Il y a des potions pour ça, vous savez ? »