Header de Aurore, Image prise ici

Bienvenue sur la première édition du Festival du Verger !

Vous vous ennuyer ? Vous en avez marre de passer les fêtes toute seule à Eldarya ou vous vous sentez juste d’humeur festive ?
Alors vous êtes au bon endroit ! Asseyez-vous, nous nous chargeons de tout.



Ce topic aura pour but de proposer des animations de temps à autres, à des dates qui vous seront communiquées à l’avance.
Nous essaierons aussi de mettre à l’honneur des animations qui pourraient avoir lieu dans d’autres topics.



Pour le moment, nous avons de nombreuses idées que nous aimerions mettre en place à un moment ou un autre donc nous ne dévoilerons pas tout tout de suite,
mais ça pourrait aller d’un simple jeu à un évènement plus élaboré avec divers jeux et concours répartis sur une période plus longue.



Un peu avant l’arrivée d’un évènement, un message sera posté avec les détails des animations qui seront mises en place.
Vous verrez donc à ce moment-là les modalités de participations.



PinkyxCandy : Gérante
Aurore : Co-gérante et graphiste

M A Ë   G O V A N N E N
Bien le bonjour mes chers compatriotes !

Puisque nous devons partager nos souvenirs, je me suis dit que, pour l'instant, ça pouvait être intéressant de vous partager ma collection de memes qui s'est étoffée au fur et à mesure des années !

Accrochez-vous, certains envoient !

La rigolade

(oui bon ok une grande partie de ces memes c'est abha dans des situations rocambolesques)

Je n'ai pas de captures du moment où on a fait un raid d'absynthes naturistes dans le topic des tenues dans le champ des ludis, dommage

N A M A R Ï E

Le bonjour o/

Sympa comme idée d'animation !

Je ne pense pas avoir de mauvais souvenirs sur le Verger, mais dans les bons je retiens déjà la toute, toute première ouverture de la Dryade exaltée ! Je me rappelle que les postes avaient défilé à toute vitesse et que c'était presque dur de tout suivre.

Et sinon, je me rappelle des BD intergarde ! Ca prenait du temps et il y avait plein de suspense le temps qu'on les finisse et qu'on mette tout en commun, mais le résultat valait toujours la peine !  Découvrir le scénarios et sa non-logique valait bien bien le détour x)
Et le talent des gardiennes aussi, topissime !

Hello ^^

En parlant d'écriturePinky, j'ai retrouvé quelques participations au Festival du Verger:D

Mémoire d'une absynthe: Expérience à la Dryade Exaltée

Pendant quelques secondes j’eus la sensation de tomber dans le vide. Soudain j’ouvris les yeux, réveillée par la douleur occasionnée par ma chute. Je me redressais  difficilement en portant ma main à ma tête. Je me mis à masser mon crâne, j’espérai n’avoir aucune bosse.
Ma vision était encore embrumée mais je percevais très nettement le chaos qui régnait dans l’auberge.
— Que s’est-il passé ici ?, m’écriais-je
Je me mis debout sur mes deux jambes et observai la scène. Des chaises et des tables étaient renversées sur le sol. Des morceaux de bois  étaient éparpillés ci et là. Des épées, des flèches et des haches étaient enfoncées dans les murs. De nombreux gardiens s’étaient endormis à même le sol, ou étaient simplement  affalés sur les tables.
J’avançai dans la pièce tentant de me remémorer ce qui s’était produit la veille. Les tonneaux de bières et les bouteilles d’absinthe s’étaient déversés, formant d’immenses flaques alcoolisées sur le plancher. L’odeur me prit à la gorge et provoqua chez moi un haut le cœur. Je me retins de vomir. L’alcool n’était pas la seule odeur que je percevais. C’était ce mélange odorant qui  attaquait mes sens olfactifs. Je préférai ne pas imaginer ce qui avait bien pu se produire ici.
Alors que je me dirigeai vers les cuisines, j’entendu deux personnes se disputer. A mesure que les cuisines se rapprochaient, les sons devenaient plus forts.
— On fait quoi maintenant ? Je l’avais dit que c’était une mauvaise idée.
— Il ne faut pas qu’Ezarel sache ce qu’il s’est passé ici. C’est d’ailleurs pour ça que…
Soudain le bruit d’une course se fit entendre derrière mois. Le son me rappelait celui de Karuto lorsqu’il s’affaire en cuisine.
— Hey ! m’écriai-je lorsque l’on m’agrippa le bras.
Je m’apprêtai à me retourner pour asséner un coup à mon assaillant mais celui-ci m’enserra de ses bras. Il m’était impossible de faire le moindre mouvement de bras pour me dégager. Je tentai alors de lui écraser le pied mais j’eus à peine le temps de soulever mon le mien que je senti un énorme poids s’écraser sur ma tête. Ma vue devint floue alors que j’observai le sol se rapprocher dangereusement de mon visage.
*
*          *

Je me réveillai au milieu de sacs de pommes de terre.  J’avais les mains et les pieds liés.  Mon regard s’aventura dans cette pièce exigüe, que je pensais être le garde-manger de l’auberge.
A côté, j’entendais une nouvelle fois le vacarme d’une dispute. Je rampais vers la porte pour mieux entendre. J’ouïe des bruits de sabots. L’un d’eux devait être un faune ou un centaure.
— Qu’est-ce qu’il t’a pris de lui taper sur la tête ? On n’a pas assez de problèmes sur les bras ?
— J’ai fait ce qu’il fallait faire ! répondit fermement une voix masculine. On doit régler la situation sans se faire prendre.
— C’est très réussis ! , s’exclama ironiquement une troisième voix.
— Han ça va toi ! Si nous t’avions écouté nous n’aurions pas testé notre potion.
— Regarde où ça nous a mené de la tester ! Pourquoi a-t-on fait ça un samedi soir ? Tu m’explique ?
—Pour viser un plus grand échantillon.
La première personne prit la parole.
— Ina a raison.  Nous aurions dû faire ça en semaine.  Les samedis tous les absynthes sont là, et ceux des gardes de l’ombre et obsidienne s’infiltrent plus facilement.
— Tu étais d’accord pourtant Elise. Vous l’étiez toutes les deux !
— Ça c’était avant que tout le monde se battent et mettent sans dessus-dessous  l’auberge.
Je me souvenais vaguement d’une bagarre générale. J’ignorai comment elle avait commencée mais en quelques secondes la musique avait cessé et des gardiens étaient jetés sur les tables. Le reste est un vaste trou noir.
— Les expérimentations sont ce qu’elles sont. On ne peut pas toujours obtenir le résultat souhaité, fit remarquer l’homme dont je ne connaissais pas le nom.
— C’était censé être un élixir de fêtard, pas un élixir de pétard, s’empressa de répondre Elise.
Bien qu’elle n’ait pas dit cette dernière sur le ton de la plaisanterie, je me mis à rire. C’est donc cela qui avait causé tout ce désordre dans notre auberge préférée.
« Comme si les absynthes avaient besoin d’elixir de fêtard », me dis-je à moi-même.
Tout le monde savait que l’absinthe coulait à flot chez nous et que la musique était bonne. Tout le monde savait que c’était chez nous qu’on s’amusait le plus. Vraisemblablement ce n’était pas assez pour certains.
« Et cette vapo-somnifère, on en parle ? » questionna Ina.
Pendant qu’ils discutaient, je cherchais un moyen de me sortir de là. Je m’adossai à un mur et tentais de me relever en poussant simultanément sur mes pieds et mes omoplates. Soudain je remarquai un petit couteau déposé près des sacs de pommes de terre. Je me jetai à terre et rampais. Je me mis dos au couteau pour l’attraper. Ensuite, je le fis passer entre mes deux poignets, en veillant à ne pas m’écorcher, et tentai de couper la corde. Cet exercice était laborieux mais je fini par y arriver. Une fois mes mains libérées, je défie  les liens qui entravaient mes pieds.
Je me levai d’un bond, prête à en découdre. Je me muni de la petite lame et ouvris la porte d’un coup de pied.
Il n’y avait personne ici. Je ne pensai pas avoir rêvé alors je marchais sans bruits vers la salle principale. Tout était comme je l’avais laissé plus tôt, à la seule différence que plusieurs gardiens étaient debout maintenant.
Nos trois alchimistes en herbes avaient-ils déserté les lieux ? Ils n’auraient pu réparer leur bourde de toute façon.
*
*         *

Au cours de la semaine suivante, nous subîmes tous un interrogatoire de la part d’Ezarel. En tant qu’absynthe, il était courant d’utiliser ses collègues comme cobayes, mais cette fois l’expérimentation avait causée trop de dégâts pour que notre chef ferme les yeux.
Mon tour arriva le lundi matin. J’imaginai que nos trois scientifiques croyaient être à l’abri de toute sanction. Ils devaient penser que j’ignorai tout d’eux. Ils étaient loin de se douter que je connaissais leurs noms. Enfin j’en connaissais deux.

J’entrai dans le bureau d’Ezarel très confiante. J’allais faire avancer l’enquête et ainsi faire payer celui qui m’avait assommée.  Il jeta un œil à sa liste et se mit à rire.
— Voici donc notre coupable !
— Quoi ?
— Pas de ça avec moi !
— Mais… Tu ne vas pas écouter ce que j’ai à dire ? Je n’ai rien fait.
— Plusieurs personnes ont mis en lumière ta culpabilité. Non pas une, ni deux, mais trois !
— Ha ! Trois personnes tu dis ? Sans doute ces trois mêmes personnes qui  m’ont donnés un coup sur la tête, et qui m’ont attachée  et enfermée dans le garde-manger.
— Il est vrai que nous avons retrouvé des cordages là-bas.
— Est-ce que parmi mes accusateurs il y a une certaine Ina et une certaine Elise ? Il y a aussi un homme, n’est-ce pas ?
— Oui.
— Je le savais ! Ils sont malins. Ils sont très malins,…
Ezarel m’observa un moment avant de me demander de lui conter toute l’histoire. Une fois cela fait, il m’autorisa à retourner travailler.  Il me rappela en fin de journée. Cette fois-ci nous n’étions pas seuls. Il y avait Miiko et trois autres personnes.
Miiko prit la parole aussitôt  que nous fûmes assis.
— Maintenant les plaisanteries sont terminées ! Vous allez me raconter toutes l’histoire. Evitez de croire que je tolérerai les mensonges. Parmi vous au moins une personne ment. Ce soit nous démêleront le vrai du faux, est-ce bien clair ?
Nous hochâmes de la tête en guise de réponse. Miiko était terrifiante quand elle s’énervait.
— Sachez que si vos réponses ne me conviennent pas, nous aurons recours à un sérum de vérité.
Elle marqua un temps d’arrêt avant de demander à Ezarel de commencer l’interrogatoire.  Il nous fût demandé à chacun de raconter notre version de l’histoire. Je fus la première. A  la moindre de mes explications, le satyre qui se faisait appelé Toril, émettait de petits rires étouffés ou me traitait de menteuse.
Ensuite se fût au tour de Toril.
Elise, une faune à la chevelure de feu, le suivi. Vraisemblablement Elise et Toril s’étaient mis d’accord sur une seule et même version. Ina allait en faire de même.
La jeune sirène à la chevelure rose décrivit sa journée.
— J’ai fini de travailler à 17h. Vu que la semaine avait été difficile, j’avais besoin de décompressé. C’est là qu’Elise m’a proposé de la rejoindre à la Dryade Exaltée. Elle m’a dit que Toril serait de la partie aussi. Elise est venue me chercher dans ma chambre et on a rejoint Toril à la limite du Verger. Nous avons regagné la taverne ensemble.
Ezarel la coupa en lui demandant d’en venir aux faits.
— Et bien… dit-elle la voix tremblante.
Elle grelottait maintenant. Au bout de quelques secondes elle se ressaisit. 
—Nous sommes allée directement au bar pour commander nos boissons. C’est là qu’on a vu Denara passer derrière la tavernière qui ne l’avait pas remarqué.
Je levai les yeux, exaspérée.
Ensuite, elle expliqua que Toril les avait persuadés de me suivre et qu’il m’avait vu verser une potion dans plusieurs tonneaux.
— Vous êtes des ninjas ? la questionnai-je. 
— Quoi ?
— Je te demande si vous êtes des ninjas ? Si j’avais fait ce dont vous m’accusez, j’aurais sans doute entendu le bruit horrible des sabots de Toril et Elise!, m’énervai-je. Vous feriez mieux de rejoindre la garde Ombre si vous êtes si doués, ajoutai-je ironiquement. Ce qui ne manqua pas de faire glousser l’elfe bleu.
— Tu racontes des conneries ma pauvre ! Tu es cuite et tu le sais, grogna Toril.
Il semblait en colère.
— Redescend de ton nuage mon petit, lui assénai-je. Quelle personne saine d’esprit en laisserait une autre verser un liquide inconnu dans des tonneaux prévus pour la consommation? Surement un alchimiste fêlé comme toi! Tu devais tester ta potion et… viser un plus grand échantillon comme tu l’as si bien dit. Je vous ai bel et bien entendu alors cesses d’être un couard et assumes les conséquences de tes actes.
Je me tournais vers les deux filles.
— Vous aussi.
— Fini de jouer ! Ezarel, apporte le sérum.
Ezarel obligea Ina à boire la potion. S’en suivi ensuite le flot de vérités que j’avais attendu patiemment. Ou pas !
Un brouhaha de mécontentement se fit entendre. Je décidai qu’il était temps pour moi de m’éclipser. Je n’avais aucunement l’intention de perdre davantage mon temps.
*
*         *
Au cours des semaines suivantes le trio de choc fut contraint de faire des excuses publiques. Ils durent aussi réaménager l’auberge.

Fin

Spoiler (Cliquez pour afficher)

Est-ce que je compte y retourner ? Evidemment ! Est-ce que je crains le pire ? Sans nul doute ! Suis-je en sécurité chez les absynthes ? Est-il nécessaire de répondre à cette question ?
Serais-je une absynthe si je ne me préparais pas au pire ?

Mission Escargot !

Je tournai en rond depuis ce matin, je m’ennuyais à mourir. Travailler au labo par pareille chaleur était une torture.
Je décidai d’aller voir mon chef pour qu’il me libère de ce travail et qu’il daigne enfin me donner une mission à l’extérieur.
J’entrai dans son laboratoire privé sans toquer. Ezarel fouillait dans les armoires.
« Je n’arrive pas à croire qu’il n’en reste plus ! Comment suis-je censé préparer cette potion sans ces mollusques ? »
Je ne dis rien et l’observais  jusqu’à ce qu’il remarque ma présence.
— Que fais-tu là ? Tu n’as pas de travail ? s’énerva-t-il en me voyant.
— Oui mais…je voulais savoir si je ne pouvais pas avoir une mission à l’extérieur du QG ?
— Tu viens me voir pour me poser une question aussi stupide ?
— Alors tu acceptes ? lui demandai-je souriante.
— Bien sûr que non ! Tu as ta place et celle-ci se trouve au labo.
— Il fait trop chaud au labo, me plaignis-je.
Il se retourna et  attrapa sa sacoche sur son bureau.
— Tu es une absynthe non ? Crée une potion qui te permettra d’avoir moins chaud et cesse de me faire perdre mon temps.
Il traversa la pièce et en sortit. Je le suivi.
— Je suis nulle en alchimie !
— Je ne te le fais pas dire.
Il continua d’avancer, sans prêter attention à moi. Il récupéra un seau dans le laboratoire principal puis reprit sa route. Je marchai à sa suite.
— Ezarel, s’il te plait sois gentil.
— Tu comptes me suivre comme ça pendant combien de temps ?
— Jusqu’à ce que tu me donnes une mission qui me permettra de rester dehors toute la journée.
Il ria et me dit de retourner au laboratoire. Je ne l’écoutai pas et continuai  à le suivre.
—S’il te plait.
A force de le supplier, Ezarel m’autorisa à le seconder dans sa quête.
— Attrape !  me dit-il en m’envoyant le seau qu’il tenait.
Je le manquai et celui-ci tomba sur le sol. Je me dépêchai de le ramasser et me relevai pendant qu’Ezarel maudissait l’Oracle.
— …Qu’ai-je fait pour mériter pareille andouille dans ma garde ?
Il me blessait réellement mais je ne dis rien.
Je trouverai un moyen de le faire payer avec les fêlées, pensai-je.
Nous arrivâmes dans un marécage au bout d’une demi-heure de marche. Là, Ezarel me dit que je devais ramasser des escargots à coquilles irisées.
Alors que je pensais que nous le ferions à deux, je m’étonnai de le voir s’asseoir sur une souche d’arbre non loin du marais.
Je le fixai en attendant une réaction.
— Maintenant que tu es là, je n’ai pas besoin de me salir, ria-t-il.
Je lui jetai un regard noir en guise de réponse.
— Au travail ezclave ! cria-t-il en riant de plus belle.
A cela, il ajouta.
— Si tu te débrouilles bien, je te donnerai des vacances, se moqua-t-il.
Je ne savais pas si c’était une blague ou non, mais des vacances me feraient le plus grand bien.
Je m’avançai vers le marais et lui demandai si les escargots étaient dedans ou sur le rebord du point d’eau. A cela il me dit qu’ils étaient dedans. Je m’approchai de plus en plus et eu un haut le cœur en tentant d’observer son écosystème.
Je plongeai un pied puis l’autre. Je me motivai en imaginant mes vacances loin d’Ezarel.  J’étais dégoutée mais avançai dans cette masse liquide et végétale.
Au bout d’un quart d’heure de recherche, je ne m’étonnai pas de savoir que mon chef s’était joué de moi. Les escargots se trouvaient dans la vase entourant par endroit le marais.
Je les ramassai un par un et les déposai dans le seau que je tenais fermement.  L’odeur était insupportable et j’étais toute sale.
— Ezarel, je dois remplir ce seau à ras bord ?
Il se leva et s’approcha de moi, tout en veillant à ne pas tâcher ses bottes.
— Evidemment !
—La boue s’infiltre dans mes chaussures et j’en ai partout sur moi.
— Je pensais que les loups étaient des êtres puants qui adoraient se rouler dans la boue, se railla-t-il.
C’était la vanne de trop.
Je lâchai le seau, plongeais ma main dans la vase et la ressorti. Je fis une boule et l’envoyai sur Ezarel. Celle-ci s’écrasa sur son pantalon. Il me dit que je pouvais rêver pour les vacances. Je lui attrapai la jambe et  le fis basculer. Il s’écroula tête la première dans la boue. Il se releva et me plaqua contre le sol. Maintenant assis à califourchon sur moi, il me faisait face. Il s’essuya le visage du revers de la manche. Il s’apprêtait à dire quelque chose. J’attrapai un escargot et l’envoyai droit dans sa bouche grande ouverte.
— C’est délicieux, n’est-ce pas Ezarel ?
Il approcha son visage du mien et sans que je m’y attende, il lâcha l’escargot dans ma bouche.
— Tu vas passer ta vie au labo ma petite.
« Denara ! Ezarel ! Vous faites quoi? »
Je levai la tête en recrachant l’escargot et vis Chrome qui s’avançait vers nous. Nous nous relevâmes rapidement.
Lorsque nous rentrâmes au QG après cette mésaventure, Chrome m’assaillit de questions. Il semblait penser qu’Ezarel et moi avions une aventure. Celle-ci n’impliquait bien évidemment pas les escargots à coquilles irisées.

Walden J’avoue que la BD inter-garde s’était sympa. Bon je n’y participais pas mais je la lisais ^^
En dehors de ça, je me souviens des courriers inter-garde. C’était fun ! ????

Oyez, oyez braves gens !

Comme annoncé il y a quelques jours,  j'ai eu quelques péripéties qui ont fait que je n'ai pas pu passer vous remercier pour vos participations. Elles nous ont toutes beaucoup touchées, et nous ont parfois bien fait rire.

Mais n’ayez crainte, me revoilà donc avec une animation des plus inédites. Aujourd’hui, nous vous proposons deux animations pour le prix d’une !


Les rébus

Vous connaissez sans doute le principe, vous devez faire deviner une phrase ou un mot à l’aide de petites images. Je vais donc vous proposer le nôtre et si le coeur vous en dit, proposez-nous le vôtre à votre tour ! Je les ajouterai à ce post pour que chacun puisse essayer de deviner les différents rébus proposés.

Si vous ne vous sentez pas l’âme créatrice, vous pouvez simplement deviner les phrases déjà proposées.

rébus

Sur ce … à vous rébus !



A vos plumes

Nous n’avions plus proposé d’animation d’écriture depuis un bon moment. Pourtant, beaucoup de choses ont changé au QG dernièrement … dont notre chef de garde !

Pour ce petit moment d’écrire, nous vous demanderons d’écrire sur la rencontre entre Ezarel et Huang Chu.

Bonjour ^^
Je viens participer à la nouvelle animation en essayant de déchiffrer les rébus ^^
Je n'ai pas d'idées pour l'instant mais si je trouve je reviendrais ^^

Spoiler (Cliquez pour afficher)

1. J'ai mal aimé la taverne.

2. Je bois de l'Absynthe tous les jours.

Ecrire la rencontre entre Ezarel et Huang Chu me tente bien ^^
J'éditerais au besoin ce post quand ce sera fait

Bonsoir ^^
Finalement j'ai eu une idée de rébus ^^
Donc le voilà ^^

Spoiler (Cliquez pour afficher)

@PinkyxCandy : Merci pour la vraie réponse au premier rébus , j'étais pas si loin XD

M A Ë   G O V A N N E N
Helloww

Tout d'abord, je veux vous souhaiter une belle année à vous également ! Comment ça c'est trop tard ?
J'ai enfin trouvé un peu de temps pour faire un petit quelque chose pour le RP, désolée pour tout ce temps d'attente !

Et voici !

je suis pas très douée en rp mais j'espère que ça vous plaira quand même

Depuis son arrivée à Eldarya, Charlie était un peu perdue dans la chronologie et avait du mal à se repérer dans le temps. Cependant, elle avait l'ouïe fine et avait bien compris que les fêtes de fin d'année approchaient à grand pas. La plupart des gardiens de la cité avaient un passé compliqué et une grande partie n'avait plus de famille avec qui partager les réjouissances. Ainsi, des petits groupes qui souhaitaient passer les festivités ensemble commençaient déjà à se former.

Les jours passaient et Charlie ne savait toujours pas avec qui passer les fêtes de fin d'année, ou si même elle avait envie de faire quelque chose. Après tout, cela ne ferait que lui rappeler que sa famille n'avait aucun souvenir d'elle.

Un beau matin, alors qu'elle arpentait les allées du Verger, elle s'arrêta devant le panneau du Héraut Volubile, interpellée par une annonce haute en couleurs. Cette dernière invitait les absynthes qui le souhaitaient à passer les fête à la dryade autour d'un repas et de quelques boissons. Charlie n'hésita pas longtemps, elle adorait ses collègues et savait qu'elle passerait une très bonne soirée.

Après avoir passé plus longtemps que d'habitude à se préparer et avoir dépensé un bras et un rein dans une tenue confectionnée par Purriry, Charlie prit le chemin de la Dryade. Toutes les personnes qu'elle croisait étaient sur leur 31, et une musique endiablée retentissait dans les rues de la cité. Une fois devant les portes de la Dryade Exaltée, elle a pu apercevoir quelques têtes familières à travers la fenêtre.

Elle était à peine entrée à l'intérieur de la taverne qu'elle était déjà mise dans l'ambiance de la soirée grâce à la musique et aux odeurs qui émanaient de la cuisine. Fidèles à eux-mêmes, les Absynthes étaient attablés autour de verres d’hydromel, riant et chantant en chœur. Charlie récupéra une boisson au comptoir et s’installa à côté de ses acolytes. Les plats s’enchainaient, les discussions allaient bon train, et les heures filaient à grande vitesse. Les verres servis au comptoir n’aidant pas, les absynthes présents aux festivités devenaient de plus en plus joviales. C’est ainsi que certains d’entre eux entamèrent un concours de break dance au beau milieu de la dryade. Charlie, quant à elle, s’était approchée de l’une des tables où des rires retentissaient. À cette table se trouvait Abhaya, un verre à la main, faisant des déclarations d'amour à quiconque croisait son regard. Les autres étaient en plein concours de blagues.

Cette soirée avait défilé à vitesse grand V, et avait finalement permis à Charlie d'oublier qu'elle était loin des siens. Avoir passé une soirée avec les absynthes lui rappelait qu'ils étaient un peu sa deuxième famille maintenant.

Sinon, pas de résolution pour moi ! J'ai appris au fil des années que, de toute manière, je ne les tiens jamais ahah

N A M A R Ï E