03h19

Naomi se pinça le haut du nez, le coude posé sur sa table. La fatigue cumulée commençait à se faire sentir, des tâches d'encre parsemaient son journal.
Contemplant un moment la flamme tremblotante de la bougie - dont la quasi-totalité de la cire avait fondu - la jeune femme se résolut à se lever de son fauteuil, à se changer dans le frais de la chambre, et à s'effondrer dans son lit.
La petite lueur dansa encore un moment, juste assez pour voir Naomi gromeler quelque chose dans son oreiller, remontant les draps et les couvertures sur ses membres épuisés. La pénombre s'empara cependant de la pièce bien après que la jeune femme ne s'endormît.

5h30.

Son âme quitta l'Astral, rejoignit le cocon de son enveloppe corporelle et un souffle s'expia de ses lèvres. Ses yeux papillonnèrent et lentement elle reprit conscience de sa réalité. Moody se releva doucement en frottant son visage et regarda autour d'elle. Elle croisa le regard glacial de son amant draconnique assis au bout de leur lit, les coudes sur les genoux. Le vampire leva l'œil de son livre, installé dos contre la tête du lit, sous les draps en soie.

"Salut, jolie étoile, sourit Nevra."

Lance la gratifia d'un grognement. La lunienne baissa le regard sur son corps encore brillant de petites paillettes du à son excès de pouvoir et rit faiblement en se relevant avec précaution. Elle s'avança vers l'homme au bord du lit et s'assit sur ses genoux en soupirant lascivement, les bras autour de sa nuque.

"Bonsoir mes chers maris, murmura-t-elle.
- Femme, salua Lance en emprisonnant ses hanches de ses bras.
- Tout s'est bien passé sur l'Astral ?
- Mmh... Oui. J'ai réussi à battre Scorpion à la course."

06h08

"Qu'est-ce que c'est que ce bordel ? tonna la voix grave de Lance."

Moody sursauta au centre du lit et papillonna des yeux. Elle fixa son mari puis l'espace qui l'entourait. Une dizaine de draflayels dormaient paisiblement près d'elle. La lunienne eut une mine innocente en posant une main sur son ventre à peine arrondi par sa grossesse.

"Où est Nevra ? lui demanda le dragon excédé et possessif."

La jeune femme se gratta l'arrière de la nuque. En entendant l'agitation dans la suite parentale, le vampire passa la tête hors de la pièce d'eau.

"Tu hurles toujours comme ça de bon matin ? questionna Nevra d'un ton calme.
- Pourquoi il y a tous ces draflayels autour de NOTRE femme ? Dans NOTRE lit ?."

01h28

La louve regagna ses appartements, sa journée l'avait exténuée. Elle soupira après avoir fermée la porte derrière elle, et s'étala sur son lit. Son familier dormait profondément, un sourire aborda son visage quand elle le vit se reposer paisiblement.
Le regard de l'Obsidienne se posa alors sur une lettre qu'elle n'avait pas vue en rentrant. Elle l'attrapa et découvrit son contenu. La lettre indiquait une proposition de mission signée par Lance.
S'il compte communiquer avec moi de cette façon, tant mieux, ça m'arrange.

Soudain, quelqu'un toqua à sa porte. La jeune femme alla ouvrir et tomba nez à nez avec le vampire. 

"- Bonsoir, je t'ai aperçu au loin et j'espérais que je pouvais venir échanger quelques mots. On ne discute plus beaucoup toi et moi depuis quelques temps...

Elle lui sourit et engagea alors :

- C'est vrai que ça fait longtemps qu'on a pas prit le temps de discuter un peu.. allons nous balader."

Elle passa le pas de sa porte, et laissa la lettre de mission tomber sur le sol de sa chambre.

"- J'espère que je ne te dérange pas pour autant ?
- Non, je viens justement de recevoir une lettre de mission par celui qui me sers de chef.

Le vampire avait bien connaissance de la relation problématique qu'elle avait avec son supérieur.

- Mais il me semble que tu reviens justement de mission ?
- Oui en effet, il me charge de travail comme pas possible ces derniers temps, mais cela ne me pose aucun problème. Tu sais à quel point ça me fait du bien d'être loin du QG et d'éviter de croiser certaines personnes..
- Je sais, mais il faut aussi que tu puisses souffler un coup de temps en temps. Je peux lui en parler si tu veux."

Elle lui sourit.

"- Pour rien au monde je t'en prie. Je t'assure que cela ne me dérange absolument pas d'enchaîner les missions."

Les deux amis continuèrent de marcher vers les jardins, tout en discutant d'autres choses.




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09h03

Moody croisa les bras au-dessus de son ventre arrondi, la mine contrariée. Au loin, Lance parlait avec une femme et il arborait un sourire discret. La lunienne contracta ses mâchoires lorsqu'un draflayel se posa sur son épaule. Une odeur boisée s'empara de ses narines et une voix calme résonna à son oreille, légèrement moqueuse:

"Tu veux qu'on le ramène vers toi avant que tu n'étripes cette pauvre femme ? questionna l'homme dans son dos.
- Caresse bien mon ventre, Valky, répondit-elle d'une voix sèche."

La cadet de Lance ricana et s'empressa de passer sa paume calleuse sur le tissu en soi de son kimono qui camouflait à peine la rondeur de la future vie. Aussitôt le futur père releva la tête en alerte et fronça les sourcils en voyant les deux comploteurs. Moody arqua un sourcil de manière condescendante, l'air de dire "reviens ici tout de suite, mâle."

20h21

La jeune femme venait de finir de se préparer, elle se sentait séduisante dans cette tenue. Elle sortit, et referma la porte de sa chambre derrière elle. La louve s'avança alors dans le couloir, afin de se rendre à la cantine. Sa tenue reflétait une élégance certaine, et ses bijoux en or ajoutaient un charme à son apparence. 

Sa queue balançait gracieusement dans son dos, mais s'arrêta nette lorsqu'elle aperçut une autre silhouette qu'elle ne supportait pas. Ce n'était pas son chef cette fois, mais un blond aux cheveux natté et à l'allure de vieux sage. Il croisa le regard de sang de la jeune femme et prit une direction différente. L'Obsidienne n'avait que du mépris à son égard, elle le considérait comme un traître et un être indigne, pathétique. Elle soupira en le regardant s'éloigner.

Elle atteignit enfin l'entrée de la cantine et son regard s'adoucit lorsqu'elle aperçut le dos du vampire. En s'avançant vers lui, il se retourna vers elle; Nevra avait sentit sa présence. 

"- Bonsoir, j'espère que je n'en ai pas trop fait ahah. Plaisanta t-elle.
Le vampire observa la jeune femme de haut en bas.

- Bonsoir Enyleïs, tu es ravissante." Il mima une petite révérence et l'invita à s'assoir à leur table.

Quelques regards interrogateurs se tournèrent vers eux, tandis que certaines chuchotaient des messes bases.

"- Tu vois, je savais que ça allait se passer ainsi. Je dîne avec l'homme le plus convoité de la garde d'Eel après tout.
- Ahah, et donc je n'ai plus le droit d'inviter ma meilleure amie à dîner alors ? Fais abstraction de ce qui nous entoure et parle moi plutôt de ta journée." Déclara t-il avec un sourire rassurant.

L'Obsidienne se redressa un peu sur sa chaise et commença alors à discuter avec son ami de toujours.





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08h39


Moody s'étira paresseusement. Leurs grand lit conjugal était froid. Beaucoup trop froid. Elle en frémit de dégoût et se redressa dans les draps, balayant ses cheveux en arrière. Un soupir triste lui échappa. Depuis combien de temps n'avait-elle pas était câlinée dès son réveil ?

Ses orbes vairons se posèrent sur Munin qui venait d'atterrir à ses pieds en croassant. La lunienne tendit la main vers la ptérovorcus et effleura son plumage du dos de ses doigts. En voilà une chanceuse, pensa-t-elle jalousement.

06h32

"Un grand dragon comme toi ne devrais même pas réagir comme ça à la vue d'un médicament, railla la lunienne en fixant son mari torse nu."

Pour toute réponse, Lance lui grogna après. Moody haussa un sourcil d'un air condescendant et s'approcha de lui.

"T'es complètement fiévreux sale lézard de glace, alors t'es prié de me laisser faire, gronda-t-elle.
- Ton médicament est immonde ! rétorqua l'homme transpirant.
- C'est pas fait pour être bon. C'est pour te soigner."

Elle leva les yeux au ciel et saisit fermement la mâchoire du dragon pour lui fourrer une cuillère dans le fond de la gorge.

"Avale, ordonna-t-elle."

Un éclat malicieux brilla dans le fond du regard céruléen de son amant. Moody sentit ses lèvres s'ourler au coin de ses lèvres.

"La fièvre te monte vraiment à la tête." commenta-t-elle.

21:59


— Et si je me transformais en draflayel, tu m’aimerais toujours ?

Nevra avala de travers, ses paupières s’ouvrirent immédiatement et il baissa la tête vers la semi-lorialet. Qui elle était bien trop occupée à battre des cils, une moue sur son visage.

— Meïaah..

— Eh. Répond moi vampire. Le menaça-t-elle.

Sa moue toute abattue laissa place à une expression plus colérique, ses sourcils se froncèrent alors qu’elle tentait d’intimider le vampire. Il sourit légèrement, tentant de comprendre d’où pouvait bien venir cette question farfelue, mais à la place il répondit:

— Eh bien oui.. j’imagine oui.

— J’imagine ? Sa voix prit un ton grave.

Nevra ne put retenir son rire et elle tapa, paume contre son torse en grognant avant de se retourner pour se mettre dos à lui. Son bras emprisonné par sa tête blonde, l’homme se plaça sur le côté pour glisser sa main libre sur son ventre.

— Vieux vampire. Bas les pattes ! Gronda la jeune femme en se débattant légèrement sous les ricanements de son copains avant de grimacer lorsqu’une crampe au bas ventre l’atteint.

— Je t’ai fait mal..? S’inquiéta le vampire et elle secoua sa tête négativement. Il se pinça les lèvres entre elles. Ce sont tes douleurs mon ange ?

— Oui… Couina-t-elle, les larmes aux yeux. Hmpf.. désolée je m'emporte pour rien. Ce sont mes menstrues.

Nevra soupira d’empathie avant de l’attirer contre son torse. Sa main se posa sur son ventre, où il sentit la fin de sa cicatrice au flan et il se mit a faire de légers mouvements, pour la soulager. Meïaah, tendue dans ses bras, décontracta quelque uns de ses muscles pour le laisser faire, puis ferma les yeux.

— Que tu sois Meïaah ou n’importe quelles autres créatures je t’aimerais toujours.

L’homme déposa un baiser sur sa tempe et elle soupira de satisfaction à sa réponse, avant de pousser ses fesses en arrière contre lui, pour raccourcir le peu de distance qu’il y avait déjà.

5h52

Ses cheveux violines étaient éparpillés autour d'elle, manquant de gêner ses deux maris endormis contre son corps à moitié dénudé. Ses yeux vairons se tournèrent vers la nuit sans lune. Ce qu'elle détestait ces nuits de Nouvelle Lune. Elles étaient angoissantes et l'empêchaient de dormir convenablement.

Moody posa une main sur son ventre. Au moins, se dit-elle. J'ai survécu à ce rite avec Hécate.

20:11

Laenah déposa sa dernière fiole sur son plan de travail dans un dernier soupire, elle avait passé la journée à préparer le poison qui couvrait ses flèches lorsqu’elle était sur le terrain.

C’était l’heure d’aller à la cafétéria pour se régaler du bon menu qu’avait préparé le chef pour ce soir. La jeune femme arrangea sa chevelure rose et observa sa végétation naturelle couvrant son corps. Elle devait les arroser, il ne faisait plus aussi froid à présent.

La porte du laboratoire s’ouvrît et laissa place à son amant le bleuet. Ezarel arborait un grand sourire, ravi de voir sa femme.


— On va manger ou tu comptes te nourrir des potions sur les étagères ? Au dessert c’est beignets au miel !


La jeune femme gloussa en courant vers lui.

17:30

À peine réveiller de sa nuit (ou plutôt sa journée), Estanith s'étire et se laisse aller à ce moment de calme, entre les songes et la réalité.

Puis, elle se décide à sortir de son lit, pour aller profiter de sa baignoire et avoir une belle peau douce. C'est très important dans son métier ! Elle en profita pour refaire son vernis avec minutie, chose qu'elle apprécie grandement.

Ensuite vient le temps de l'habillage et du travail. Comme chaque soir. 

17h57

Leetchy ramassa une dernière fleur. Sa cueillette avait été fructueuse et elle avait tous les ingrédients qu'elle était venue chercher. Elle avança dans les bois jusqu'à un endroit plus dégagé et s'installa dans le creux d'un tronc. Elle appréciait particulièrement la lumière de la forêt à cette heure et huma l'air sec d'une fin de journée ensoleillée.

23h20

Moody s'assit à la fenêtre, sous les rayons de la Lune, prête à prendre son bain de lumière. Sa peau frémit de plaisir et se mit à scintiller légèrement.
Ce que Soleil avait été horrible avec elle aujourd'hui, il lui avait laissé des traces grises sur le corps, et elle détestait cela à l'instar de ses maris.

·.··.*·..Théanore..·*.··.·
3h28

Théa pris une grande respiration en contemplant le reflet de la lune sur l’océan. C’était encore très étrange pour lui de constater à quel point l’air salin parvenait à l’apaiser. Pourtant, il en était venu à chérir ces moments de solitude, loin du murmure de la cité au-dessus des falaises. Ce n’était pas comme avant, et pencher sur la balustrade de son bateau, il n’arrivait certainement pas à se projeter dans le passé, mais c’était tant mieux.
Ici, avec le doux roulement des vagues, la brise légère et le discret bruissement de l’eau sur la coque, tout semblait… paisible. Presque à l'abri des catastrophes. Une bulle de sécurité, l’espoir qu’un jour, ce pourrait être à nouveau ce qui bercerait son quotidien.

« Des nouvelles de la prochaine mission? »

Le capitaine ne sursauta même pas. Il avait senti l’autre arriver, comme si le décor avait retenu son souffle en sachant que la paix du moment allait être balayé. Il se retourna pour observer l’homme masqué qui se tenait désormais sur son pont, lui rappelant le prix à payer pour le calme auquel il aspirait. Il ne pourrait jamais se reposer tant que les coupables n’auraient pas payé, ne pourrait jamais laisser partir les fantômes qu’ils trainaient dans son sillage, étouffé par la culpabilité du survivant.

Oh oui, Théa de Nulle part n’hésiterait pas une seconde à mettre le monde à feu et à sang pour que Théanore de Valhena et tous les siens puissent reposer en paix.


@  A  s  ï  o  l

11h46

Ivicy s'entraînait sur le ponton sous un soleil brûlant. Des perles de sueur perlait sur son front et mouillait un peu plus sa frange déjà bien collante. Elle élança son bras en avant pour la centième fois et son estomac gargouilla. Toutefois, la délicieuse salade de poulpe qui l'attendait trois cent marches plus haut devrait attendre. Armée de son sabre, elle se retourna et para une attaque imaginaire avant de planter sa lame dans le vide. Les bambous sifflèrent et une brise salvatrice lui apporta un peu d'air. Il ne lui restait plus que cinquante mouvements à effectuer avant de rassasier son estomac mécontent.

15h14

Leetchy se dirigea vers les cachots la mine sombre, elle savait d'avance que la prochaine heure serait désagréable. Ils avaient enfin intercepté un membre de la triade qui pratiquait le commerce noir de familiers. Il fallait déterminer son niveau hiérarchique et tenter de lui soutirer un maximum d'informations pour faire cesser au plus vite cette pratique infecte. Elle retrouva Karenn devant la cellule avec qui elle allait faire l'interrogatoire. Elle arborait un sourire cruel. Leetchy se demanda dans quel état finirait le purreko s'il ne répondait pas correctement aux questions.

20h18

Son ventre gronde si fort que tout tremble, et se répercute dans ses oreilles qui ne perçoivent plus les sons. Liaal retrousse son nez parsemé de tâches de rousseurs et plonge sa main dans sa poche pour saisir un petit caillou blanc. Ca fera l'affaire, se dit la nyxe. Elle lève sa trouvaille, la porte à sa bouche et un coup sur son poignet lui fait perdre son délicieux caillou.

Ses yeux verts se tournent vers la raison de cette perte et fusille Ahst, près d'elle, sous sa forme démoniaque.

"Sois patiente ! Le gibier est en train de cuir, le réprimande-t-elle en agitant ses doigts pour se faire comprendre."

Liaal lève le majeur en guise de réponse, ronchon et irritable quand son ventre la tiraille.

·.··.*·..Ivana..·*.··.·
2h40

Il est tard. Ou plutôt très tôt. Mais ça n'a pas d'importance. Ivana replace doucement la couverture d'un patient et continue sa ronde pour s'assurer que tous les résidents de l'infirmerie vont bien.

La nuit, tout est très calme. Le tumulte de la journée s'est apaisé, elle peut enfin respirer. Elle croise le regard d'Eweleïn qui est de garde et qui ne dort pas non plus. Elles échangent un doux sourire. L'infirmière la sermonne, lui disant qu'elle devrait se reposer, mais Ivana secoue la tête.

Eweleïn n'est pas vraiment en colère, Ivana le sens bien. Ce n'est pas la première fois qu'elles ont cette conversation et certainement pas la dernière. Ivana a beaucoup de mal à se réadapter à la vie à Eel après avoir été absente si longtemps, mais l'infirmerie est définitivement l'endroit où elle se sent le mieux. Elle ne se sent pas de trop, elle a l'impression de pouvoir aider et se sent appréciée. En vérité, ce sont peut-être plus les gens que l'endroit qui font la différence, mais pour l'instant, Ivana ne s'en souci pas et continue sa ronde.


@  A  s  ï  o  l

10h55

Leetchy s'étira dans son lit, les yeux toujours fermés. Elle voyait la luminosité à travers ses paupières clauses. La sentant bouger, un museau vint lui renifler le visage et lécha sa joue. Elle sourit de contentement, profitant de sa journée de repos au maximum. Toujours sans ouvrir les yeux elle réfléchit à son planning à venir : aller contenter son estomac, se balader dans le parc avec son familier, et pourquoi pas aller flâner au marché.
Après un bâillement sonore, elle se retourna dans son lit et se rendormit encore quelques minutes.

11h57

"Allez, du nerf la lunienne encore cinq kilomètres à parcourir, crit Lance devant elle.
__ Tu sais ce que t'es ?! Rétorqua-t-elle avec autant de voix. Un dragon tyran ! J'ai des petites jambes."

Et même si Moody rechignait, elle adorait ce genre de moment avec son mari car ils étaient enfin tous les deux. Elle savait pertinemment qu'après ce marathon, il se chargerait de la masser en profondeur et la lunienne ne dirait jamais non à un massage de la part de cet homme... Avez-vous vu ses grandes mains ? Moody eut l'air rêveur et redoubla d'ardeur pour réduire la distance entre eux.

13h28

Ivicy se retourna et planta sa lame dans le vide avant de s’allonger sur le ponton. Sa poitrine de souleva au rythme de sa respiration saccadée. Son rythme cardiaque ralentit et lorsqu’il se stabilisa, elle attrapa sa serviette et essuia son front et sa nuque. Aujourd’hui son estomac la laissait en paix. Elle quitta donc la chaleur du bois pour la fraîcheur de la forêt et s’enfonça en son cœur. Direction les sources chaudes ! Arrivée devant les bassin fumant, Ivicy se déshabilla et la chaleur dévora ses orteils à peine immergés. Elle s’allongea contre un des rochers et ferma les yeux. Tous ses muscles se détendirent. Il n’existait rien de plus agréable après un bon entraînement.