Bonjour tout le monde !
Je n’ai pas eu le temps de repasser, avec la reprise des cours. Mais je suis enfin en week-end, donc j’en profite pour venir vous répondre. Merci à tous d’être passé.e.s par ici, c’est agréable de voir le topic en activité.
Je m’excuse par avance des fautes qui ont pu se glisser dans mon message !@
KallindraNe t’en fais pas, tes quelques conseils sont déjà très précieux. Je ne peux que les partager d’ailleurs. Ils ont déjà été ajoutée par @Florianne sur le post récapitulatif, alors petit message pour ceux qui passeraient par ici : n’hésitez pas à y faire un tour.
Les conseils de Kallindra
1. Travaillez comme vous le sentez, ne vous imposez pas de pression et n'écoutez pas la pression des autres.
2. Ne pas s’enfermer.
3. Ne pas culpabiliser.
4. Avoir un cadre de travail qui vous convient.
1. Je pense que c’est super important de le dire, le répéter. Il est évident que beaucoup d’étudiants se disent que la pression, c’est normal – je suis la première à me le dire. Mais non, ça ne devrait pas l’être. Quand je vois les efforts des autres, leurs facilités, etc. je n’arrête pas de me dire que peut-être quelque chose ne va pas de mon côté, que je ne suis pas à ma place. Pourtant, je découvre parfois que les autres aussi rencontrent des difficultés, elles sont juste différentes des miennes. Alors oui, il faut bosser sur ces difficultés. Mais c’est tout à fait normal d’en avoir, et ce n’est pas une raison de se blottir sous le poids de la pression. Ça a peut avoir un effet très négatif sur votre santé mentale – et je parle en connaissance de cause. Après il s’avère que je suis une personne assez sensible en général, alors peut-être que je ne suis pas un bon exemple… Mais pendant vos études, il faut privilégier votre santé, votre bien-être. D’ailleurs, on ne s’en rend pas forcément compte mais subir la pression peut avoir un effet négatif directement sur vos études – avec la pression, je passais plus de temps à réviser qu’autre chose mais je le faisais tellement bêtement que ça m’a surtout freiné. Je me dégoûtais toute seule de mes cours, et ça n’est pas vraiment le but !
4. Je viens souligner une partie importante de cette phrase : « qui vous convient ». Comme Kallindra l’a dit, le cadre de travail est important – mais il va être différent selon vous. Par exemple, elle ne travaille jamais en bibliothèque étant donné qu’elle n’arrive pas à s’y concentrer. Pourtant, c’est le seul endroit où j’arrive un peu à me bouger ! J’ai toujours du mal à travailler chez moi, sur mon bureau ; au contraire, je n’arrive pas à ne rien faire à la BU. Il ne faut pas hésiter à tester différents environnements pour voir ce qui vous convient le mieux. ( :
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haylin458Je suis toujours ébahie face à ce vocabulaire des classes préparatoires. J’ai commencé à entendre ce genre de mots l’année dernière (en entrant à la fac quoi), et comme je ne suis pas du tout en prépa j’étais
complètement perdue.
Je dois dire que tu as un parcours très intéressant, et ça m’encourage à me lancer dans ce que je veux faire sans trop de regrets. Je me dis que tous les parcours sont possibles et que je ne suis pas obligée de suivre la voie la plus « basique » pour atteindre mes objectifs.
Je t’avoue qu’avant de me lancer dans mes études, je ne savais pas vraiment dans quoi je me lançais. Mais à la fac, les profs ont moins peur de nous dire les choses – alors on nous a vite faite comprendre qu’il ne fallait pas se lancer aveuglement dans un Master MEEF si on n’était pas sûr de pouvoir tenir (pendant, et après). Je ne suis qu’en L2, donc j’ai encore une année de réflexion devant moi. Mais j’ai la chance d’avoir un cours de préprofessionnalisation, avec des professeurs qui nous partagent leurs expériences, des témoignages. Je dois t’avouer qu’avec ce que je peux entendre, je suis déjà assez préparée à ce qui pourrait m’attendre. Bon, je n’expérimente pas le truc moi-même mais je pense que c’est déjà un bon début – je ne m’attends à rien de magique quoi. Je serais ravie de pouvoir discuter avec toi !
Si tu te lances dans une thèse, je t’envoie d’avance mon courage ! Pour ce qui est de l’établissement, je dois dire que c’est toujours ce qui influe le plus – que ce soit en tant qu’élève, ou en tant qu’enseignant, même si les sources de l’angoisse doivent être bien différentes. Comme pour tout en réalité, l’environnement est important au bien-être… J’espère que tu vas pouvoir changer d’établissement, et que tu puisses mettre fin à ces angoisses.
Bon courage pour la suite.
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FlorianneOoooh, c’est super intéressant de voir un peu comment ça fonctionne chez toi. Nous en avions déjà un peu discuté – et c’était d’ailleurs super drôle que tu m’abordes pour parler de ce topic, pour qu’on se rende compte ensuite qu’on est toutes les deux intéressées par l’enseignement.
Je vois tout à fait ce que tu veux dire quand tu parles de professeurs « qui n’ont jamais enseigné au primaire », et d’un « clash entre théorie et réalité » : je le vois avec certains de mes professeurs. Comme je suis en licence LLCER (c’est-à-dire Langue, Littérature, Culture Étrangère et Régionale), j’ai énormément de professeurs qui sont dans la Recherche, du coup dans le domaine de l’anglais ou des langues en général – et je peux voir que certains ne savent pas du tout à quoi ressemble l’enseignement dans le primaire ou dans le secondaire. Par contre, comme je l’ai mentionné plus haut, j’ai un cours de préprofessionnalisation (découverte du l’enseignement, du Master MEEF) avec de nombreux professeurs qui nous enseignent grâce à leurs expériences : ils ont tous enseignés soit dans le primaire, soit dans le secondaire, pendant plusieurs années. Du coup, je m’aperçois encore plus de la différence entre ceux qui parlent en connaissance de cause et ceux qui se basent sur des dits !
Alors, en effet, les stages sont différents en Québec et en France. Il y a de nombreux enseignants français sur le forum, alors j’imagine que certains seront plus qualifiés que moi pour en parler ! Mais du coup, je suis super curieuse de voir les différences.
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Abba66Bienvenue à toi ! Je crois bien que je suis plus jeune que toi haha. Étant donné que je suis en L2, et que j’en suis arrivée là sans aucun redoublement (le parcours le plus classique, quoi), tu dois avoir au moins 1 an de plus que moi hehe ! En tout cas, j’espère que tu trouveras ta voie – et même si tu ne trouves pas le domaine qui te plaît tout de suite, ce n’est pas grave. Je pense qu’essayer plusieurs choses est aussi un super moyen de se retrouver, de se comprendre. Il ne faut pas avoir peur de se tromper, de changer, de faire demi-tour – le plus important, c’est ton bien-être, n’est-ce pas ?
J’espère qu’on aura l’occasion de te revoir par ici. :]
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EnevaJ’avais peur d’être la plus jeune, mais je suis ravie de voir de nouvelles bouilles se montrer ! Bienvenue à toi sur ce topic.
C’est intéressant de voir une élève qui teste les réformes du Ministère. Je fais partie de la dernière promotion qui est passée par les bacs S, ES et L alors j’ai toujours été curieuse quant à ces changements. Mon frère a un an de moins, et j’ai cru voir pendant son année de Première et de Terminale que ces changements étaient un peu laborieux au début – surtout avec l’apparition du Covid.
Tu as trouvé ta vocation très jeune ! Ce n’est pas tous les jours que l’on voit ça, je dois dire. Personnellement, je me voyais encore chanteuse au collège.
Heureusement que mes sessions de chant sont réservées à la douche, je ne m’imagine pas du tout être chanteuse aujourd’hui haha. En tout cas, tu m’as l’air d’être une personne assez ambitieuse, c’est beau à voir. J’espère que tu réussiras ce concours, et tout ce que comptes entreprendre derrière. J’espère que cette ambition de changer les choses te mènera jusqu’au bout de ces études ! C’est super de voir qu’il y a des personnes telles que toi prêtes à faire bouger les choses.
Merci d’être passée ici !
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ElehannBonjour !
C’est toujours plaisant de voir des gens qui se plaisent dans ce qu’ils font – c’est à la fois rassurant et motivant. On se dit alors que si les autres arrivent à trouver ce qui leur plaît, alors pourquoi pas nous ?
C’est un bien joli métier que tu exerces. Je ne m’y étais jamais intéressée ! Je dois t’avouer que je ne suis pas surprise par les inconvénients que tu évoques, notamment par rapport à ce domaine en particulier. J’espère tout de même que, dans le futur, les choses vont évoluer en bien. En tout cas, j’aime beaucoup ta façon de percevoir le métier, je la trouve assez… poétique ? et humaine. Merci pour ton intervention, je suis ravie d’avoir pu en apprendre plus sur ton parcours !
Et oui, je dois avouer que c’était risqué de me lancer en LLCER alors que je n’avais jamais été une férue de littérature et d’histoire ! Au contraire, il est vrai que j’avais une excellente maîtrise de l’anglais – et je n’ai pu que m’améliorer depuis, tout en apprenant à aimer ces matières que je n’appréciais pas.
Je te souhaite bon courage pour la suite.
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KagahoHaha, « la jeunesse ». Coucou la belge, du coup ! :]
Je dois avouer que je suis assez perdue quant au système scolaire belge, ça a l’air tellement compliqué de mon point de vue extérieur – j’imagine que c’est forcément plus simple à comprendre quand on l’a vécu. Ce qui me marque, c’est quand tu parles de « niveau » dans l’enseignement… Je n’aurai jamais pensé qu’il puisse exister de telles différences entre différentes écoles ! En France, j’ai pu testé différents établissements et en général, comme les programmes sont les mêmes partout, on s’y retrouve assez facilement. Les seules choses qui différaient vraiment étaient les enseignants qui, forcément, n’adoptent pas forcément les mêmes pratiques. Les choses qui influaient le plus mes écoles étaient le milieu social – je voyais les différences entre les villes aux populations « délinquantes », les campagnes, etc. qui elles pouvaient influencer sur l’environnement de travail, et influer le niveau des classes. Cependant, même si les enseignants essayaient de s’adapter aux difficultés, le programme est le même pour tout le monde, alors ils se devaient de voir au minimum les mêmes choses. Après, je sais qu’en France nous avons des établissements « élites » – je ne les inclue pas dans mon explication précédente, mais je ne m’étalerai pas dessus parce que c’est un sujet qui m’énerve un peu haha.
En tout cas, je suis ravie de voir que tu t’en es sortie et que tu t’es battue jusqu’à la fin de ce parcours « chaotique », comme tu le décris si bien. D’après le témoignage de quelques connaissances en École d’Art, je crois que les expériences sont assez similaires. La théorie est toujours plus simple, car dès qu’il s’agit de pratique, les professeurs se montrent toujours plus sévères. Je dois avouer que je ne comprends pas trop cela d’ailleurs. Je comprends bien qu’ils se doivent de noter le travail des étudiants (respect des consignes, maîtrise des outils, etc.), mais j’ai toujours l’impression qu’ils cherchent quelque chose à redire. Pour avoir fait pas mal de cours d’Arts au secondaire, j’ai fait face à des professeurs qui avaient tendance à me rabaisser car nous n’interprétions pas mon travail de la même façon. Mais n’est-ce pas là le but de l’Art ? J’apprécie beaucoup l’art en général, mais je n’ai jamais été tentée de l’étudier à cause de ce genre de personnes. Merci pour ton témoignage et ces gentils conseils !
Je crois saisir la différence entre le nutritionniste et le naturopathe. Ma comparaison va être très grossière, mais c’est un peu comme le psychiatre et le psychologue – les études ne sont pas du tout les mêmes, le sujet n’est pas abordé de la même façon, en bref : ce sont deux métiers très différents, qui ont le domaine de la psychologie en commun. Ici, ça doit être similaire : le nutritionniste et le naturopathe n’aborde pas le domaine de la nutrition de la même manière, mais peuvent être amenés à se compléter ?
Du coup, je me permets de mettre tes jolis petits conseils en avant. Si quelqu’un passe par là, n’hésitez pas à vous arrêter ! @Florianne les ajoutera sur le post dédié quand elle en aura le temps. Par ailleurs, d’autres conseils y sont déjà disponibles ! :]
Les conseils de Kagaho
1. Faire des syllabus, des recherches autour du sujet en question.
2. Ne pas se mettre à réviser trop tard. Prendre quelques minutes par jour pour garder la matière au frais.
3. Prendre des pauses.
4. Utiliser des méthodes pour maximiser la concentration. Par exemple : la méthode Pomodoro.
5. Étudier avec des mots-clefs.
6. Utiliser des couleurs vibrantes, qui permettent au cerveau de mieux retenir l’information.
7. Comprendre le cours est le plus important : si vous comprenez, vous avez réussi.
8. Apprendre à gérer son stress à travers différentes pratiques. Par exemple : la cohérence cardiaque, la méditation, etc.
Merci encore pour ton passage ici.
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JueneHello ! C’est très gentil d’être passée nous partager ton expérience.
J’avais déjà fait pas mal de recherches sur la chirurgie reconstructrice (notamment pour mon TPE que j’ai fait sur le sujet suivant : « Évolutions scientifiques et médicales ». Je l’ai abordé autour des périodes de la Première et Seconde Guerre mondiale, et je dois dire que j’ai pris énormément de plaisir à faire mes recherches sur les réparations esthétiques. D’ailleurs, j’ai toujours ce TPE chez moi ¬– je n’ose pas m’en débarrasser tant j’en suis fière. J’avais notamment travaillé sur l’aspect psychologique, et c’est en partie à cause (ou grâce ?) à la société que la chirurgie maxillo-faciale a pris ampleur. Après les guerres, on reconnaissait très facilement ceux qui en revenaient et c’était assez dur pour eux : les enfants qui en ont peur, les gens qui jugent, etc. Je suis ravie d’avoir pu te lire, j’espère que tu vas pouvoir attendre tes objectifs !
Comme tu le dis, il faut « une volonté d’acier et un temps de travail conséquent » pour aller en médecine. C’est bien ce qui m’a effrayé quand j’étais plus jeune, je n’ai même pas osé que je voudrais aller en médecine. Dans un sens, je comprends tout à fait qu’il s’agisse d’une filière difficile – je n’ai pas envie que le premier venu devienne mon médecin… De l’autre, il faut avouer qu’elle est tout de même très « fermée » car même avec de bons résultats, j’ai vu des amis abandonné la médecine tout simplement parce qu’ils leur manquaient quelques places dans le classement. Malheureusement, je trouve ça dommage de devoir passer à côté de potentiels futurs médecins quand ils nous en manquent tant. Je sais qu’il s’agit aussi d’une question de moyen et de capacité à accueillir, malheureusement !
Je te remercie d’être passée par ici, au plaisir de te revoir. :]
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Je viens rapidement vous parler du concept des
flashcards que j’apprécie particulièrement, et que je ne peux que vous conseiller – évidemment, si cette méthode ne vous convient pas, libre à vous de ne pas la conseiller !
Flashcards
Si vous ne connaissez pas le concept des, voici ce que je peux vous expliquer.
Qu’est-ce que les flashcards ?
En gros, ce sont des fiches de mémorisation. Sur une carte, plus ou moins grande selon tes envies et tes besoins, tu vas écrire une question et sa réponse. Sur le recto de la carte, ta question : un mot de vocabulaire (comme sur l’exemple dans le spoiler ci-dessus), une date, une définition, une formule. Sur le verso, la réponse. Le but va être de t’auto-interroger avec ces cartes.
Quels en sont les avantages ?
Faire des flaschards est déjà une activité très enrichissante : tu apprends à isoler tes connaissances, à les rassembler. Ensuite, le but va être de les revoir régulièrement : ça ne prend pas beaucoup de temps, c’est facile et pas trop encombrant, donc tu vas pouvoir rafraichir tes connaissances de façon régulière.
Comment faire une flashcard ?
J’en profite pour vous partager une application (gratuite) qui m’aide beaucoup dans mes révisions : je l’utilise pour le vocabulaire, les dates, des auteurs, les définitions, etc. Elle s’appelle Quizlet et est aussi disponible sur le web, d’ailleurs. Si vous connaissez le concept des flashcards, et bien cette application est géniale si vous ne voulez pas gâcher de papier. De plus, elle propose différents moyens d’apprentissages.
Clique !
Un exemple qui provient de ma bibliothèque personnelle sur l’application.
Les différentes options pour l’apprentissage.
Si vous voulez une alternative à l’application, je peux vous conseiller les flashcards de la marque Oxford (ici). Tu peux les faire toi-même, à la main, si tu n’es pas fan du digitale, et elles peuvent être scannées avec une application pour les emporter partout.
Évidemment, le moyen le plus accessible est le bout de papier ! Pas besoin de grand-chose pour cette méthode d’apprentissage, et c’est ça qui est chouette.
Merci à vous de m’avoir lue. Au plaisir de vous recroiser !
"ᴡʜᴀᴛᴇᴠᴇʀ ᴏᴜʀ sᴏᴜʟs ᴀʀᴇ ᴍᴀᴅᴇ ᴏғ, ʜɪs ᴀɴᴅ ᴍɪɴᴇ ᴀʀᴇ ᴛʜᴇ sᴀᴍᴇ."Wuthering Heights, Emily Brontë