Yoink ! o/
Bravo à Uchū pour sa victoire !
Ayor
Derrière son masque aux dorures intriguantes, les lèvres du Barde te murmurent ce nom. Et, dans ton esprit, l'écho de ces syllabes dessine l'image d'une silhouette nouvelle ; celle d'un lion à la crinière bleutée, d'une divinité cachée dans l'air gelé des nuits désertiques, dont la fourrure réchauffe ceux qui savent dompter ses instincts, mais dont les crocs d'ivoire dévorent les insolents qui osent arpenter son territoire sans y être invités.
Quand le désert avance,
C'est la vie qui s'en va,
La faute à pas de chance
Ou Dieu qui nous foudroie ?
Non, petit ange, car tu sais bien
Que les Dieux n'ont que faire de choses comme nous.
Ils aiment voir les larves que nous sommes
Brûler sous le soleil de l'Aride.
Et le désert avance
Plus personne n'y croit
C'est notre déchéance
L'impossible combat.
Et ils oublient souvent que le jour n'est qu'un masque
Pour le prédateur qui se cache dans l'ombre,
Celui dont l'oeil aux reflets lunaires
Gèle le sable sur lequel nous dormons.
Alors Dis-leur que la nuit tombe
Sur cette affreuse urgence,
Et que c'est sur nos tombes
Que le désert avance.
Car le Lion Bleu rôde à l'extérieur de nos huttes,
Son souffle profond glaçant la nuque des veilleurs ;
Ce sont ses griffes qui déchirent la surface de nos rêves,
Et ses crocs qui perçent nos âmes.
Nous ne sommes que des larves aux yeux des Dieux
Qui arrachent notre cuir à coups de rires ardents,
Même la Nuit se moque de nos bois enflammés
Qui ne parviennent à chauffer nos carcasses gelées.
Alors n'oublie jamais, petit ange, les dangers qui t'entourent ;
N'oublie jamais, petit être, de qui tu es la proie,
Car même sous le couvert d'une nuit de diamants,
Le désert avance au rythme du coeur du Lion.
Les parties en italique sont des extraits de La Chanson d'Azima, composée par Michel Berger et chantée par France Gall - De véritables extraits de mon enfance.
And that's it for me ! See ya !
Yoink ! o/
Bravo à Uchū pour sa victoire !
Ayor
Derrière son masque aux dorures intriguantes, les lèvres du Barde te murmurent ce nom. Et, dans ton esprit, l'écho de ces syllabes dessine l'image d'une silhouette nouvelle ; celle d'un lion à la crinière bleutée, d'une divinité cachée dans l'air gelé des nuits désertiques, dont la fourrure réchauffe ceux qui savent dompter ses instincts, mais dont les crocs d'ivoire dévorent les insolents qui osent arpenter son territoire sans y être invités.
Quand le désert avance,
C'est la vie qui s'en va,
La faute à pas de chance
Ou Dieu qui nous foudroie ?
Non, petit ange, car tu sais bien
Que les Dieux n'ont que faire de choses comme nous.
Ils aiment voir les larves que nous sommes
Brûler sous le soleil de l'Aride.
Et le désert avance
Plus personne n'y croit
C'est notre déchéance
L'impossible combat.
Et ils oublient souvent que le jour n'est qu'un masque
Pour le prédateur qui se cache dans l'ombre,
Celui dont l'oeil aux reflets lunaires
Gèle le sable sur lequel nous dormons.
Alors Dis-leur que la nuit tombe
Sur cette affreuse urgence,
Et que c'est sur nos tombes
Que le désert avance.
Car le Lion Bleu rôde à l'extérieur de nos huttes,
Son souffle profond glaçant la nuque des veilleurs ;
Ce sont ses griffes qui déchirent la surface de nos rêves,
Et ses crocs qui perçent nos âmes.
Nous ne sommes que des larves aux yeux des Dieux
Qui arrachent notre cuir à coups de rires ardents,
Même la Nuit se moque de nos bois enflammés
Qui ne parviennent à chauffer nos carcasses gelées.
Alors n'oublie jamais, petit ange, les dangers qui t'entourent ;
N'oublie jamais, petit être, de qui tu es la proie,
Car même sous le couvert d'une nuit de diamants,
Le désert avance au rythme du coeur du Lion.
Les parties en italique sont des extraits de La Chanson d'Azima, composée par Michel Berger et chantée par France Gall - De véritables extraits de mon enfance.
And that's it for me ! See ya !
Yoink ! o/