Dernière modification par Naora (Le 09-10-2021 à 22h25)

Té bel je prends

Ten fucking years.

Dix années.Voilà Ten'Ra dix putains d'années après sa démission au sein de la garde d'Eel.Dix années qu'il avait décidé de tout plaquer pour aller refaire sa vie ailleurs, en compagnie de ses trois mères adoptives.

Le renard avait longuement réfléchi avant son départ, ne laissant que derrière lui une amitié. Un fort lien qu'il avait loué avec un certain elfe en la personne de Rokunn.
Cela faisait depuis bien dix ans qu'ils entretenaient une relation épistolaire, s'envoyant très régulièrement des lettres pour se donner des nouvelles.
Il arrivait parfois à son ami le prince de lui envoyer quelques présents, pensant à lui très souvent.
Dix ans à s'envoyer des lettres. Voilà que Ten'Ra venait d'avoir trente ans. Il se sentait déjà âgé mais redoutait le coup de vieux qu'il se prendrait lorsqu'il reverrait Rokunn.

Ils ne savaient même plus à quoi l'autre ressemblait, s'étant mis un point d'honneur à se laisser la surprise pour une rencontre des année plus tard.Et les voilà.

Les deux vieilles connaissances avaient mis quelques temps avant de se décider. Le renard avait terriblement hâte de voir à quel point son petit protégé avait grandi, mais il était aussi partagé par une profonde angoisse.
Peut-être qu'en dix ans il avait changé, mais son anxiété demeurait toujours.
Elle venait le ronger, lui faire se poser des questions inutiles afin de le faire paniquer.

C'était énervant mais c'était ainsi. L'homme avait au moins eu le mérite d'affirmer pouvoir se sentir mieux psychologiquement depuis qu'il avait quitté Lance.
Même s'il avait toujours défendu hardiment son ami face à son ex tempétueux, Ten'Ra avait eu également son lot de galère avec l'homme masqué.
Il l'avait tellement aimé. Le métisse s'en écœurait presque rien que de repenser à ce grotesque personnage.

Rendez-vous à  quinze heure dans la taverne du village de Périlimar, un trou paumé dans lequel logeait Ten'Ra depuis quelques temps. Bien évidemment qu'il comptait s'en aller, mais peut-être que cette fois il ne serait pas seul. Rokunn lui avait proposé de profiter de ses congés pour faire un bout de route avec lui, passer quelques temps ensembles jusqu'à la prochaine escale du renard.

Le renard avait toujours tendance à être en retard, même après dix ans il avait gardé cette furieuse habitude.
Cela n'avait nullement étonné l'elfe qui attendait déjà depuis un quart d'heure, le cul vissé sur son tabouret une chope d'hydromel à la main.

Le rouquin avait d'ailleurs eu un mal fou à le reconnaître : Il avait grandi de bien trente centimètres, venant le surplomber d'environ une tête de plus. Ses traits étaient devenus plus dur, perdant de leur féminité d'antan. Sa belle chevelure quant à elle n'avait pas tellement changée, ne serait-ce que Rokunn portait maintenant la coupe longue, rasée sur les côtés.

Un rictus se dessinait sur le visage du basané, trouvant ironiquement que son ami était devenu plus à son goût.
Cependant, au niveau caractère il ne semblait pas avoir changé : Il était toujours autant mou et affectueux.
Cela ne dérangeait pas Ten'Ra, accueillant avec gaieté son étreinte.

- Tu m'as tellement manqué ! Je suis si heureux de te revoir Ten !

Son ami semblait radieux malgré les larmes qui lui coulaient sur les joues : une bonne nouvelle après l'avoir connu pendant des périodes sombres de sa vie.C'était s'il sentait une partie de lui-même revivre.

Ten'Ra avait sangloté un peu durant leur étreinte, mais cela il ne l'avouera jamais.
Ainsi les deux camarades commençaient déjà à discuter, alcool se déversant dans leurs gosiers et commérages à tout va entre deux histoires racontées un cigare cloué au bec.

Dix putains d'années à se raconter et beaucoup d'amour à se donner.

Dernière modification par Rokunn (Le 09-10-2021 à 22h20)

Ayooo baby gorl, are you lost ?


13:15 -

Names.

Achillas.

Ce nom hantait depuis toujours Vassago.
Il lui évoquait un passé idéalisé au possible auquel il ne cessait de repenser emprunt d'une profonde mélancolie.
Achillas avait été son grand frère, une figure d'admiration telle qu'il y repensait souvent. Suivi éternellement par les images qu'il parvenait encore à se remémorer.

Son deuil, il ne l'avait jamais réellement fait.
Le camard ne faisait qu'enfoncer ses peines dans ce qu'il se représentait comme un coffre dont il aurait volontairement perdu la clé.
Revoir la meurtrière de son aîné n'avait rien arrangé, forçant l'ouverture de son jardin secret.

Mause.

Celle qui lui avait arrachée son frère.
La cavale le perturbait.
Sa vue lui faisait se tordre ses entrailles.

Mause reprenait fidèlement les traits du défunt frère de Vassago, comme si elle les lui avait volés.Son image était l'une des choses qui rebutait le plus le tʁasíen : il souhaitait réellement se venger pour rendre honneur à son Achillas adoré. Et pourtant, tuer Mause reviendrait à détruire définitivement les derniers vestiges de son adelphe.Quelque chose auquel il se refusait catégoriquement.

La peine le rongeait mais il ne le montrait jamais.
Personne n'avait besoin de le savoir.
Et pourtant, malgré ses faux semblants quelqu'un semblait avoir remarqué son profond mal-être.

Rokunn.

Un petit elfe dont l'oracle avait fait connaissance il y a déjà de cela quelques temps.
L'image d'un petit être fragile, torturé lui aussi mais arrivait toujours à le faire sourire.
Ah qu'il aimait sa compagnie. La vie devenait soudainement plus rose.
Ils ne formaient pas vraiment un couple mais se plaisaient mutuellement, passant parfois des moments transpirants le romantisme blottit dans les bras de l'autre. Il n'y avait qu'avec ce prince que le tʁasíen s'autorisait à autant de niaiseries.
C'était idiot mais ils se rassuraient mutuellement en plus de partager des rapports intimes.
Les attaches s'étaient faites assez naturellement pour deux hommes qui ne souhaitaient pas s'amouracher.
Le cœur a ses raisons que la raison ignore.

Tous ces noms n'étaient que des mots que l'on plaçait sur des identités floues. Des représentations parfois imaginées que l'ont se faisait des autres.
Des noms qui marquaient différemment dépendant de celui qui les prononçaient.

Un frère, une ennemie, un amant.

PS : Rokunn est un homme, vous connaissez la chanson.

EDIT Down (13:37) -
Merci pour ton texte Moody.

Dernière modification par Rokunn (Le 10-10-2021 à 13h37)

Dernière modification par Moody (Le 10-10-2021 à 15h10)

J'ai eu une idée. Je te réserve.

And the movie was a real turnip.

Feuilleter les pages de son script avant de se prendre le chou à l'apprendre par cœur. Rezphine grimaçait au fur et à mesure que sa lecture avançait.

Une lunienne aux capacités hors-norme, capable de produire des trous noirs pouvant aspirer une planète entière en l'espace de quelques secondes et qui savait parler aux blackdogs. Cela sonnait bien sur le papier. La demoiselle aimait bien cette idée de femme forte qui malgré les traumatismes savait rester forte et entourée par les siens.

Cependant sa tête ne fit que se décomposer en approfondissant l'analyse de son texte.

- Comment ça, elle meurt ?! D'une manière aussi naze en plus ! Non mais je rêve, c'est quoi cette merde ? Les scénaristes ont vraiment de l'urine dans leur caboche, c'est pas possible... avait soudainement hurlé Rezphine en jetant son livret sur la table basse.
Elle grommelait dans sa barbe, sa cachant le visage dans son cardigan après s'être rendue compte que ses collègues la fixaient.

Il y avait aussi ce gamin aux cheveux décolorés, assit bizarrement sur son sofa.

- J'vois pas le soucis, c'est marrant les persos qui meurent...

L'actrice haussait un sourcil, bien trop piquée pour tenter de comprendre l'ironie dont faisait preuve l'adolescent.

- ... Jay, c'est ça ? Tu ne comprends pas. Ce script est vraiment à chier ! Tu n'as qu'à le lire pour te faire un avis... Je compte aller en parler avec les scénaristes de toute manière, c'est n'importe quoi... Moody ne peut pas mourir ainsi...

Le petit gars s'empressait alors de prendre le manuscrit, enfilant ses lunettes d'une manière exagérée avant de se mettre à un exercice de  lecture.

- ... C'est vraiment de la merde, ouais. Je confirme.
Pourquoi une chute la tuerait ? C'est idiot.

Ici aussi, Jay parlait ironiquement. Mais puisqu'il semblait aller dans le sens de "la Moody girl", pourquoi se poser des questions ?

- Tu vois ! Ce film n'est vraiment qu'un navet. Heureusement que je suis bien payée sinon j'aurais déjà quitté le plateau depuis longtemps.

Elle qui rêvait des tapis rouge , Rezphine devrait juste se contenter de la moquette pour un moment...

PS : Rokunn est un homme, vous connaissez les pronoms :rolleyes:

Dernière modification par Rokunn (Le 10-10-2021 à 14h08)

Dernière modification par Aespenn (Le 13-10-2021 à 21h24)

Comme une envie de te réserver très cher.

Balade à Demeter

"Et toi, t'en penses quoi?" lança la blonde en baissant le regard vers le Purrekos à ses pieds.

Le petit félin porta sa patte à sa gueule, intrigué par toute cette lave autour de lui. La guerrière lui adressa un tendre sourire.

"Ne t'en fais pas. Si tu as chaud aux pattes, je peux toujours te porter."

Le chaton leva le visage vers elle, les yeux ronds, pétillant avec envie. Un faible miaulement lui échappa. La jeune femme ricana en s'abaissant à sa hauteur pour le déposer sur son épaule.

Ce n'était pas ce qu'il y avait de plus commun... Se promener à Demeter avec un Purreko.

Edit bas: Merci du fou rire, je garde ce texte précieusement ♥

Dernière modification par Moody (Le 12-10-2021 à 13h12)

Dernière modification par Intissar (Le 10-10-2021 à 21h29)

Deux heures que je me tâte à te réserver zebi...
Je vais t'écrire une suite à mon précédent texte si cela ne te gêne pas.

Grab my lips.

Ouvre mon torse et mange mon cœur.
Des paroles qu'Intissar avait prise au pied de la lettre.Sa silhouette gracile lui avait permit de se frayer un chemin à travers les barreaux de la cellule.

Lance attendait à genoux, sentant sa dernière heure arriver. Cette posture était pour lui un geste de soumission totale devant l'humaine qui l'accablait de reproches.
Il attendait qu'elle ne daigne abattre sa dague sur lui, fermant les yeux sans la moindre once d'hésitation : Il était prêt à mourir si cela pouvait apaiser l'âme de la brune.
Bien que l'alchimiste ait mimée avec son arme une prise d'élan, Intissar avait senti toutes ses forces l'abandonner au moment de toucher le criminel.

Sa dague glissait doucement de ses doigts, tombant sur le sol froid et métallique de la cellule dans un fracas. Rapidement suivie par la dame qui avait manqué de s'écrouler sur place.
Elle pleurait, couvrant son visage de ses mains gantées.
Intissar refusait qu'on puisse la voir ainsi.
Sa fierté, elle l'avait perdue. Jetée dans les eaux troubles de cette caverne humide.

- Crétin...

La volonté de tuer Lance, l'absynthe l'avait eu. Mais pourtant, malgré toute la détermination du monde elle ne semblait pas fichue de récupérer son arme pour achever son ennemi.

Valkyon lui en avait empêché.

Elle l'avait sentie. C'était comme si il lui murmurait de ne pas trop en lui en vouloir.La vengeance, ce n'était pas ce qu'il aurait voulu.Valkyon avait toujours été un personnage profondément altruiste. Son cœur était si pur qu'il n'avait ressenti aucune rancœur contre son frère au moment de se faire achever.Aucune.Il avait accueilli son destin à bras ouverts dans le but d'accorder à son grand-frère une rédemption.
Son sacrifice était loin d'être vain, cependant Intissar peinait à le reconnaître.

L'absynthe venue écraser son front contre l'épaule du dragon de glace, sanglotant toujours. Ses genoux étaient salis par la poussière et la crasse mais elle s'en fichait.Lance n'osait pas la toucher, la laissant juste attraper son corps affaibli pour qu'elle puisse le serrer.
La brune cherchait à se rattacher aux peu de choses qui lui rappelait encore Valkyon.

- Je te hais, je te hais tellement... qu'elle ne cessait de murmurer, l'angoisse ne l'ayant pas encore quitté.

La passivité du basané l'énervait. Il ne disait rien, ne bougeait même plus. Il se laissait malmener, lui qui pourtant était du genre à défendre hardiment sa croute. Dans un élan de colère, Intissar lui avait attrapée le col. Ses yeux encore humide des larmes qu'elle avait versée et une laide grimace greffée sur le visage. Plus elle le regardait, plus elle semblait partagée.
Que voyait-elle donc ?Lance ? Un meurtrier ? Le meurtrier de son amant ?

Valkyon.Elle voyait en lui Valkyon.

L'alchimiste lui avait soudainement prit le visage entre ses mains blessées pour l'embrasser.
Ses regrets, sa colère, sa tristesse. Elle avait mis toutes ses émotions dans son baiser.

Avant même que Lance n'ait eu le temps de réagir, la demoiselle avait prise la fuite.
Plus jamais elle ne pourrait regarder le prisonnier de la même manière. Lui en voulait-elle vraiment ? Où projetait-elle sa frustration et ses envies sur cette figure presque interdite ?

Elle n'en savait rien et ne voulait pas savoir.
Laissant aussi le basané dans la plus profonde des ignorances...

PS : Rokunn est un homme, vous connaissez la chanson.

EDIT Down 21:27 :
Les textes tristes sont les meilleurs krkrkr I love it !
merci Ghi <3

Dernière modification par Rokunn (Le 10-10-2021 à 21h27)

Ce fut avec une ambiance plutôt mélancolique que j'ai écris sur Rokunn, j'espère que tu ne m'en veux pas

Spoiler (Cliquez pour afficher)

« Rokunn.. »
Cette voix résonnait dans sa tête, le tirant d’un sommeil atroce dans lequel il était enfermé depuis maintenant quelques heures. L’elfe transpirait à grosse gouttes, coulant vers sa longue chevelure d’ivoire étalée sur son oreiller qui le soutenait toute les nuits. Mais ces gouttes n’étaient véritablement plus de la sueur désormais, elles étaient des larmes. Des larmes qui vinrent chasser cette odeur de sueur qui, bien que sienne, le dégoutait, le faisant se lever d’un seul coup après ce terrible cauchemar qui n’en était pas totalement un. Voilà des nuits qu’il faisait ce rêve, ce rêve où il entendait une voix bien trop familière l’appeler, lui implorer comme pardon mais d’un air faux. Cet air faux qui le brise, qui le brise encore aujourd’hui à travers un simple souvenir flou. Ses frêles mains posées sur ses genoux nus, sa chevelure blanche tombant devant son visage, l’elfe tremblait, ne sachant quoi penser, ne pouvant plus dormir par peur de l’entendre à nouveau.

Le sommeil n’était plus ce refuge doux et agréable.
Non, il était devenu l’enfer sur terre.

La lueur sélène éclairait cette chambre bien trop vide de vie. Cette lumière vint titiller le regard de l’homme qui redressait son visage, rabattant d’un geste soudain sa chevelure en arrière, en profitant même pour l’attacher en une queue de cheval, dégageant son visage d’éphèbe creusé par des larmes qu’il ne voulait plus voir dans un miroir.

Tout cela paraissait bien triste, Rokunn, car tel était son nom, menait une vie des plus tumultueuse. Après-tout, n’était-il pas normal de se sentir au plus bas lorsque sa plus grande faiblesse vient nous confronter de plein fouet ? Néanmoins, l’amour n’est pas la faiblesse de tout le monde, mais elle est celle de Rokunn.

Une faiblesse qui lui coûte cher, qui lui coûte toutes ces nuits perdues à se réveiller en sueur, se détester soi-même pour des actes du passé, des actes qui ne valent plus rien maintenant. Car le passé reste le passé. Mais pour Rokunn, cette phrase n’est qu’insignifiante. Comment peut-on oser lui dire que le passé n’est que le passé alors que nul ne vit la douleur qu’il endure? Quel degré d’hypocrisie peut-on déceler dans ceux qui, au lieu de l’aider à surmonter ses démons, ne lui conseillent que d’oublier et d’aller de l’avant.

Peut-être que pour certains, c’est bénéfique. Pour Rokunn, non.
Et encore une fois ce soir, le sommeil ne sera pas son refuge pour oublier ces souvenirs cruels.

Dernière modification par Ghisarma (Le 10-10-2021 à 20h46)

Meh, j'ai le droit je lui ai demandé.
Je réserve, me tapez pas ksksks.


TW ? : Crise d'angoisse, sensation de noyade.

No one can hear when you scream.

Etouffer dans le flot de ses sentiments, se représentant son propre état d'esprit comme un océan aux vagues tumultueuses.
Dans la tête de Ghisarma, c'était clairement la tempête.Respirer devenait dur, garder la tête hors de l'eau ne s'avérait pas non plus être quelque chose d'évident.
De l'aide. Elle avait besoin d'aide.

Il arrivait parfois à la fenghuang d'être victime de crises d'angoisse. Elles arrivaient peu souvent mais avaient comme caractéristique d'être violentes en plus de se déclarer sans crier garde.Cette fois-ci, la louve était à l'infirmerie : Contrôle de routine pour la jeune demoiselle afin de recevoir son traitement contre ses allergies.

Alors qu'elle discutait avec Ewelein, la jeune femme s'était mise à ressentir comme des palpitations. Son cœur cognait douloureusement, ne faisant qu'alimenter  davantage ce sentiment d'insécurité grandissant.
Elle enchaînait les coups de chauds, se ventilant désespérément avec l'aide de son épouvantail. Pourtant, du point de vue de son interlocutrice il faisait pourtant frisquet. Ewelein ne semblait pas comprendre les réactions en chaînes qui se jouaient dans le corps de sa patiente, l'observant fixer le vide d'un air interdit.Ghisarma avait l'impression qu'elle pourrait tomber, bien que pourtant assise sur un des lits de l'infirmerie. Elle se tenait fermement aux draps, suant à grosses gouttes.Tout ce qu'elle voyait n'était que la scène de l'abandon de Lance. Il l'avait laissé il y a déjà quelques années, ce à qui la louve n'avait pas supporté leurs séparations.

Inconsciemment, elle avait enfouie ses mauvais souvenirs au plus profonds de son crâne : sur le cours terme elle avait peu souffert, vite oubliée. Mais il y avait également la mauvaise face de la pièce : La réminiscence.

Furieuse, inattendue, empoisonnée.

Elle se souvenait très vaguement de cette journée, bien que certains mots l'ait à jamais marquée.

« NE TE MET PAS EN TRAVERS DE MA ROUTE GHISARMA ! »

Son nom.
Son propre nom résonnait dans sa tête alors que son infirmière tentait de la sortir de sa torpeur.

- Ghi' ! Tu m'entends ?! Ghiiii ! qu'elle lui avait presque hurlée dessus, sortant la fenghuang de sa transe dans un sursaut.Elle regardait Ewelein l'air troublée, détournant le regard frapidement pour que jamais elle ne puisse à nouveau la surprendre dans un état pareil.

- Je... Je vais bien. qu'elle avait spontanément répondue. On l'avait crue. Ainsi l'elfe retournait à son examen de routine sans se poser plus de question.

Mensonge.

Ghisarma n'était qu'une menteuse.
Elle avait toujours menti, notamment concernant le cas de Lance mais on la croyait toujours.Elle s'enfonçait dans une culpabilité telle qu'elle ne cessait de s'auto-ronger.

Personne ne l'entendait quand elle criait.

PS : Rokunn est un homme, vous connaissez la chanson.

Dernière modification par Rokunn (Le 10-10-2021 à 21h25)