Prépares-toi à plonger dans un tourbillon de magie, de mystères et bien évidemment, de romance potentiellement explosive. Enfile ton armure, prépare ta magie la plus puissante et n’oublies pas ta dose de pop-corn.

Bienvenue dans cette fanfiction, où la réalité dépasse souvent la fiction et où chaque chapitre est une nouvelle invitation à l’imagination.

Suis les aventures de Neith, à qui la vie a prit bien des choses…Qu’elle lui rendra d’une autre manière. Dans son périlleux voyage, elle atterrira à Eldarya, où elle fera la connaissance du beau duo de frères : Valkyon et Lance avec qui, entre autres, elle vivra des périples palpitants et dangereux. Et sait, peut-être ouvrira-t-elle son coeur à l’un d’entre eux…Mais lequel ? ❤️]

Prêts à tourner la première page ? Que l’aventure commence ✨

A tous les enfants d'Eldarya
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« Les cheveux au vent, en haut de la colline qui surplombait notre village, je pris une profonde inspiration. Admirant ce magnifique coucher de soleil qui s'offrait à moi, une seule chose hantait mes pensées..

La veille, j'eus une grosse altercation avec mes parents au sujet de mon avenir. J'ai toujours eu de très bonnes relations avec eux, mais il s'est avéré que depuis un certain évènement, nous nous sommes beaucoup éloigné. Cet événement a marqué notre vie... Ma vie.

Il y a de cela maintenant une dizaine d'année.... oui c'est ça, 10 ans...
Mon petit frère, Adonis, a disparu. Il avait à ce moment là 10 ans, et moi j'en avais 15. Il était sorti de la maison après que mon père l'ai sévèrement grondé à propos d'un de ces vices... le vol.

Les villageois se plaignaient constamment à mes parents qu'il venait voler dans leur commerce quand ils avaient le dos tourné.. Ce soir là, Papa avait passé une sale journée, il avait beaucoup bu.. et lorsqu'il vit mon petit frère, il lui colla une gifle, si forte que je l'entendis de l'étage. Ma mère ne s'interposa pas à ce moment là car elle savait que mon père était quelqu'un de juste et que s'il avait agit comme ça, c'était pour le bien d' Adonis. C'était un homme bon, mais très strict. Être la risée du village parce que son fils vol à tout les coins de rues certains de ses confrères ? Sa dignité était en jeu. Il pensait qu'une petite correction allait lui donner une leçon et qu'il ne recommencerait plus.. grosse erreur.

Le lendemain, Adonisn'était plus là. Personne dans la chambre, ni dans aucune autre pièce de la maison...

Nous avons fouillé tout les recoins du village. Chaque parcelle de terrain, chaque champ, chaque maison... sans résultat.

Tout les jours, mon père menait une vingtaine de ses confrères sillonner les forêts, les rues, même les étangs et les lacs. Nous n'avons jamais retrouvé de traces, d'indices ou quoi que ce soit qui nous indique ce qu'il était advenu de lui.

Depuis ce jour, Papa perdit la raison. Il était rongé de remords. Chaque soir, après de longues journées de recherche sans espoir, il se rend à son bureau, dans son fauteuil, ce grand fauteuil, en face de la cheminée. Le regard vide devant ces flammes dansantes, il marmonne des phrases... toute commençant par « Et si.. »

Ma mère, quant à elle, regrette de ne pas avoir arrêté ce geste destructeur ce fameux soir. Depuis, ils se disputent beaucoup plus souvent. Eux qui, à l'époque, étaient un modèle de force, de soutien et d'amour.. se détruisaient de jour en jour, se reprochant mutuellement de ne pas avoir agit comme il faut ce jour là.

... Quoi..moi ?

Moi... je suis entre tout ça. Nous étions proche, Adonis et moi. Il est vrai que ses actes n'étaient pas bien et qu'en tant que grande soeur, j'aurais dû assumer ce rôle et lui faire prendre conscience de ses fautes avant que tout cela n'arrive. Je ne sais pourquoi, j'ai laissé tout cela se produire. Je pense que je restais dans ma bulle... de famille modèle et heureuse. Je me disais que ça resterait comme ça pour toujours ? Que jamais rien ne viendrait troubler cette sérénité, cette force qu'il y avait entre nous.

Ma bulle m'a explosé en pleine figure.

Depuis, je fuis la maison dès que je le peux, cette ambiance pesante, ces silences, ces regards accusateurs... je n'en peux plus. »

La petite villageoise sortit de ses pensées et finit par se lever, elle ne vit pas le temps passer et se rendit compte que la nuit allait déjà bientôt tomber. Même si ça n'allait pas entre elle et ses parents en ce moment, jamais elle ne voudrait les inquiéter.

Sur le chemin du retour, elle enfila ses écouteurs afin de prolonger ses rêvasseries les plus secrètes.

Ce chemin, elle le connaissait par cœur...

Chaque fois qu'elle se disputait avec ses parents, qu'elle avait le cœur lourd... elle se rendait sur cette colline. Sa colline. C'était devenu sa safeplace, sa zone de confort, le seul endroit où elle pouvait tout lâcher, même ses pensées les plus sombres.

Ses parents, surtout son père, étaient durs sur le fait qu'elle ne faisait rien de son temps libre à part se plonger dans des livres et écouter de la musique.

« À 25 ans, tu devrais déjà avoir trouver un travail et aider notre famille. » lui répétait sans cesse son père.

Ce n'était pourtant pas les priorités de la jeune fille.

En effet, en dix années sans aucun résultat, ses parents finirent par conclure que jamais il ne retrouveraient Adonis.
Mais pas elle. Jamais. Il était impossible qu'il ait disparu comme par magie et que rien ni personne n'ait vu ou entendu quelque chose à ce sujet. Elle ne voulait pas y croire. Son cœur restait fermé.

Pendant ces dix dernières années, elle n'avait pas cesser de chercher.

Se replongeant dans ses pensées, et la nuit étant tombée, elle se rapprochait petit à petit de chez elle. Elle redescendit la colline, traversa le ruisseau, puis la prairie... Elle finit par entamer le passage qui jonchait la forêt proche de sa maisonnette.. Comme chaque fois, elle se sentait bizarre, mal, à coté de cette sombre et profonde forêt. Comme ci elle se sentait attirée par elle, comme si elle l'appelait. Autant, en journée, cette forêt était somptueuse et avait des airs magiques, autant, à la nuit tombée, elle dégageait un vent sombre et glaçant, un air menaçant et très malaisant... on ne voulait jamais traîner à coté de cette forêt trop tard.


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Mais elle, elle l'appelait, elle murmurait son nom ...

« Neith....Neith... »

Jusqu'ici, elle n'y prêtait pas attention, mais cette nuit là, sans savoir pourquoi, elle sentait qu'elle devrait y aller, qu'elle devait trouver l'origine de cette voix... Son cœur le lui ordonnait, et elle décida de l'écouter. Elle qui n'avait jamais eu de motivation pour quoi que ce soit, ce soir là elle trouva sa voie/x. Cette voix.

Ainsi, elle s'enfonça dans la forêt que ses parents lui avaient toujours interdit de pénétrer. Bientôt, la brume s'empara de tout son corps, et nous n'aperçûmes plus la silhouette de la jeune villageoise.

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  «  Je sais que je n'ai pas le droit. Et pourtant, elle m'appelle encore...

Cette voix.

Ce n'est pas la première fois que je l'entends. À chaque fois que je passe devant cette maudite forêt, je l'entends. Je pensais que mon esprit me jouait des tours, alors je n'y prêtais jamais attention. Après tout, qui m'appellerait ?

Mais cette fois, c'était plus intense, ça me prenait au ventre... il fallait que j'en ai le cœur net. »

La petite villageoise s'enfonçait de plus en plus, sans même hésiter, sans regarder derrière elle.

Les appels de cette voix lui paraissait de plus en plus proche et pourtant ... elle ne voyait aucune silhouette,  ni rien d'humain pouvant être à l'origine de celle ci. Mais alors qu'est-ce-que c'était ...?

Au loin, une lueur commença à apparaître. D'un bleu intensément lumineux. Plus elle s'approchait, plus la lumière l'aveuglait, mais elle réussissait enfin à discerner une forme ... une flamme bleue.
Arrivée à son pas, celle-ci flottait, immobile, au beau milieu d'un chemin en haut de petits escaliers de bois. Elle avait beau être dans cet endroit sombre et aux airs dangereux, à cet instant précis, la chaleur de la flamme la réconfortait, la réchauffait dans le froid glacial de cette longue nuit.

Elle l'observait, vacillante, dansante, comme hypnotisée par elle. Les appels provenaient-ils de cette flamme ? Pourtant à ce moment là, aucun son n'en émanait, seul son crépitement venait casser le sombre silence de la forêt.

Longuement hésitante, elle leva sa main et, d'un de ses doigts, effleura la flamme.

D'un coup, de longues et hautes flammes jaillirent autour d'elle.


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La jeune villageoise est subjuguée par ce spectacle mais elle fut aussitôt interrompue lorsque les appels reprirent.

« Neith... »

Ils viennent d'ici, autour d'elle... on dirait la voix d'un garçon. La voix d'Adonis..

« ADONIS !? JE SUIS LÀ OÙ ES-TU ?? JE T'EN SUPPLIE MONTRES TOI... !»

À ces mots, les flammes devinrent folles et se jetèrent sur elle comme si elles voulaient la consumer toute entière...

Ses cris résonnaient dans toute la forêt comme une scène d'horreur. La jeune femme, terrifiée, gesticulait dans tout les sens ne sachant pas quoi faire d'autre et, criant à tue-tête, finit par se laisser tomber, le corps absorbé par les flammes, perdant connaissance doucement en assistant, peut-être, aux derniers instants de sa vie...

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Flashback

Adonis : «  Dis grande sœur... Tu penses qu'on est tous seul dans ce monde ? »
Neith : «  Mmmh ...? J'en ai aucune idée, qui y-aurait-il d'autres ? Pourquoi cette question existentielle tout à coup ? »
Adonis : «  Non rien... comme ça. »
Père : « ADONIS, DESCENDS TOUT DE SUITE. »
...
...
...
*Bruit d'une gifle qui résonne dans la maison*

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« *Gémit* Mmmh... Ma tête.... Aïe ! Mon corps... il est tout engourdit.... Je n'arrive pas à bouger. »

Éveillée par les douleurs qu'elle ressent et encore sonnée, la jeune villageoise tenta tant bien que mal d'ouvrir les yeux.
Combien de temps était-elle restée évanouie ? Elle était tellement embrouillée dans sa tête qu'elle avait du mal à se souvenir de la raison pour laquelle elle était à terre. 

Une fois tous ses sens revenus à la normale, elle se redressa doucement et inspecta les lieux autour d'elle.

« Qu-Qu'est ce que ... Où suis-je ?? »

Soit elle avait pris un gros coup sur la tête, soit elle devenait folle. La forêt qui, à son habitude était terrifiante et dangereuse, paraissait venir d'un autre monde comme tout droit sorti d'une livre de conte de fée..


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Perdue dans l'immensité de cette forêt aux airs pas communs, la jeune femme se sentait minuscule, insignifiante. Par instinct de survie, la première chose qu'elle fit, était de se mettre un peu d'eau sur le visage provenant du ruisseau qui chantonnait à proximité. Ce n'est qu'un rêve et elle va vite se réveiller, chez elle, dans son lit. Mais rien n'y faisait, pincements et tout autres subterfuges ne la sortait pas de cette forêt ... magique ? Elle était une femme rationnelle et pourtant, elle ne pouvait nier l'existence de ce qu'elle voyait en face d'elle.

« Comment est-ce possible... comment j'ai atterri ici. Et surtout, comment je vais sortir d'ici ? Cette forêt est gigantesque.
Quand je pense qu'Adonis passait le plus clair de son temps dans notre forêt ...

Adonis : « Dis grande sœur... Tu penses qu'on est tous seul dans ce monde ? »

Connaissait-il l'existence de cette forêt ? Est-ce pour cela qu'il m'a posé cette question, le soir de sa disparition ?

Ces flammes bleues.. Est ce qu'en les touchant j'ai été projetée dans cette forêt ? Adonis les aurait-il vu lui aussi ce soir là et les aurait-il touché ? »

Un tourbillon de questions se bousculaient dans sa tête, et pourtant, ce n'est pas en restant plantée là qu'elle trouverait des réponses. Elle décida donc de partir en quête d'un moyen pour rentrer chez elle, ou, à défaut, au moins un endroit pour se réfugier cette nuit. Malgré tout ce qu'elle espérait au fond d'elle même, c'était impossible qu'Adonis se soit retrouvé dans un endroit pareille. Et même si c'était le cas, il n'aurait jamais survécu du haut de ses 10 ans. Même si des petites fées tournoyaient autour d'elle, une forêt reste une forêt, elle doutait fortement qu'il y ait uniquement des jolies et mignonnes petites créatures ici. Cette idée lui glaçait le sang.

Ainsi, la jeune villageoise longea le cours du ruisseau, se plongeant dans ce qui serait sûrement, la plus grande aventure qu'elle aura jamais vécue.

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La fatigue commençait à la gagner, longer le ruisseau ne donnait rien. La jeune villageoise commençait vraiment à s'inquiéter de ce qu'elle allait devenir dans cet endroit dont elle ne connaissait rien. Elle errait depuis des heures et la nuit était plus noire que jamais, si elle avait été dans la forêt de son village, il n'y aurait eu que le son des branches qui craquent pour la guider et encore. Cette forêt était étincelante et rayonnante même de nuit. Les lucioles et les fées dansaient de plus belles autour de cette nature féérique. Mais elle était loin d'être d'humeur à s'émerveiller devant tout cela.

Chaque pas qu'elle faisait devenait lourd et semblait résonner entre le murmure des feuilles et le chant lointain des créatures mystérieuses qui peuplaient cet endroit.

Cette forêt ressemblait étrangement à celle des contes que sa mère lui racontait étant petite. Un lieu où la magie dansait entre les branches et où le temps s'étirait à son gré. Malgré cela elle ne se sentait pas bien, elle avait l'étrange sensation d'être observée. La peur lui tenant le ventre, elle ne pouvait s'aventurer plus loin, elle se sentait comme une berge de rivière perdue, flottant dans un océan de mystère.

« Que vais-je devenir ... »

Devant cette question remplie de désespoir, quelques petites fées s'approchèrent autour d'elle, comme attirée par son appel à l'aide. D'abord effrayée, la jeune femme reculait de quelques pas, mais voyant la nature inoffensive de ces petites créatures, qui se mirent à l'attirer vers un chemin précis, elle se laissa guider. Elles la menèrent vers une sorte de mur végétal, qui au milieu formait une voute de feuillage épais, filtrant à peine les lumières de la forêt.

Mais en traversant cette voûte, elle se rendit compte que les lumières ne provenait pas de celle-ci,mais d'un arbre majestueux et gigantesque ... Jamais de sa vie elle n'avait vu d'arbre aussi grand et magnifique. La plupart des créatures, notamment les fées, s'attroupaient autour de lui. Ce devait être un arbre important pour cette forêt.

Elle continuait d'avancer, tirée par les petites fées, jusqu'à s'arrêter devant le tronc de l'arbre majestueux. Elle ne comprit pas pourquoi jusqu'à ce qu'elle soit attirer par le scintillement d'une petite pierre noires en son sein, un fragment d'une lueur hypnotique, contrastant avec les teintes colorées et verdoyantes qui l'entouraient. Comme attirée par son aura, elle tendit la main pour la toucher. À l'instant où ses doigts effleurèrent le fragment, une pulsation traversa son corps, un frisson qui lui fit dresser les cheveux sur la nuque.

Tout à coup, le vent se mit à hurler, comme un avertissement, et l'air se chargea d'une énergie sombre. Toute les petites créatures se mirent à se cacher comme si elles savaient le danger proche de nous et soudain...Un rugissement terrifiant emplit la forêt, résonnant jusqu'à en faire vibrer le sol sous ses pieds. Les branches se mirent à craquer, et une ombre apparut devant la jeune femme, tétanisée.

Une créature énorme, ressemblant à un loup d'apparence mais avec un pelage d'un noir intense et les yeux comme des braises ardentes d'un violet hypnotique , et de longues queues aussi pointues et coupantes que des lames de rasoir. Elle était une incarnation de la fureur de la nature et semblait insatiablement attirée par le pouvoir que la pierre dégageait.


Image tirée de Pinterest

La jeune villageoise, prise d'une peur viscérale, ne pouvait aller nul part.
Le loup qui jusqu'ici restait immobile, aperçu dans la main de la jeune femme, le fragment de pierre noir et devint alors incontrôlable, il lâcha un rugissement en sa direction et s'élança avec une agilité mortelle, sa mâchoire grande ouverte et ses crocs étincelants prêts à déchiqueter. Le coeur battant, elle détourna le regard devant sa mort certaine, mais, sorti de nul part, un éclat de lumière surgit au delà des arbres, derrière la bête.

Un homme apparut, grand et incroyablement fort, une chevelure blanche comme la neige flottant derrière lui. Son regard, jaune comme le soleil, venait contraster avec le blanc de ces cheveux. Ses yeux semblaient contenir toute la détermination de ce monde. La jeune villageoise n'avait jamais vu une telle beauté, un visage sculpté par des mains divines, un corps semblant être fait du métal le plus solide qui existe... mais qui était cet homme ?

D'une rapide envolée, il se mit en travers de son chemin, se préparant à affronter le loup. Il tenait en ses mains une épée aussi grande que lui, brillante et pointue.

« Recule ! » cria l'inconnu, d'une voix grave et puissante. Sa présence irradiant une autorité qui fit hésiter la bête.

Neith, fébrile et tremblante, restait figée, se demandant si cela était la dernière illusion de son esprit égaré.

Dans une danse incroyablement rapide, l'homme s'élança vers le loup, s'engouffrant dans une mêlée avec une détermination farouche. Chacun de ses mouvements étaient fluides, chaque coup, d'une puissance maîtrisée. La magie qui émanait de lui dans une aura éclatante, illuminait les ténèbres de la forêt.

Un cri déchira l'air lorsque l'homme porta un coup au loup. Leurs regards se croisèrent, le loup avec l'intention de détruire et l'homme avec la volonté de protéger. Au moment où la bête allait lancer une nouvelle attaque, la jeune femme, comme prise d'un élan héroïque qu'elle ne contrôla pas, se plaça devant l'homme pour faire barrage et brandit le fragment aux yeux de la bête.

« NON, surtout pas, lâche ce fragment ! » ordonna le guerrier sans donner plus de détails.

Ses paroles résonnent en elle comme un appel à la raison au milieu de son tourbillon d'émotions. Elle tenait fermement le fragment dans sa main et elle put sentir son pouvoir pulsant résonnant avec son propre coeur. Elle ressentit une connexion indescriptible.

La bête, voyant l'hésitation de la femme, rugit à nouveau, il concentra toute son attention sur elle, évaluant sa peur comme un festin. L'adrénaline vibrait dans ses veines, elle sentit une vague d'énergie l'envahir. Ainsi, un halo lumineux en sorti en direction de la bête qui lâcha un cri strident, un rugissement de rage et de douleur. Sa silhouette massive se déformait à mesure qu'il était repoussé par l'énergie venant de la pierre, pour finir par prendre l'apparence d'un loup beaucoup moins menaçant bien que plus grand que la normale. Le chaos fit place à un silence presque sacré, la nature, embrumée par la noirceur, redevint magiquement féérique.

Son pelage, qui était noir comme le charbon, se dégradait dans des ton violet et bleu, et dansait dans l'air comme des petites flammes. Sa gueule, qui jusqu'ici pouvait engloutir la jeune femme et l'homme d'une traite, se transforma en une petite frimousse majestueuse et presque adorable.

Neith, encore tremblante, se laissa tomber sur ses genoux, comme si le fragment avait puisé dans son les profondeurs de son âme. L'homme reprit son souffle et ses traits se durcirent, ainsi que son inquiétude à mesure qu'il réalisait la portée de ce qui venait de se passer devant ses yeux. Mais avant toute chose, il alla s'assurer que le loup n'avait rien, et s'il avait la force pour l'emmener avec lui. Bien que très faible, le petit loup, se laissant ausculter, allait se rétablir quand le guerrier l'aura soigné.

Il se tourna ainsi vers la jeune femme.

«  Comment as-tu pu..? » commença-t-il, la voix teinté de stupeur.
« Comment as-tu pu réussir à utiliser ce fragment sans en subir les conséquences ? Qui es-tu et d'où viens-tu ? Parles ! »

La jeune femme, encore sous l'effet de l'adrénaline et de la peur, se tourna lentement vers lui. Sa voix était à peine un murmure tandis qu'elle essayait de rassembler ses pensées.

« Je-je ne sais pas. Je l'ai juste touché. Et quand je l'ai brandit, j'ai ressenti quelque chose, une sorte de puissance qui me contrôlait... Je n'ai rien controlé de tout ce qui vient de se passer, ce n'est pas moi. ! C'est cette pierre ! »

Le guerrier la scrutait intensément, comme s'il cherchait des réponses dans ses yeux.

«  Ce fragment est maudit. Son utilisation était censé te corrompre ou encore pire, te tuer. Seule une âme puissant peut le contrôler. »
Il s'interrompit, et ses yeux l'inspectant de haut en bas, ses sourcils se fronçant : «  T-Tu n'es pas d'ici, n'est-ce pas ? De quelle contrée viens-tu ? »

Neith : «  Contrée ? J-Je n... Je viens d'un village nommée Burnsley.. de l'autre côté de la forêt mais,... Je ne sais pas, ici ce n'est pas la forêt de mon village. Je ne me souviens plus de comment j'ai atterri ici je .... Je me suis réveillée au beau milieu de cette forêt remplis de lumière et de fée magique !! »

Guerrier : « Attends attends, pourquoi es-tu effrayé par notre forêt comme si tout ce que tu voyais ici n'était pas courant chez toi ? Tu es bien Eldienne ? »

Neith : «  El...quoi ? Non je ne suis pas Eldienne enfin je suis moi, je suis Neith, je suis une femme humaine normalement constituée !!!! »

Guerrier : «  QUOI ? Une humaine ? M-mais c'est impossible ... il n'y a plus eu d'humain à Eldarya depuis des années. Comment es-tu arrivée ici ? PARLES !! Ce monde est protégé par une barrière, aucun humain ne peut la traverser. »

Neith : «  Je t'ai dis je n'en sais rien !! Eldarya ??? J-Je ne suis plus dans mon pays ???? Mais comment .... »

La jeune femme se sentit submergée par le poids des questions. Elle secoua la tête , essayant de chasser la confusion qui l'enveloppait et essayant de se rappeler les conditions dans lesquelles elle s'est retrouvée dans ce monde inconnu.

Le guerrier la scrutait, perplexe, comme s'il tentait de déchiffrer le mystère de sa présence ici.

Neith : «  DES FLAMMES ! UNE flammes bleue, scintillante !  Je rentrais chez moi e-et j'ai entendu quelqu'un m'appeler dans la forêt. Quand je me suis aventurée dedans, j'ai aperçu une flamme bleue qui m'appelait, et quand je l'ai touché, elle m'as consumé toute entière ! Je me suis ensuite réveillée ici. »

L'homme lui lança un regard indescriptible. Un regard à la fois d'incompréhension, et de surprise.

Guerrier : « U—une flamme bleue tu es sûre ? »

Neith : «  Certaine. Q-qu'est-ce qu'il se passe ? »

Il l'attrapa par le poignet d'un coup et commença à la tirer avec lui.
Guerrier : « Tu dois venir avec moi. Je ne peux pas te laisser errer seule ici, tu pourrais attirer d'autres dangers. »

Neith : «  Aïe doucement ! Q-quoi mais pourquoi ? Je n'ai rien fait, tu ne peux pas juste m'aider à rentrer chez moi ?? »

Guerrier : «  Je ne le peux pas. Ce fragment que tu tiens est source de convoitise, et je dois faire mon rapport auprès de la garde. Pour ça tu dois m'accompagner. Ce n'est pas une option. Mon devoir est de protéger Eldarya. On va au QG. »

Avant qu'elle ait le temps de protester, il la porta sur son épaule et faisant signe au petit loup de le suivre, il l'entraîna à travers la forêt en direction du QG d'Eldarya.

Neith :  «  M-mais stoppe toi s'il te plait ! Qu-qu'est ce que je vais faire dans ce QG ? »

Guerrier : «  Avoir des réponses. Ces flammes bleues, ce fragment de pierre obsidienne qui te choisi, il y a trop de choses auquelles que seule Miiko aura des réponses. »

Neith : «  Miiko ? Qui est-ce ? Et comment ça ce fragment m'a choisi ? Je-Je ne comprends rien... »

Il ne répondit plus. Elle décida de se laisser faire, son esprit en tumulte, réfléchissant à ce qu'elle a laissé derrière elle — Sa famille, son village... — comme si tout cela semblait un lointain souvenir. Mais l'angoisse du danger et le mystère de sa présence dans ce monde magique, la poussaient à aller chercher les réponses auprès de cette Miiko.

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Alors qu'ils traversaient la forêt, la jeune femme prit le temps d'admirer son environnement; des paysages merveilleusement étranges se déroulaient devant elle : des fleurs luminescentes, des créatures fantastiques glissant furtivement entre les ombres, des arbres aux troncs multicolores... L'atmosphère vibrait d'une magie ancienne. Eldarya était un monde d'émerveillement et pourtant pour la jeune femme, tout cela était assombri par l'incertitude de son sort.

Neith : « Pourquoi es-tu sûr qu'on trouvera nos réponses là-bas et pourquoi penses-tu qu'on y sera plus en sécurité ? »

Guerrier : «  Parce que, le QG de la garde d'Eel est le centre névralgique des protections contre les forces obscures , c'est un lieu où nos meilleurs guerriers, magiciens en tout genre se rassemblent pour aider le monde d'Eldarya a rester en paix,  en surveillant notamment les menaces potentielles, comme le Fenrisulfr que tu vois là. »

Neith : «  Fenrisulfr..? C'est comme ça qu'il s'appelle ? Pourquoi il n'a plus l'air dangereux comme avant l'intervention du fragment ? »

Guerrier : «  Parce qu'il était sous l'emprise de ce fragment. Comme je t'ai dis juste avant, seule une âme puissante peut maîtriser ce fragment, mais en ce qui concerne les familiers, en contact d'un fragment d'obsidienne, ils perdent le contrôle et deviennent des âmes corrompues. En temps normal, le Fenrisulfr est un des compagnons de route pour un habitant d'ici, celui ci, bien qu'il ait essayé de nous tuer, est très gentil et loyal. Il a dû tomber sur le fragment en partant en exploration s'est laissé corrompre en l'approchant.»

Neith : «  Ça fait beaucoup de chose pour mon petit cerveau humain... Mais je comprends pas, si ce morceau de pierre est si dangereux, pourquoi tu ne le détruit pas ? »

Guerrier : «  Parce que pour les détruire complètement, il faut d'abord reconstituer la pierre d'obsidiennes entièrement. Et tu te doute bien qu'entre les mains d'âmes malfaisantes, cette pierre serait un danger pour notre monde. »

Neith : «  C'est pour ça que tu m'as dit de ne pas l'utiliser ? Tu penses que je suis quelqu'un de malfaisant ? »

Guerrier :  «  Je ne te connais pas. »

Neith : «  Moi non plus, et pourtant tu es venu à mon secours. »

Guerrier : «  À vrai dire, je venais pour le Fenrisulfr corrompu; toi; tu étais juste sur mon passage. »

Neith : «  Sympa. »

Guerrier : « C'est ma mission en tant que chef de la garde obsidienne, de trouver les familiers corrompus et rassembler les fragments de la pierre. »

Neith : « Chef de la garde obsidienne...? Qu'est-ce-que c'est ? »

Guerrier : «  Tu poses trop de questions. »

Neith : «  Tu ne t'en poserais pas toi si tu venais d'atterrir dans un monde rempli de magie, de monstres et d'un peuple un peu bizarre ? »

Fenrisulfr : *grogne*

Guerrier : «  Ce n'est pas à moi de t'expliquer quoi que ce soit pour l'instant, alors garde tes questions lorsque l'on sera arrivé là-bas. Tu seras protégés par des enchantements puissants et on essayera de comprendre ce qu'il s'est passé. »

Elle hocha la tête, bien qu'elle ne fut pas du tout rassurée. Elle ne savait pas pourquoi mais au fond d'elle, un mélange d'excitation et de terreur se battaient pour dominer son esprit. Elle voulait comprendre ce monde, et surtout elle voulait savoir pourquoi ces flammes bleues l'avaient attirés ici et pourquoi le fragment « l'avait choisi ».

Ils arrivèrent au terme de la forêt, dans une clairière baignée d'une lumière douce. Et au loin, se tenait une muraille gigantesque et un portail majestueux fait d'un matériel scintillant et de lierre en fleurs. C'est la première fois qu'elle voyait un endroit aussi époustouflant.

« On y est. Reste près de moi et tout ira bien. » Dit le guerrier en déposant la jeune femme délicatement.

Il s'approchèrent de l'entrée, où un groupe de garde vêtus d'armures ornées surveillait. Lorsqu'ils les aperçurent, le regard d'un des gardes se posa immédiatement sur le Guerrier. Il le salua respectueusement.

Garde : «  Commandant Valkyon, vous êtes de retour de votre mission ? »

Guerrier : Oui, je suis de retour. Je ramène le Fenrisulfr à l'infirmerie ainsi que ... cette jeune habitante du village d'Eel qui s'est perdue dans la forêt.

Les gardes regardèrent par dessus l'épaule de celui qu'ils nommèrent Valkyon et inspectèrent la jeune femme, qui ne savaient pas comment réagir face au mensonge de ce dernier.

Bien que méfiants de Neith, ils ne pouvaient mettre en doute la parole du jeune chef de garde, ils les laissèrent donc passer.

À l'intérieur des remparts, l'air sentait la magie dans chaque recoin. Des lampes flottantes, aux lueurs apaisantes. Des familiers qui se chamaillaient et se baladaient, des jeunes enfants aux allures non-humaine... La jeune femme écarquillait les yeux a chaque pas qu'elle faisait.

« Suis-moi de près. » ordonna Valkyon qui avançait à une allure qu'elle avait du mal à tenir, fascinée par la splendeur de l'endroit.

Ils traversèrent une allée, puis ce qui semblait être le fameux village. Enfin, Une grande place avec des stands, comme un marché, avec des petits « chats » qui se mirent à accoster le jeune guerrier.

Purriry : «  Miaaouu Bonjour bel étalon. Tu ne chercherais pas à refaire ta garde-robe ? Tu sais que je suis la plus apte à le faire *clin d'oeil* Ou alors pour cette ... femme, elle porte de vieilles guenilles il faut absolument remédier à cela, Miaaaouuu mes yeux !!!! »
Purreru : « O-ou a-alors tu voudrais q-quelques fr-fr-friandises pour ce beau F-Fenrisulfrrr? »
Purral : « Pssst-t, n'écoutes pas ces amateurs de camelotes, ici tu trouveras des objets rares, je les ai chiné moi-même dans tout Eldarya. Tu trouveras pas mieux ailleurs. Pas cher. »

Valkyon : «  Non merci les Purrekos, je rentre de mission j'ai énormément à faire. »

Il tira la jeune femme par le bras avant que le groupe de matous ne puisses continuer de lui attraper la jambe.

«  Je viens de voir des chats qui parlent, je ne rêve pas... » murmura-t-elle.

Ils s'arrêtèrent enfin en face d'immenses portes, sur lesquelles, un sceau magique composé de caractères lumineux, tournoyaient sur les porte.

Valkyon ferma les yeux et récita des paroles dans une langue que la jeune femme ne comprit pas, puis, les portes s'ouvrirent, laissant place à un couloir majestueux arrivant dans un hall circulaire desservant plusieurs salles. Il fit un signe à un de ces camarades passant dans le hall de mener le Fenrisulfr à l'infirmerie pour être soigné.

L'une des salles avait une entrée plus imposante et était plus lumineuse que les autres. Et c'est vers celle-ci qu'ils se dirigèrent. À l'intérieur tout les murs étaient magistraux, dotés de piliers géants, et d'une architecture très complexes.

Mais ce qui attira l'attention de la jeune femme, dès son entrée, ce fut une énorme vasque au milieux de la pièce, projetant une gigantesque flamme bleue, touchant presque le haut plafonds de cette salle..



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La jeune femme se tourna vers Valkyon, comprenant que les flammes qui l'avaient appelés provenaient de ce flambeau. Comment était-ce possible, et pourquoi ?

« Valkyon ? Tu es de retour de mission ? »

Sortant de l'ombre, au fond de la salle, une jeune femme, grande et à l'allure assurée, ayant l'apparence d'une renarde, et tenant en ses mains un, bâton semblant avoir été fait du bois le plus pur qu'il puisse exister, et au bout de celui ci, une lanterne contenant une flamme, semblable à celle de la vasque. Ses cheveux noirs argentés flottaient comme des nuages et lui donnaient l'apparence d'une divinité. Mais c'est surtout la force de son aura sacrée qui enveloppait toute la pièce et c'était loin de rassurer la jeune Neith, pétrifiée.


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Valkyon : « Bonjour Miiko. Oui je viens d'arriver. Je..»

« C'est donc elle, Miiko.. » murmura la jeune villageoise dans ses pensées inquiètes.

Miiko : ( s'approchant de Valkyon avec un sourire chaleureux ) «  Je te félicite pour ton retour triomphant. Ta mission contre le Fenrisulfr corrompu a été menée avec succès, comme toujours.

Valkyon : ( avec un sourire léger mais rapidement sérieux ) «  Merci. C'était une tâche difficile, mais la menace fut éliminée. Miiko il f... »

Miiko : ( leva un doigt pour semer à Valkyon de se taire ) Attends... Qu-qui est-ce ?

Valkyon : ( hésitant un instant )  « C'est... C'est Neith. Une humaine.

La lanterne de Miiko s'enflamma et la colère de la jeune renarde avec faisant trembler la jeune humaine.

Miiko : «  QUOI ?! Comment oses-tu introduire une humaine dans le QG ?! As-tu perdu l'esprit !!! Cela pourrait compromettre à nouveau la sécurité de tout notre monde, en as-tu conscience ???

Valkyon : «  Attends Miiko, écoutes-moi. La situation est bien plus complexe que ça. Neith est .... elle a utilisé un fragment d'obsidienne noire.

Miiko : ( fronce les sourcils, l'air choqué ) «   Pff .. Impossible. Tu sais aussi bien que moi qu'aucune âme aussi simplette que celle d'une humaine ne devrait pouvoir survivre à cela. Je ne te crois pas.

Elle fixa Valkyon comme attendant la chute d'une blague, mais vit qu'il était d'un sérieux inébranlable.

Valkyon continua : «  Ce n'est pas le plus étrange Miiko... L-la Flamme Bleue Sacrée... Elle lui est apparue dans son monde, l'appelant par son prénom. Et c'est en la suivant et la touchant qu'elle s'est retrouvée ici....

Miiko : ( ses yeux s'écarquillant de surprise ) «  La Flamme Bleue Sacrée ?! T-tu es certain es sûr de ce que tu dis ? Elle ment !!

Valkyon : «  Mensonge, je ne pense pas. Ça ne peut pas pas sortir de l'imagination d'une simple humaine. La magie d'Eldarya a réagi à sa présence..

Miiko se mit à faire les 100 pas dans la salle, pensant à voix haute.
« O-ok... bon je .... Nous devrions la garder ici pour des raisons de sécurité, mais personne ne doit être au courant. Cela pourrait poser de plus grands risques si les villageois entendaient qu'une humaine est ici. Nous devons la descendre au cachot en attendant que.... »

Neith «  STOP ! QUOI ? AU CACHOT ? M-mais tu m'avais dis que je serais en sécurité !!! »

Miiko : «  Silence humaine. Il n'y a pas plus sûr que les cachots dans ce QG. »

Valkyon : «  Miiko tu es sûre que... »

Miiko : ( d'un ton ferme ) «  Non, Valkyon. Je dois prendre des mesures. Nous ne reproduiront pas les mêmes erreurs. Elle ira au cachots jusqu'à ce que le conseil de la garde étincelante soit réuni. Je ne prendrais aucun risque jusque là.

Valkyon : ( soupirant ) «  Si tel est ton choix, je le respecterai. »

Miiko tapa de son bâton deux fois sur le sol, le faisant gronder.

Ainsi, une curieuse bête colossale, à la tête de sanglier fit son apparition dans la salle.

Miiko : «  Jamon, conduis cette femme au cachot, et n'oublies pas de sceller la cage avec l'incantation cette fois !! » gronda-t-elle.

Jamon : «  Bien Dame Miiko, mais Dame Miiko pas gronder Jamon pendant 10 année de plus parce que Jamon faire une seule erreur dans sa vie. Dame Miiko méchante.

Miiko : Je ne te gronde pas Jamon, mais ton erreur nous a coûté cher.

La bête laissa couler une larmichette et un regard de chien battu. Il se saisit du bras de Neith effrayée et regardant en direction de Valkyon comme pour l'implorer de ne pas la laisser faire. Mais le guerrier, impuissant ne pu répondre que par un sourire, l'air de lui dire : «  Ça va aller, ne t'inquiètes pas. »

Devait-elle y croire ? Après tout, il lui avait dit qu'elle serait en sécurité ici, pour qu'au final, elle se retrouve dans un cachot. La jeune femme, ne savait plus à qui se fier, elle se sentait plus seule que jamais, dans ce cauchemar sans fin.

Sortant de la salle et se dirigeant vers une porte en bois, derrière laquelle se trouvait un long et sinueux escalier de pierre en colimaçon, profond comme s'il descendait en enfer. La jeune femme, scrutant de tout les côtés, pensait trouver un échappatoire, mais en vain.

Neith : «  Que vas-t-il m'arriver ? » dit-elle en fixant Jamon.

La bestiole poussa un grognement en la dévisageant du regard.

Jamon : «  Toi te taire, pas parler. Toi prisonnière. Pas poser de questions et attendre sentence du conseil de l'étincelante. »

Neith : «  Mais je n'ai rien fait de mal ! Je veux juste rentrer chez moi.. »

Arrivant à la fin de l'escalier, ouvrant à nouveau une porte en bois avec un trousseau qui semblait avoir 1000 et 1 clés, il entrèrent dans une grotte souterraine, remplie de cages suspendus au plafonds et de menottes aux murs. À côté, un plan d'eau semblant plus profonds qu'il n'y parait et mener dans des abysses bien dangereuses.

Jamon : ( descendant une des cages suspendues et y enfermant Neith ) «  Ici chez toi maintenant, HAHAhahaHAHAH. Toi être sage. Sinon, Jamon avoir faim. »

Il mit un coup de clé et récita une incantation et une sorte de barrière se forma autour de la cage.

Jamon : «  Toi témoin, Jamon dire incantation. »

Et il reparti en direction des escaliers, laissant la jeune femme seule dans cette lugubre et humide grotte.

« S'en est fini de moi » se dit la jeune femme, se laissant tomber de désespoir. Le coeur lourd, elle laissa échapper ses sanglots trop longtemps enfoui depuis le début de ce calvaire, qui semblait être parti pour durer un long moment.

Dernière modification par Neith (Le 16-10-2024 à 19h30)

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