Me voila pour cette offrande. J'avais trop d'idées, donc en voilà une
offrande
« Grande sœur
-Oui ?
-J’ai besoin de ton avis
-Sûr ?
- Notre instructeur veut que nous ayons une armure pour le prochain tournois
-Et ?
-Je ne sais pas laquelle choisir dans celle que tu as utiliser quand tu étais jeune »
Serenata soupira. Elle avait bien compris ce que son frère faisait depuis ce matin, mais elle n’avait pas voulu s’en mêler. Elle savait bien pourquoi on lui avait demandé cela. C’était une tradition, mais c’était surtout une leçon que devait comprendre les jeunes. La rouge se leva. Elle ne devait pas l’aider mais elle pouvait lui faire comprendre à sa façon.
« Prend ce qui te plait et essaie tu verras ce que tu en pense et si tu bouges avec »
Elle observa son frère prendre sa première armure. Un simple plastron et des spalières. Il commença par sangler les épaulière ce qui fit grimacer la guerrière. Il ne retenait jamais les leçons. Elle grogna mais le garçon ne sembla pas s’en rendre compte. Il plaça ensuite le plastron et comprenant son erreur recommença sa mise en place. Il commença a bouger mais il semblait gêner par son équipement. Il fini par retirer le tout. Il continua a fouiller
Serenata grimaça. Elle avait passé le reste de la journée à le voir fouiller, choisir, retirer, ranger, modifier, faire des associations. Mais il semblait n’avoir toujours pas compris. Il soupira. La femme espérait qu’il avait enfin compris. Mais en voyant le sourire qu’il lui dédia elle se renfrogna.
« J’ai une idée.
-Hum ?
-Prête-moi la tienne. Nous sommes presque de la même taille et je suis assez costaux pour le porter. J’aurais la classe avec. En plus personne ne pourra me toucher.
-Nous n’avons pas la même taille. J’ai presque 20 cm de plus que toi. Tu ne pourras pas la porter.
-Aller, j’en suis capable. Tu nous forme tous les jours.
-………
-Aller
-Ok mais tu te débrouille pour l’enfiler. »
Elle l’entendit hurler de joie. Mais elle n’allait pas le laisser s’en tirer comme cela. Elle lui donna alors rendez-vous, une fois paré dans la palestre. Il répondit qu’il y serait. La jeune femme et un sourire carnassier. Elle se dirigea vers sa chambre. Elle croisa alors sa jeune sœur d’arme
« Je n’aime pas ce sourire
-Je ne vois pas de quoi tu parle
-Je te connais, tu vas faire mourir quelqu’un ou alors des recrus vont en partir
-Hum…tu n’es pas loin de la vérité
-OOOH non
-aller retrouve moi dans 10 minutes dans la palestre, tu vas voir »
La blonde soupira. Elle ne connaissait que trop bien la rouge. Mais elle avait bien envie de voir cela. De son coté la guerrière entra dans sa chambre. Elle ouvrit une de ses armoires. Elle en sorti une armure toute noire. Le plastron se glissa parfaitement sur son torse. Les gants lui firent comme une seconde peau quand ils coulissèrent à leur place. Les bottes et les protections de cuisses tintèrent joyeusement quand elle les ferma a leur place. Toute l’armure lui faisait une seconde peau. L’amure luisait sur elle. Elle sorti alors de son fourreau une sublime épée aussi noir que l’armure. Elle ne prit pas de casque. Pour une fois elle avait envie de ne pas le mettre. Elle noua ses cheveux. Elle se dirigea vers la palestre. Elle se plaça au centre de l’arène. L’épée reposant sans son dos. Elle croisa les bras, ferma les yeux. Elle eut un sourire amusé. Elle connaissait cette aura chaude qui s’était glissa dans les gradins. Elle entendit enfin les pas qu’elle attendait. Elle ouvrit les yeux. Son frère arrivait en se pavanant. Il y avait plusieurs recrues avec lui. Il semblait ravi. Quand tout le monde vit la personne au centre, ils se dispersèrent sans mots. Son frère s’arrêta a quelques mètres d’elle.
« Tu vois, elle me va.
-Tu semble sure de toi
-Oui »
Elle voyait le regard de son frère détaillé ce qu’elle portait. C’est vrai qu’il ne l’avait jamais encore vu la porter. C’était celle qu’elle portait quand on lui demandait de remettre en place des recrues trop sure d’elle. Elle décroisa les bras et les posa sur ses hanches. Elle coula un regard vers sa sœur d’armes qui la regardait médusée. Elle lui décocha un sourire amusé. Elle se tourna alors vers son frère.
« Alors va y
-Pardon
-Attaque moi
-Mais
-C’est le meilleur moyen de voir si tu la porte vraiment bien. Et surtout n’hésite pas »
Elle le vit dégainer son arme. Elle se mit alors en garde en dégainant son arme. Son frère sembla surpris. Il est vrai qu’elle ne sortait pas d’arme pendant les entrainements. Il semblait ne pas se souvenir qu’elle pouvait utiliser tout. De son coté Asiol soupira, elle avait un vague souvenir de ce genre de moment. Serenata esquiva les attaques. Elle voyait vite que son frère allait fatiguer vite. Elle n’avait qu’a faire un pas sur le coté et de frapper sur plat de sa lame pour le faire tomber. Elle fit cela sur six attaques. La rouge soupira en le voyant attaque de la même façon. Elle lui avait pourtant dit de faire autrement, surtout face a un adversaire plus coriace que lui. Elle changea de garde et au moment ou il pensait l’avoir touché, elle avait bloqué sa lame de la sienne et le coc fut si rude qu’il fu renvoyer en arrière et s’écroula sur le sol. Il senti le froid du métal sur son coup
« Tu semble avoir du mal
-Non je vais te montrer.
-Tu ne comprend rien. »
Elle s’écarta. Il se redressa, il était en sueur. Serenata semblait sortir de sommeil. Elle n’avait aucun signe de fatigue. Elle vit alors un mouvement furtif dans le dos de son frère. Elle hocha la tête. Elle se remis en position. Ce qui la connaissait, aurait tiquer. Son frère allait souffrir. Elle replaça son arme dans son dos.
« Tu te moque de moi grande sœur
-Tu pense
-Oui, tu vas voir »
Il fonça sur elle. Elle soupira. Elle modifia ses appuis et au moment ou la lame allait la toucher elle leva un bras pour la contrer, de l’autre elle attrapa le col de son frère et en quelques instant il lui projeter contre l’une des colonnes de la palestre. Le jeune homme se mit a gémir, il se retrouva a genou en se tenant les côtes. Serenata soupira. Le jeune homme senti alors le plastron tomber au sol. Il leva la tête
« Pourquoi, ton armure et ultra résistant, j’aurai du encaisser et ne pas souffrir
-Tu ne comprend pas…Réfléchit, tu as bien dit que c’est mon armure
-Oui tu l’as fait et….
-Tu commence à comprendre….
-elle est sur mesure. Elle épouse son corps…Tu ne fais qu’un avec elle. Elle est comme toi
-Tu commence a comprendre.
-Mais elle me va,
-En apparence, mais toutes mes armures sont faites sur mon corps, elles sont pour moi, elles me servent comme je les sers. Tu veux une armure de parade pour un tournois, mais tu n’es pas prêt a l’endosser.
-Je ne comprend pas
-Ta sœur a raison, c’est une leçon que je voulais que vous compreniez pendant le tournois, mais je ne pensais pas que tu serais assez fou pour demander à ta sœur la sienne
-Maitre ? mais
-Tout guerrier possède sa propre armure, elle est sa gardienne, sa peau. Je crois que tu n’es pas encore prêt a comprendre. Comme tout tes camarades. Tu ne participeras pas au tournois. »
Il baissa la tête. Serenata cru voir une larme avant que son maitre ne le remette sur pieds. Et l’entraine avec lui vers la sortie. La rouge soupira et commença a ramasser son lourd plastron. Elle senti une présence douce et chaude a coté d’elle
« Tu n’y est pas allé de main morte, même avec ton frère
-Je voulais qu’il comprenne
- il a compris ?
-Non, mais il sait maintenant que mes armures, ne peuvent pas être portée par quelqu’un d’autre.
-La leçon sera dur a comprendre
-Oui, moi aussi j’ai mis du temps a comprendre.
-Toi ?
-Oui, tu sais comment je l’ai compris. Mais une armure, pour qu’elle soit efficace, doit être sur mesure, elle doit être ta peau et ta fierté et ton cœur. Je crois que mon frère a oublié quelques chose de vitale que je lui ai enseigné. L’arme et l’armure d’un guerrier ont une arme.
-Oui
-Un guerrier sera toujours mieux protéger par une armure sur mesure. J’espère qu’il le comprendra un jour. »
Les deux vaillantes obsidiennes sortirent de le palestre