Ancien Questionnaire n°1
1. Quelle a été votre réaction quand vous l’avez rencontré ? L’avez-vous instantanément aimé ? Si non, à partir de quand avez-vous développé des sentiments pour lui ?
J’ai eu un véritable coup de foudre dès que j’ai croisé ses yeux ambre sur la page d’accueil d’Eldarya. J’attendais notre première rencontre au QG avec impatience. Même fortuite, percutante et furtive, elle m’a ravie. L’intensité de son regard m’a transpercé le cœur. J’ai presque sauter de mon fauteuil : l’histoire pouvait enfin commencer !
2. Pourquoi l’avez-vous choisi en CDC ?
Telle une évidence : c’était lui et personne d’autre. Même si certains m’ont fait de l’œil, je n’ai pas cédé au chant des sirènes. De tous, c’est celui qui me correspondait le mieux au niveau personnalité et caractère.
3. Quel aspect vous a le plus attiré chez lui, son physique ou son mental ?
Les deux. Je ne peux pas les dissocier.
Ses yeux ambre, ses longs cheveux blancs, sa peau mâte, ses stigmates, sa stature imposante et son charisme de guerrier viking aguerri m’ont tout d’abord séduite.
Son caractère calme, posé, son franc parler, direct et sans détour, ses interventions souvent justes et a propos, palliant son manque d’éloquence, son pragmatisme, sa maturité, sa sensibilité et sa dévotion envers ceux qu’il aime, ont ensuite planté le clou.
Son attitude distante, face aux évènements ou personnes, montre qu’il se forge son opinion sur ses observations et son expérience. Il a également l’esprit ouvert, sans a priori,.
Il possède un grand sens de la famille, de l’amitié et de la loyauté. Il est honnête, dévoué et à l’écoute des autres. Il fait des erreurs, mais en tire les conséquences et se remet en question.
Sa carapace cache une personnalité attachante et touchante : sensible, passionnée, altruiste, et sa maladresse dans l’expression de ses sentiments le rend d’autant plus « humain » et attendrissant.
Bref, j’ai autant été attirée par son physique que par sa personnalité et son caractère.
4. Quelle(s) est(sont) votre(vos) illustration(s) préférée(s) avec lui ?
The top of the top :
C’est vraiment toi ? Et, Embrasse-moi, épisode 18
Mais j’aime beaucoup aussi :
- Rencontre Valkyon, épisode 2
- Le retour de Valkyon, épisode 10
- Pas envie de la lâcher, épisode 13
- Viens-là, épisode 22
- J’ai lu dans tes yeux, épisode 29
- Les adieux du dragon, épisode 30
- Valkyon’oël, Noël 2017
- Pause glacée, Fête de l’été 2018
- Une alchimie parfaite, Saint-Valentin 2019
5. Que pensez-vous de Floppy, son familier ? Apprécie-t-elle votre proximité avec son maître ? S’entend-elle bien avec vous et votre(vos) familier(s) ?
J’ai souri en la voyant : je ne pensais pas que Valkyon avait un familier aussi petit et adorable. La surprise passée, Floppy a confirmé ma première impression sur mon beau guerrier : si les familiers reflètent la personnalité de leurs maîtres, la Musarose lui va comme un gant…
Floppy m’a tout de suite adoptée. Les grattouilles derrière les oreilles n’y sont certainement pas étrangères… LOL Elle a certainement senti la sincérité de mon amour pour son maître et que je l’acceptais avec tous ses bagages, sans exception, quelque soit leur « forme ».
Au départ, Floppy a eu un peu peur que, Corkane, mon Corko femelle, ne la dévore, mais après avoir fait les présentations, mon familier l’a laissée grimper sur son dos, preuve de son acceptation. Maintenant, elles s’entendent comme larrons en foire. Corkane n’apprécie pas tellement les jeux de cache-cache (elle perd tout le temps LOL), mais elles s’évertuent à en trouver de plus distrayants : la course-poursuite, les papouilles-chatouilleuses, notamment…
Indépendante et débrouillarde, Corkane part souvent en expédition accompagnée de sa « pote » » Musarose, au grand dam de Valkyon. Il a tenté de les en dissuader à maintes reprises, sans succès. Il les a même réprimandées, mais Floppy s’est rebiffée pour défendre son amie : Corkane s’était, un jour, retrouvée face à un familier sauvage deux fois plus grand qu’elle. Loin de se démonter, elle s’était interposée avec force, courage et détermination, en vraie gardienne. Il n’a eu d’autre choix que de fuir, la queue entre les jambes. J’ai eu du mal à contenir un fou-rire devant la démonstration « musarosesque » de la situation, mais j’étais extrêmement fière. Valkyon a dû reconnaître que ces deux-là étaient inséparables : elles se soutenaient et se protégeaient l’une l’autre. Il a chaudement remercié et félicité ma compagne de route. Elle bichait presque, la coquine… LOL. Maintenant, il lui fait entièrement confiance pour veiller sur la « petite ».
6. Quel genre d’endroit aimerait-il fréquenter à Eldarya ? Et sur Terre ?
Valkyon semble autant apprécier les lieux calmes, propices à la réflexion, que ceux plus festifs pour partager un moment agréable avec ses amis autour d’une bière et d’un bon repas. Je le soupçonne même d’être un peu gourmand.
Sur Eldarya, il aime se rendre au Cerisier, au Rocher, également, tout comme à la cantine.
Sur Terre, je le verrais plutôt baroudeur à son arrivée. Curieux et pragmatique, il aimerait connaître le monde qui l’entoure avant de se fixer.
Il le parcourait, de ses rivages à l’intérieur des terres, d’un continent à l’autre. Il s’attarderait dans des lieux insolites, méconnus et préservés, aussi bien sur les abords d’une crique qu’au sommet d’une montagne. Il partirait à la découverte de la faune et la flore mais également des populations, de leurs coutumes, leurs traditions aussi bien culturelles qu’alimentaires. Il en profiterait allégrement pour se remplir la panse… LOL
Son expédition achevée, il laisserait son cœur le guider. Il s’établirait là où il trouverait à la fois la quiétude et la convivialité. Un endroit où il pourrait se ressourcer, réfléchir au calme, partager avec les autres autour d’un repas copieux, d’une pinte de bière fraîche, et profiter de tous les « agréments » festifs du lieu : il serait chez lui.
7. Quel genre de peur inavouable (car trop embarrassante) pourrait avoir notre guerrier (presque) sans peur ? Quelle serait votre réaction le jour où vous le découvrez ?
Le passé douloureux de Valkyon l’a forgé et endurci. Réfléchi, courageux et volontaire, il sait gérer et surmonter ses peurs. Il les assume et, en confiance, se confie sans tabou. Attitude normale, surtout en couple.
Par contre, plus son amour devient fort, plus il appréhende de me perdre, comme sa famille. Il me sent en danger, par intuition et expérience. Novice, mon endurance au combat laisse à désirer et amoindrit l’efficacité de mes pouvoirs. Il craint d’être absent au moment critique ou impuissant face à une menace.
Son envie de me protéger s’est accentuée avec le lien qui me lie, maintenant, à Leiftan. Il a tenté de masquer son inquiétude tant bien que mal. Telle mon ombre, il a utilisé n’importe quel prétexte pour m’accompagner ou m’escorter mais, piètre menteur, il a fini par se trahir.
Dos au mur, il s’est expliqué, non sans difficulté : sa peur le rend surprotecteur au risque de m’étouffer, il le sait, mais il ne se pardonnerait jamais s’il m’arrivait une mésaventure tel l’épisode avec Naytili par ex., voire pire.
Mon évolution lors des entraînements intensifs avec Jamon et Caméria s’avère trop lente et ma malchance légendaire au cours des missions lui confirme mon manque de dextérité. En tant que mon supérieur, il se doit de me former convenablement. Il ne me lâchera du leste qu’à la seule condition que je le vainque.
Ses yeux brillent, il se délecte d’avance à la perspective de passer plus de temps en ma compagnie.
Loin de lui arriver à un orteil, j’ai du pain sur la planche, et il ne me fera aucun cadeau. Si je veux lui prouver qu’il a tort d’assurer autant mes arrières, il ne tient qu’à moi, de relever le défi : si je l’accepte, il est « mon homme ».
Il jubile déjà, impatient de commencer.
Bon joueur, en compensation, il me laissera me « défouler » sur lui dans l’intimité, « si le cœur m’en dit » ou plutôt « si je suis encore assez vaillante ».
Il se recule d’un pas, m’observe. Je suis vexée, mais il a raison, et contre toute attente, j’éclate de rire. Sa crainte est légitime : je suis faible. Constat imparable. Son attitude exprime juste son amour à mon égard. Il m’encourage à prendre confiance en moi, à devenir plus forte et indépendante. Je le remercie chaleureusement.
Rassuré, il poursuit, l’air solennel, me détaillant de la tête au pied : si notre relation s’officialise, devient plus concrète, savoir que je suis capable de le seconder et de protéger les plus faibles ou « ceux qui ne peuvent pas se défendre » le rassérénera.
Ravie de cette vision future, je me jette dans ses bras, prête à relever le challenge. Confiante. Avec lui, tout devient possible.
8. Imaginez qu’il vous déclare sa flamme, comment s’y prend-il ? Aurait-il du mal à vous montrer ce qu’il ressent ?
Ses regards appuyés et son air gêné ne trompent personne. Je lui plais, j’en suis persuadée, mais je ne lui faciliterai pas la tâche. Il fera le premier pas. Je le ferai mariné, tout en lui envoyant des signaux. Je suis tactile et taquine, rien de plus explicite. Il est réceptif, mais reste sur la retenue, hésitant. Amusés, les garçons m’ont certifié qu’il dérogeait à ses habitudes. Bon signe.
Il part en mission, il me manque. Il revient, je laisse éclater ma joie, l’entoure de mes bras, lui semble perturbé par ma marque d’affection. Troublé et troublant. Cependant, la situation stagne.
Le destin s’en mêle. Je reviens d’une mission en piteux état, encore une fois. J’attire la poisse, un vrai chat noir. À mon réveil, il est là, anxieux. Il se précipite vers moi et me serre contre son torse. Je réponds à son étreinte. Le temps se suspend, plus rien n’existe autour, à l’exception des pulsations de son cœur battant la chamade à l’unisson du mien. Il se recule, confus.
Le temps reprend son cours, mais un lien se tisse lentement et se renforce. Son comportement change. Sa carapace se brise, il s’ouvre.
Lors d’une soirée barbecue, un peu arrosée, tout le monde est un peu parti, sauf lui et moi. Lucides. Ses yeux cherchent les miens, les trouvent pour ne plus les lâcher.
« Viens. »
Il prend ma main et m’invite à le suivre à l’écart de la foule, derrière le cerisier.
Le bruit du tumulte s’estompe. Le jour étire ses dernières lueurs chatoyantes. Sa peau paraît encore plus dorée et ses iris plus lumineuses. Ses doigts se referment sur les miens. Il se racle la gorge, mais ne dit mot. Le silence s’installe. Il replace une mèche de cheveux derrière mon oreille et s’attarde sur ma joue. Je frissonne.
« Je... »
Il se lance dans une déclaration touchante, vante mes qualités, survole mes défauts et décrit son trouble. Je lui réponds avec la même émotion.
Sa main descend sur ma nuque et exerce une légère pression.
« Tu es sûre ?
- Certaine... »
J’avance d’un pas et relève la tête. Il m’attire vers lui à la rencontre de ses lèvres. Nul besoin de mots lorsque les gestes s’expriment à leur place…
9. Comment imaginez-vous votre premier rendez-vous avec lui ? Tout se passerait-il comme prévu ? Quel genre de présent imaginez-vous obtenir de sa part ?
Valkyon m’a donné rendez-vous, en fin d’après-midi, en haut des escaliers qui mènent à la plage, muni d’un pique-nique alléchant confectionné par Karuto pour l’occasion. Il ouvre la voie. Perdue dans mes pensées, je rate les deux dernières marches, « Mer** ». Alerté, il se retourne et me réceptionne. J’atterris à deux centimètre de son visage. Ses joues rosissent, les miennes brûlent. Il se moque gentiment de ma maladresse, plus prononcée qu’à l’accoutumée, m’entoure de son bras libre, puis me dépose, telle une plume sur le sol. Sa force m’impressionnera toujours.
Rictus aux lèvres, il me prend tendrement la main, « pour ma sécurité » et me conduit dans un endroit connu de lui seul : une crique isolée, protégée par une végétation luxuriante, à l’abri des regards indiscrets.
Il étend soigneusement la nappe. Je le rejoins, mais je me prends le pied dans une racine et manque de m’étaler une nouvelle fois sur lui. Il se retient de s’esclaffer, moi j’enrage d’être aussi godiche pour ce premier tête à tête. Il sent ma nervosité, mais ne la relève pas. Il n’a pas l’air très à l’aise non plus. Intimidé.
Coupés du monde, mais tendus, le repas se déroule quasiment en silence, juste ponctué de quelques banalités. Prévoyant, le cuisinier a prévu des œufs sucrés et des coccinelles venimeuses. Par l’odeur alléchées, Corkane et Floppy viennent s’incruster et détendent l’atmosphère par leurs pitreries.
Valkyon profite de l’ouverture et retire une dague de sa ceinture, création unique et personnalisée. Une vraie œuvre d’art. Elle est magnifique et lourde de sens. La teinte améthyste de la lame s’accorde avec celle de mes iris. L’emblème sculpté, de ma garde d’appartenance, l’Obsidienne, recouvre le manche en bois de cerisier dont les deux extrémités se parent d’obsidiennes acajou. Un dragon orne le pommeau. Je le dévisse et découvre une petite pochette en cuir contenant une boussole et une pierre à feu.
« Si nous devions être séparés lors d’une mission, elle te sera utile. »
Cadeau d’intention sans oublier le côté pratique. C’est tout lui.
Je le remercie. Il se trouble devant mon émotion non feinte. Il ne s’y attendait pas. Moi non plus.
Gêné, il propose de se rafraîchir dans la grande bleue. Il se déshabille, hilare. Je reste interdite devant le spectacle.
« T’inquiète, j’ai également oublié mon maillot, mais je respecterai ta pudeur. »
Clin d’œil. Je devrais le savoir, il se fiche de ce genre de formalités : le corps n’est qu’un corps… Moyen subtile de débuter les préliminaires sans pression, en sous-vêtements.
Sa grande taille, son habileté et sa puissance lui font rapidement prendre l’avantage dans nos joutes aquatiques. Sous les jappements amusés des deux familiers restés sur la plage, toutes mes tentatives sont vaines et dérisoires. À bout de souffle, je déclare forfait. Ravi de sa victoire, mais fair-play, il m’attire doucement vers lui et m’embrasse. Son baiser est langoureux et salé. Il se crispe sous mes doigts, signe qu’il se contient d’aller plus avant. Il ne précipite rien et sa prévenance est adorable.
À ma sortie de l’eau, Corkane m’attend avec des affaires de rechange. Valkyon me laisse l’intimité nécessaire et s’éloigne, le temps de se sécher, sur une pierre de lave, bien trop chaude pour ma peau sensible.
Tous deux rhabillés, il me rejoint sur la plage et s’assoit derrière moi. Il m’enlace et pose son menton sur mon épaule. Son souffle me chatouille le cou et me fait frisonner. Il resserre son étreinte. Sa chaleur m’enveloppe. Nous restons ainsi, l’un contre l’autre, les yeux rivés sur l’horizon. Moment propice à la douceur et aux confidences.
À la tombée de la nuit, il m’invite à prendre le chemin de retour. Talonnés par nos compagnons, il me raccompagne au QG, à pas lents, ses doigts entrelacés aux miens. Pas de doute, il recule l’échéance de la séparation.
Arrivés devant ma chambre, il dépose un léger baiser sur mes lèvres.
« Bonne nuit »
Il s’éloigne. Je le retiens et ouvre ma porte.
« Elle ne fait que commencer. »
Je l’encourage d’un sourire. Il me suit. Je referme derrière lui.
10. Comment se passerait votre première nuit ensemble (sans aller dans les détails olé olé) ?
Ma hardiesse me surprend parfois. Je l’ai voulu, désiré, mais, maintenant, au pied du mur, je me sens fébrile et toute petite face à sa haute stature. Je fixe sa large poitrine dont les mouvements lents et réguliers m’hypnotisent. Il ne dit mot. Sa main caresse doucement ma joue, je frissonne. Elle poursuit sa route vers mon cou et m’arrache à ma contemplation. Deux iris ambre flamboyants me happent. Leur intensité me désarçonne. Elle ne laisse aucune place au doute : amour et désir s’entremêlent. J’en ai le souffle coupé.
« Respire.
- J’essaie. »
Des battements sourds martèlent mes tempes. Il me sourit et accentue la pression sur ma nuque. Conscient de l’importance de ce moment, il me laisse l’initiative. Mes mains effleurent ses abdominaux, redessinent leurs courbes, puis s’aventurent sur ses flancs avant de suivre les lignes de son dos musclé. Il se raidit. Je me dresse sur la pointe des pieds et lui présente mes lèvres. Il les rejoins dans un baiser tendre et langoureux. Ses doigts s’attardent sur ma peau, sculptent mon corps. Il savoure et prend son temps pour mon plus grand plaisir. Ma respiration s’accélère, la sienne devient rauque. Il me plaque contre lui. Les barrières cèdent et les inhibitions s’envolent au même rythme que les vêtements qui jonchent le sol. La douceur des préliminaires laisse bientôt place à une passion aussi enivrante qu’enflammée.
11. Un jour le moment fatidique arrive : Valkyon vous fait sa demande en mariage ! Comment réagissez-vous ? Racontez-nous en quelques lignes comment cela se produira.
De part sa nature, les grandes effusions enflammées, dégoulinantes de bons sentiments, pompeuses et protocolaires ne lui correspondent nullement. Il préfère la discrétion et le pragmatisme.
De plus, il ne s’engagerait, sur le long terme, qu’avec une femme autonome et indépendante sur tous les plans. Mon entraînement a été long et éprouvant. J’ai sué sang, eau et récolté quelques cicatrices, mais j’y suis enfin parvenue. En tout cas, le regard de fierté dont il me couve semble le confirmer. J’attends juste qu’il soit prêt à passer le cap.
Au retour d’une mission difficile, mais couronnée de succès, il me propose une balade « pour décompresser ». Il désire me faire découvrir un lieu particulier et oublié d’Eldarya dont Fafnir lui a parlé : une cascade d’eau chaude bordée d’une terre volcanique aux milles couleurs.
Il a raison, le lieu est magnifique. Il se dégage une atmosphère chaleureuse et bienveillante.
Il enlève son armure.
« Je voudrais officialiser notre relation. »
Direct et concis.
« Tout engagement pris sur ces terres doit être scellé par une incantation qui liera le cœur des deux personnes. Le procédé est irrévocable et inaliénable. Acceptes-tu ? »
Je reste comme deux ronds de flan, la bouche ouverte.
« Suite logique, vu que je t’aime... »
Ses joues rosissent. Il est tellement touchant lorsqu’il exprime ses sentiments.
« … et que je veux créer une famille avec toi. »
Quoi ? Sa franchise me déconcerte à chaque fois. Je bafouille.
« Hein, heu,... on pourrait peut-être en discuter...
- C’est ce qu’on fait. Cette évolution est juste naturelle et dans l’ordre des choses dans un couple.
- Certes, mais tu me prends au dépourvu, là. »
Je soupire. Un voile passe dans ses yeux.
« Tu hésites ? »
J’essaie de reprendre contenance et lui sourit.
« Non. Je t’aime aussi, mais ton franc parler m’étonnera toujours.
- Ta tête est impayable, en effet ! »
Je lui tape l’épaule. Il m’énerve, mais cet aspect de sa personnalité me fait littéralement craquer.
« Prête ?
- Oui. »
Ma main s’appuie sur son torse, la sienne vient en miroir sur ma poitrine. De fines volutes rouges et noires remontent et s’entrecroisent autour de mon avant-bras, des spirales dorées entourent le sien.
« Pour toujours.
- L’éternité. »
12. Et bien évidemment ce qui devait arriver arriva : vous voilà à présent enceinte de lui ! Comment l’annoncez-vous ? Quelle serait sa réaction ? Serait-il un bon père ?
Difficile de passer sous son radar, Valkyon est très observateur et à l’écoute. Il est attentif à mes changements d’humeur, mes transformations physiques et ma sensibilité « épidermique ». Son regard a changé et ses sujets de discussions sont souvent à double sens. Il ne me forcera pas la main, je le sais. Il attendra que je prenne l’initiative, mais les perches qu’il me tend sont limpides. Il n’est pas dupe. Je le vois à sa façon de me couver, sans en avoir l’air. Depuis quelques temps, je le trouve particulièrement prévenant et serviable. Il est temps de lever le suspense.
Le soir venu, dans l’intimité de sa chambre, je le lui annonce sans détour. D’abord surpris par mon manque de subtilité, ses yeux se mettent à pétiller. Il m’enlace tendrement et me lance un « enfin ! »
L’euphorie de la nouvelle passée, il se rembrunit. Son statut d’orphelin le fait douter de ses capacités à devenir père. Je le rassure. Il est déjà formidable avec les enfants des autres, il le sera, sans aucun doute, avec le sien. Il n’est pas seul, les bambins s’élèvent à deux. Et puis, la situation est plutôt drôle. Il se retrouve au même niveau que moi : novice en la matière. Nous apprendrons ensemble.
Les mois suivants, il devance mes moindres besoins et me déleste de toutes les corvées. Il se montre extrêmement attentif, attentionné et protecteur, d’autant plus depuis la naissance du nouveau membre de notre famille.
Les années passent et je suis toujours autant en admiration envers Valkyon. Il prend son rôle très à cœur. Il fait en sorte d’être toujours présent et disponible. Je le soupçonne même de couvrir voire d’être l’instigateur de certaines bêtises des petits monstres (nous en avons plusieurs), juste pour qu’elles leur servent de « leçons ».
Il met un point d’honneur à approfondir leur éducation. Il les emmène avec lui en randonnée à la découverte de leur environnement pour parfaire leur connaissance et leur expérience. Il les entraîne sans favoritisme mais toujours avec indulgence. Loin de les brider, il les encourage à faire leur propre apprentissage de la vie, tout en gardant un œil attentif et bienveillant sur eux.
S’il garde son attitude de chef de garde à l’extérieur, il n’est pas avare en démonstrations envers les membres de sa famille. Il sait maintenant que l’amour s’apprend comme la vie. Il se partage et, loin d’être une faiblesse, représente une force incommensurable et indestructible.
13. Combien d’enfants aurez-vous avec lui ? Quel serait leur caractère ?
Je crois que l’expérience du premier l’a encouragé à renouveler l’aventure. Je ne sais pas à combien il voudra s’arrêter : 2, 4, 6,… Peu importe. Former une famille, nombreuse ou non, se décide à deux… Et pour le moment, je suis bien incapable de le dire.
La première est vive d’esprit, calme, posée, altruiste, douée dans tout ce qu’elle entreprend. Elle a son petit caractère et ne se laisse pas marcher sur les pieds, mais elle a l’art et la manière de se sortir de toute situation. Le petit, lui, est très câlin, intelligent, sensible, mais têtu, fonceur et bagarreur. Les pommes ne tombent jamais loin de l’arbre…
Pour les autres, ce sera la surprise…
Ancien Questionnaire n°2 - ATTENTION SPOILER : The Origins
1. Valkyon a eu beaucoup d’aventures par le passé, est-ce que cela vous a dérangé ?
Pas du tout. Chacun a eu des aventures et des expériences, plus ou moins pimentées, avant de rencontrer l’autre. L’important n’est pas le nombre, mais de trouver la personne avec qui on veut partager sa vie, par amour. Et c’est le cas. J’ai aussi une petite botte secrète, mais chuuuut… ;-D
2. Quelle a été votre réaction lorsque vous avez appris que Valkyon était un dragon ? Avez-vous pensé qu’il aurait pu être d’une autre race ? Si oui laquelle ?
Ravie. Je me suis toujours dit que Valkyon avait l’âme et le cœur d’un dragon. Je ne le voyais pas être autrement.
C’est également mon signe astrologique chinois et j’adore ces créatures. ;-D
3. Que pensez-vous de Tia sa mère ? Et comment imaginez-vous physiquement et mentalement son père ?
Tia est très solaire, foncièrement humaniste, altruiste, vive d’esprit et juste. Elle ne se fie pas aux apparences mais à son expérience et ses connaissances. Elle a son franc-parler et utilise son éloquence pour partager ses opinions et convaincre. Même si elle s’en défend, elle a l’âme d’une leader. Son charisme, sa force et sa bonté rassemble et force le respect. Elle refusera de plier face à une décision qu’elle trouvera injuste ou non légitime, ne l’imposera pas aux autres, mais ne se défaussera pas devant ses responsabilités et n’abandonnera pas son mari quelque soit son choix, par amour. À la vie, à la mort. Avant de partir en vrille, Lance ressemblait certainement beaucoup à sa mère. Il a hérité de ses yeux et c’est aussi un dragon de glace.
Le père de Valkyon est un dragon de feu, à la haute stature avec le corps et l’âme d’un guerrier, il en impose même. Calme, posé, pragmatique, peu loquace, réfléchi, il se méfie également des apparences, mais il est plus enclin à suivre les ordres et à se sacrifier. Mon amour d’Obsidien, lui ressemble. Même s’il s’est rebiffé contre les décisions arbitraires de Miiko pour me protéger, il accepte son destin sans sourcilier et se laisse tuer par son frère, pour le sortir de sa spirale infernale et lui donner une seconde chance de vivre une meilleure vie. À mon grand dam...
4. Aviez-vous compris que c’était son frère Lance qui se cachait sous l’identité d’Ashkore ? Qu’est-ce qui vous a mis la puce à l’oreille ?
Je ne m’en souviens plus vraiment.
La garde faisait souvent allusion à Lance, vantait ses qualités et ses mérites de chef de la garde Obsidienne. Même en étant le frère de Valkyon, je trouvais qu’il était « trop présent ». La facilité d’Ashkore d’entrer ou sortir à sa guise dans le QG et qu’il le connaisse aussi bien, il ne pouvait s’agir que d’un ancien de la garde. Et si j’ajoute le fait que le corps de Lance n’a pas été retrouvé et qu’Ashkore portait son arme, mis bout à bout, les indices étaient assez nombreux pour s’en douter.
Et puis, les rumeurs le concernant ont tout confirmé… ;-D
5. Que pensez-vous de sa forme draconitique ? L’imaginiez-vous comme celle-ci avant de le voir transformé ? Si non, décrivez-nous comment imaginez-vous son apparence.
Sa forme draconique est juste sublimissime. Son design, ses couleurs, son charisme,… Tout.
En fait, je l’imaginais bicolore : rouge comme la lave et noire comme la terre volcanique. Lorsque j’ai vu les sillons dorés rappelant ses yeux couronner le tout, je l’ai trouvée magnifique.
Je n’avais qu’une envie : le chevaucher et explorer les airs avec lui…
6. Trouvez-vous que la mort de Valkyon soit justifiée ? Pourquoi ?
Absolument pas ! On ne tue pas un CDC dans un otome game ! Jamais ! Ce n’est pas un roman mais un jeu où les joueuses s’investissent dans une relation fictive, certes, mais non dénuée de sentiments et d’émotions à l’égard du personnage. C’est extrêmement cruel et un manque de respect (total) pour celles qui l’avaient en crush.
Il n’était pas le CDC le plus populaire, les mauvais garçons avaient plus la côte. Malheureusement. Pourtant, Valkyon était le plus mature, travaillé et approfondi de tous. Il était honnête, droit, franc, ne fuyait ni ses démons ni devant l’adversité ni ses erreurs, dont il en apprenait et tirait les conséquences, loyal, n’avait trahi ni tué aucune de ses amies, protecteur, attentionné (sans penser qu’à « baiser »), courageux et drôle ! Il n’était pas parfait, personne ne l’est. Juste le meilleur. Un mec comme lui, on ne s’en débarrasse pas d’un revers de main scénaristique scabreux parce que son frère a un fan club beaucoup plus conséquent ou parce que certaines ne le voient que comme une montagne de muscles, peu loquace et inintéressante ! Elles ne suivaient pas sa route de toute évidence…
J’ai senti le coup venir, mais je gardais l’infime espoir qu’il n’en soit rien. Raté !
Une prophétie qui sort de nulle part, un scénario qui « oriente » Erika vers Lance, multiplie les tentatives infructueuses de la garde pour empêcher le dragon de glace de nuire, surtout lors de l’affrontement qui l’oppose à 2 aengels, super puissants. Tour de passe-passe : l’esprit d’Erika divague complètement, érotise sa relation avec Leiftan, en plein combat, un comble ! Conclusion : son, enfin « mon familier chéri » meurt en protégeant Leiftan et ne laisse d’autre choix à Valkyon, pour arrêter son frère, que de s’en remettre à la prophétie et se sacrifier pour qu’elle s’accomplisse. Prophétie validée… Pfff
La rédemption ne s’obtient pas par la mort, mais la vie, j’en conviens. Par contre, faire tuer un crush qui méritait d’autant plus de vivre de part sa valeur n’est en rien justifié (ici). Si seulement le scénario avait été mieux ficelé pour ne pas me faire comprendre qu’il devait mourir pour être remplacé par son frère, je l’aurais peut-être mieux accepté. Là, ce n’est absolument pas le cas.
Je suis désolée d’être aussi cash, mais il fallait que je le dise...
7. Pardonnerez-vous à Lance d’avoir tué son frère ? Pourquoi ?
Pour le moment, je suis loin d’être prête à lui pardonner ni à accepter le fait que Valkyon l’ai laissé faire…
Si j’occulte ce que j’ai dit précédemment, je pense néanmoins que oui : Valkyon s’est sacrifié pour « sauver l’âme » de Lance, lui permettre de revenir dans le droit chemin et prouver qu’il est quelqu’un « de bien ». C’était sa dernière volonté, je vais essayer.
J’ai pris la route de Lance pour cette raison : pour suivre sa rédemption au plus près. J’en ai besoin. Par contre, le scénario a intérêt d’être béton et de prendre son temps, (il en faudra, beaucoup), pour décrire l’évolution du personnage, comme sa relation avec Erika, sans oublier les Valkyries.
Je ne sais absolument pas comment je vais réagir lors du rapprochement d’avec Lance, ni la suite d’ailleurs. J’appréhende un peu, mais une chose est sûre, je ne lui faciliterai pas la tâche… LOL
8. Qu’avez-vous ressenti lors de son décès ? Avez-vous fait votre deuil depuis ?
Pour être honnête, mes larmes ont commencé à couler à partir du moment où mon familier se sacrifie : de colère ! Envers Erika, pour manque de « professionnalisme » dans son combat. La certitude de la finalité funeste du chapitre ne m’a pas quittée et mon émotion m’a suivie jusqu’au point final. C’est rare, mais voilà…
Mes sentiments ? Colère, haine, frustration, déception, injustice, tristesse.
Ai-je fait mon deuil ? Oui, mais pas totalement. Je garde une certaine amertume.
9. S’il avait été encore vivant, serait-il resté au QG ou serait-il parti ? Aurait-il changé d’apparence ? Et mentalement ? Aurait-il conservé son poste de chef de la garde obsidienne ? Se serait-il isolé quelques temps sur Mémoria ou aurait-il enchaîné les missions pour ne pas sombrer dans la dépression après le sacrifice blanc ?
S’il était encore vivant sous-entend que Lance aussi et que la garde ait trouvé un autre moyen de le neutraliser ou pas, s’il avait pris conscience de son « erreur » et se rendait…
Valkyon est un homme fidèle. Suite au sacrifice blanc, il serait resté au QG, participerait à des missions pour s’occuper l’esprit, mais reviendrait toujours pour avoir un œil sur le cristal dans l’espoir que sa dulcinée en ressorte. Si le simple fait de blesser grièvement son frère avait sorti Lance de sa folie, Valkyon aurait un rôle dans sa surveillance et sa réhabilitation.
La trahison de son frère, la disparition de son amour et la mort d’Ykhar laisseraient des traces. Valkyon réagirait certainement comme à la suite de la pseudo mort de Lance. Il revêtirait sa carapace froide et distante, se concentrerait sur son travail, s’entraînerait, peut-être, d’autant plus à devenir plus fort pour le combat, voire à contrôler le dragon en lui. Physiquement, il se couperait les cheveux, comme Erika, juste en souvenir de sa chérie.
Il garderait son poste de chef de garde, investi dans la protection du cristal et la réintégration de son frère dans le QG. Il ferait des aller-retour à Mémoria pour parler à Fafnir et se rapprocher de ses origines. Il garderait confiance en l’avenir, avec une mentalité de fer : son amour n’est pas mort, il est juste ailleurs.
10. Imaginez que vous réussissiez à ressusciter Valkyon ! Que se passe-t-il ? Racontez-nous en quelques lignes.
En fait, je ne me l’imagine pas. Il m’a déclaré son amour avant de me dire adieu. Il ne semble rien regretter, part heureux et en paix. Je trouve que ce serait égoïste de le ressusciter sans son accord.
Depuis la disparition de Mémoria, il lui est certainement impossible d’en exprimer le souhait, mais je doute qu’il en éprouve l’envie. S’il a besoin de communiquer, il trouvera le moyen (autre qu’un nuage, LOL), sans risquer la vie de quelqu’un ni mettre en péril l’équilibre du monde déjà bien bancal.
