J'ai déserté minablement et je n'ai même pas prit le temps de remercier celles et ceux qui avait lu ma petite histoire d'Halloween! Pourtant, j'ai été très touchée par vos messages. je dois maintenant prendre le temps de corriger les quelques coquilles que j'ai aperçu. Mais puisque je suis longue à la détente, ben... ça attendra xD
Pour l'heure! Je viens déposer ma contribution pour l'anniversaire de Nevra. On l'aime mais on oublie visiblement souvent son anniversaire. C'est pas très très gentil xD Mais bon, on va se rattraper.
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Mon cher vampire adoré
Oh ! Comme je suis désolée
Ne penses pas que j’ai oublié !
Voici maintenant ton présent :
Amoureux poème de l’instant.
Ma plume, pour toi, écrit ses mots,
Profitant d’un temps de repos.
Il est vrai que je m’occupe tant.
Rare devient l’instant écrivant.
Et pourtant en ce jour, je déclare mon amour.
Ne penses pas que je n’oublie pas
Etre la seule à vouloir tes bras.
Victorieuse, pourtant, je serais.
Ravir tes lèvres, est mon projet.
Alors, dès ce jour, cesse de me tourner autour.
Cayline
Joyeux anniversaire
Vite, il fallait qu’elle se dépêche. L’heure approchait. Il fallait qu’elle se rende devant le labyrinthe sans plus tarder, sans être vu par l’objet principal de cette fête. Karenn ne lui pardonnerez jamais si tel était le cas.
Marcher vite, engoncer dans une robe proche du corps. Quelle idée d’avoir choisi ces habits ! Elle avait eu beau se trouver jolie, Cayline n’eut pas d’autre choix que de constater que ses vêtements ne convenaient pas à l’exercice d’une marche rapide.
Elle finit, cependant, par atteindre son but, essoufflée. Ses jambes la suppliaient de les sortir de ses cuissardes. Elles espéraient prendre un bain chaud pour se détendre. Mais ce n’était pas le moment.
Elle n’était pas la dernière, mais pas la première non plus. D’autres admiratrices du vampire fourmillaient déjà devant les quelques buffets qu’avaient commandé Karenn. Sur une table, un peu plus loin, une montagne de cadeau. Des gros, des plus petits. Elle sortit sa modeste lettre de contre son cœur et se dirigea vers la tablée pour l’y déposer, espérant que le papier ne se perde pas parmi les autres cadeaux à venir.
Elle se dirigea ensuite vers un buffet pour y attraper un jus pétillant qu’elle vida d’une traite. Elle avait soif, très soif. Mais elle avait eu l’intelligence de se tourner vers des boissons sans alcool. Un nouveau verre à la main, elle attrapa un petit four et se glissa dans une conversation. Écoutant bien plus que parlant, Cayline aperçu au loin Karenn guidant son frère ainé, les yeux bandés. Un artifice inutile car il était certains que Nevra connaissait sa destination et le bruit des festivités lui était sûrement déjà parvenu.
Pourtant, les voix cessèrent, le temps sembla suspendu, le temps que Nevra arrive à destination. Sa sœur, guillerette, lui ôta son bandeau sans attendre et un cri unanime résonna alentour sans que le vampire n’ait vraiment le temps de réagir.
-JOYEUX ANNIVERSAIRE, NEVRA !!!
Un sourire illumina le visage du vampire. Il lui donna un air presque enfantin et touchant. De là où elle était, Cayline n’en était pas certaine, mais elle crut voir une larme se former aux coins des yeux de son chef de garde. Il remercia les personnes présentes ainsi que Karenn, à l’origine de sa surprise. Il apposa ses lèvres sur son front et la prit dans ses bras.
Cette dernière, ensuite, demanda l’arrivée du gâteau, d’un geste de main. Karuto, au commande, une pièce montée faite de chocolat et de fruit rouge s’avança sur une table. Elle était décorée de quelques bougies que Cayline ne prit pas le temps de compter et de quelques motifs en pâte à sucre. Une chaise fut apporté à Nevra afin qu’il y monte et souffle ses bougies à la fin de la traditionnelle chanson qui accompagnait le dessert.
Il prit le temps d’un vœu et souffla sous les applaudissements de ses invités, descendit, puis fut guider vers les présents. Il eut droit à tout : des parfums, des vêtements – parfois ceux de certaines admiratrices – des armes confectionnées pour l’occasion, des artefacts des quatre coins d’Eldarya.
Les cadeaux s’amoncelaient et Cayline était persuadée que le sien serait oublié. Son cœur se serait mais peu importe. Au moins, il était heureux. Chacune de ses invités avait le droit à une accolade, un baisemain, quelques mots chuchotés aux creux de l’oreille. Cayline se contenterait de le regarder.
Pourtant, sa lettre parvint jusqu’aux mains de Nevra. D’abord, il huma l’enveloppe enivrante, emplis du parfum de l’olympienne. Nul doute qu’il avait deviné. Un petit sourire en coin se dessina sur son visage tandis qu’il ouvrait la missive. Il garda précieusement le contenant et s’attela à la lecture du poème que Cayline lui avait écrit. Un acrostiche modeste quoique prétentieux, lui délivrant son attention par quelques rimes maladroites. Oui, elle envisager de l’embrasser, de lui appartenir, si tel était son désir. Et elle ne voulait plus s’en cacher. Ce n’était plus une question de désir charnel, mais de besoin presque viscéral. Et il le savait. Oh ! Oui ! Il en était conscient.
Lorsqu’il eut fini sa lecture, comme dans un songe, Nevra invita Cayline à le rejoindre. Timidement, l’olympienne fendit la foule, et laissa le regard argenté de son vampire la regardé dans son accoutrement. D’un pas lent, elle le rejoignit, le regard à la fois déterminé et effrayé. Nul autre que lui connaissait le contenu de ce papier. Il n’y avait pas à rougir.
Il se pencha à son oreille, d’abord, glissant sa main contre la hanche de la jeune femme, l’amenant plus près de lui, encore.
-Ce dernier vers…Je ne te connaissais pas si autoritaire, glissa-t-il si doucement qu’un frisson envahit l’échine de la jeune femme.
-Tu n’as pas idée. J’ai été élevé dans une cage dorée, après tout. C’est moi qui commandais jusqu’à mon arrivée ici.
Sans le voir, Cayline l’entendit sourire. Il glissa son nez dans sa chevelure bleutée et en huma l’odeur, puis glissa son visage jusqu’à la mâchoire de l’olympienne et y apposa un baiser, avant d’embrasser sa joue, son nez, la commissure de ses lèvres puis, enfin, tandis qu’il sentait que Cayline se donnait tout à lui, raffermissant son emprise autour de sa taille gracile, ses lèvres rencontrèrent les siennes. Tendrement mais suffisamment longtemps pour qu’elle et lui se délecte de cet échange. À cet instant, le monde cessa de tourner pour Cayline. En était-il de même pour son vampire ?