A tous les enfants d'Eldarya
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Keroshane travaille très dur pour restaurer et traduire les livres de la bibliothèque. Si tu souhaites attendre près de la cheminée avec les autres conteurs, n'hésite pas à prévenir
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@Castor
On dit que l'Histoire (avec un grand H) est toujours écrite par les vainqueurs (ou par les humains dans notre cas). Il serait temps de connaitre la VRAIE (ou peut être pas) version des contes que nous apprécions tant étant enfant. Blanche Neige, Cendrillon, le vilain petit canard et d'autre encore ne sont pas tel que nous les connaissons. Ici dans la bibliothèque, Keroshane travaille dur pour que ces récits ne tombent pas dans l'oubli.
Tout commence par : Il était une fois...
Le Petit chaperon rouge
Il était une fois, dans un petit village d'humain anti fae, une petit fille qu'on appelait Chaperon Rouge, on lui avait donné ce nom parce que sa maman lui avait fait un très joli bonnet rouge. Et à l'époque, les bonnets s'appelaient des chaperons. Et tout le monde dans le village en la voyant disait "Tiens, voila le petit chaperon rouge !"
Elle n'avait pas le droit de sortir de chez elle les soirs de lune et on la réprimandait toujours lorsqu'elle courrait dans la forêt.
La veille de ses 8 ans, sa mère l'envoya dans la forêt pour apporter des galettes et un pot de miel à sa mère grand.
Rouge ne voulait pas y aller, demain c'était son anniversaire, et sa mère grand lui faisait froid dans le dos. Elle la regardait toujours de travers quand elle venait au village en murmurant dans sa barbe à propos d'odeur de loup et autres mots qu'elle ne comprenait pas.
Rouge préférait aller jouer dans la forêt où elle se sentait si bien.
Mais sa mère ne voulait rien entendre. Tu dois y aller avant la nuit tombée ! Et ne traine pas en chemin la sermonnait elle.
C'est en trainant la patte que Rouge sorti de chez elle. Mais très vite, le sourire lui revenait, elle devait traverser la forêt pour y aller. Youpi !
Sur le chemin, la petit s'amusait à cueillir des fleurs. Peut être mère grand serait moins sévère avec elle si elle lui rapportait un bouquet, et puis, rien ne l'obligeait à rester longtemps chez elle !
Elle continuait sa route lorsque le vent se leva et emporta son bonnet à quelques pas. Zut, maman a dit de ne jamais l'enlever. Elle couru après car ce coquin de vent continua de souffler pour emporter toujours plus loin le chaperon. Celui ci fini par arrêter sa course au pied d'un loup garou affamé.
-Bonjour petite fille, est ce à toi ? Lui demanda t il en lui désignant son couvre chef.
-Oui, merci de l'avoir rattraper Monsieur le loup. Lui répondit elle la voix tremblante.
Le loup examina attentivement la jeune fille et ne put s'empêcher de la détailler...
Comme ses jambes sont petites, comme ses joues sont rondes, comme ses yeux sont grands et bleus comme son épouse, comme ses oreilles semblent douces et..comme sa petite queue dépassait à peine de sa jolie robe... Il secoua la tête. C'était mal poli de dévisager ainsi quelqu'un !
-Dis moi mon enfant, où vas tu donc ainsi avec ce panier bien rempli ?
-Je vais chez ma mère grand qui habite au fond de la forêt, prêt du lac.
Mère grand ? Au fond de la forêt prêt du lac ? Le loup n'aimait pas ça.
Il ne connaissait qu'une seule personne habitant là-bas, mais c'était impossible qu'un petit ange telle que celui la y aille...
-C'est un bien joli bouquet de fleur que tu apportes à ta mère grand, malheureusement, ce sont des fleurs sauvages, elles auront fanées avant ton arrivé. Il y a un bosquet à 2 pas d'ici, tu devrais y prendre les plus belles fleurs que tu vois.
-Merci beaucoup monsieur, j'y vais de ce pas.
-Et....si tu accepterais de m'offrir une de ses galettes, elles sentent si bon...
La jeune fille hésitait, c'était les galettes de sa mère grand, est ce qu'elle se rendrait compte si l'une d'elle disparaissait ? Ce monsieur le loup garou semblait avoir faim, et il l'avait aidé. Elle pouvait bien lui en donner une ou deux ?
A peine sorti t elle la galette que le loup se jeta dessus et la dévora
-Merci, cela faisait longtemps que je n'avais rien mangé d'aussi bon. Je te laisse à tes occupations.
Et le loup parti de son coté pendant que le petit chaperon rouge allait cueillir des fleurs.
Notre ami couru sans faire de détour chez lui pour se rendre chez mère grand. Il avançait à pas de loup. Cette vielle chasseuse avait toujours des pièges et son fusil avec des balles d'argent sous la main.
Aller savoir pourquoi, les humains croient que les loups garous craignent les balles en argent plus que celle de plombs. En recevoir une est tout aussi douloureux que l'autre bon sang !
Toc Toc, il frappa.
-Qui est là ? demanda la vieille femme dans son lit
-Le petit chaperon rouge, répond t il en adoucissant sa voix.
-Tire la chevillette et la bobinette cherra !s'écria la grand-mère. Mais le son de sa voix ne couvrit pas suffisamment le bruit du fusil que l'on charge.
Il aurait dû le parier, la petite avait été envoyé ici pour y être tuée. Le bonnet ne pouvait plus cacher au reste du village la nature de loup garou de la petite chaperon rouge. Il fallait que les parents se débarrassent d'elle, et qui de mieux qu'un chasseur pour s'en occuper en toute discrétion ?
Il devait protéger l'enfant, mais serait il assez rapide pour éviter de se faire tuer ?
Le loup tira la chevillette, la porte s'ouvrit et le loup bondi sur la vieille femme en évitant de justesse le tire de celle ci. Il assomma la chasseuse et la ligota dans le placard le plus proche. A peine eut il fermé celui ci à double tour que ...
Toc toc, quelqu'un frappa.
-Qui est là ? Demanda t il en imitant la voix de la tueuse de loup
-C'est moi le petit chaperon rouge
Il lui fallu vite agir. Et c'est sans réfléchir que notre ami enfila chemise et bonnet de nuit en se glissant sous les draps du lit
-Tire la chevillette et la bobinette cherra !
Le petit chaperon rouge entra et approcha du lit. Et décidément, sa mère grand avait une tête encore plus étrange que la dernière fois, mais ses yeux étaient moins sévère et beaucoup plus triste.
-Oh, mère grand ! Que tu as de grands yeux tristes !
-C'est pour mieux te voir mon enfant.
-Oh, mère grand ! Que tu as de grandes oreilles !
-C'est pour mieux t'entendre mon enfant.
-Oh, mère grand ! Que tu as de grandes dents !
-C'est pour mieux manger mon enfant.
L'estomac du loup mère grand gronda au même moment faisant rire le petit chaperon rouge. Elle sorti le pot de miel et les galettes qui restait. La petite eu faim en route et en avait mangé la moité...
Le loup s'attacha à la petite et lui avoua la triste vérité.
-Tu ne peux pas rentrer chez toi, vient avec moi, ma femme a perdu notre petite fille il y a bientôt 8 ans, elle sera si heureuse de t'avoir avec nous.
Le petit chaperon rouge accepta avec joie cette nouvelle famille, même si son coeur se déchira à l'idée de perdre celle qui jusqu'à ce jour a été sa maman.
La soulevant sur ses épaules, il emporta la fillette dans les bois vers sa nouvelle vie.
La mère louve leva la tête à l'approche de son époux. Une douce odeur l'accompagnait. Elle lui semblait si familière et en même temps si lointaine qu'elle ne savait dire où elle l'avait senti jusqu'à ce qu'elle la vit. C'était bien elle. Sa fille chérie qu'on lui avait volé à la naissance...Elle se jeta dans les bras de son époux et serra fort sa fille adorée.
Au fil du temps, le petit chaperon rouge ôta son bonnet et s'amusa avec sa famille dans la forêt comme elle rêvait si souvent de le faire. La famille est l'endroit où l'on peut être soi-même sans peur d'être jugé
La belle aux bois dormant
Il était une fois, un roi et une reine arachnéens qui étaient si fâchés de n'avoir point d'enfants. Ils allèrent à toutes les eaux des mondes : voeux, pèlerinages, souhaits, tout fut mis en œuvre (tant que c’était gratuit), et rien n'y faisait. Enfin, la reine eut une fille. Le jour du baptême; on invita toutes les fées qu'on put trouver dans le pays (il s'en trouva sept) afin que, chacune d'elles lui faisant un don (gratuit bien entendu), comme c'était la coutume des fées en ce temps-là, la princesse eût, par ce moyen, toutes les perfections imaginables. Ce qui assurerait aux parents un bon profit lors du choix du futur l’époux (très fortuné de préférence).
Après les cérémonies du baptême, il y avait un grand festin pour les fées (à prix raisonnable).
On mit devant l’une d'elles un couvert magnifique, avec un étui d'or massif où il y avait une cuiller, une fourchette et un couteau de fin or, garnis de diamants et de rubis. Pour les autres, de simple couverts…
-Utilisez votre magie pour transformer vos couverts comme vous le souhaitez, mais n’oubliez pas de nous les restituer. Celui-ci vous sert d’exemple, annonçait le roi en désignant celui en or.
Les fées trouvant cela amusant, se prêtèrent au jeu. Sauf deux d’entre elles. La plus jeune, celle dont le couvert fut en or et qui ne pouvait pas s’amuser comme ces autres sœurs, ainsi qu’une fée plus ancienne qui eut compris que le roi se jouait d’elles pour augmenter sa fortune. Les deux sœurs se mirent d’accord pour lui faire payer son avarice.
Dès qu’on fut sorti de table, la plus jeune se cacha derrière la tapisserie, afin de parler la dernière, et de pouvoir modifier, les dons que les autres auraient fait.
Cependant les fées commencèrent à faire leurs dons à la princesse.
L’une lui donna la beauté ; celle d’après, de l’esprit comme un aengel ; la troisième, la grâce ; la quatrième, la voix d’un lovigis ; la cinquième, le maniement les armes (en cas de guerre ça pouvait être utile).
Le rang de la vieille fée étant venu, elle dit, en fusillant le couple royal du regard, que la princesse aurait le don de tisser des fils d’or mais que si elle se perçait la main avec un de ses crochets, elle en mourrait.
Ce terrible don fit frémir toute la compagnie, et il n'y eut personne qui ne pleurât plus que les parents. Des fils d’or, comment y accéder sans qu’elle ne meurt ? Car si elle mourrait, elle ne pourrait plus tisser !
La jeune fée sortit de derrière la tapisserie agacée, elles s’étaient convenues de rendre la fille rebelle et la faire marier au premier fermier venu ! Faire payer les parents était une chose, s’en prendre à la vie de la fillette en était une autre. Elle dit tout haut ces paroles :
- Rassurez-vous, roi et reine, votre fille n'en mourra point; il est vrai que je n'ai pas assez de puissance pour défaire entièrement ce que mon ancienne a fait; la princesse se percera la main de ses crochets; mais, au lieu d'en mourir, elle tombera seulement dans un profond sommeil, qui durera…cent ans ! Au bout desquels son grand amour, qu’il soit noble ou paysan, viendra la réveiller.
Le roi ne sut ce qui fut pire, se retrouver avec un gendre sans un sou, qui travaillerait dans les champs ou que sa fille meurt. Car une chose était sûr, sa fille utiliserait son don !
Il donna l’ordre à ce que les meilleurs gants lui soient fabriqués pour ses six mains. Et qu’à partir de ce jour, toute personne surprise sans porter de gant pour filer serait exécutée.
Au bout de quinze ou seize ans, il arriva que la jeune princesse, escaladant un jour les murs du château, alla jusqu'au haut d'un donjon, dans un petit galetas où une bonne vieille était seule à filer sans porter de gant.
Cette bonne femme était bien trop pauvre pour s’offrir des gants, le maigre salaire que lui offrait le roi couvrait tout juste de quoi vivre et de plus, elle était sourde et n’avait pas entendu parlé des ordres du roi.
La jeune fille l’observa filer, tâter, tester le fil de ses doigts si abimés et de ses crocs jusqu’à être satisfaite du résultat.
Le fil de la vieille araignée était doux au touché et collait comme il le fallait. Chaque fois que la princesse filait, elle ne devait vérifier son travail qu’une fois ses 20 mètres de soie d’or achevés. Alors que cette femme vérifiait dès que la soie entrait en contact avec l’air.
Retirant ses gants, elle s’installa pour filer son ouvrage journalier comme le faisait la bonne femme.
Elle eut à peine commencer, que comme elle était fort vive, un peu étourdie, et que d’ailleurs l’arrêt des fées l’ordonnait ainsi, elle s’en mordit le doigt et tomba évanouie.
La bonne vieille cria au secours.
On vient de tous côtés; on jette de l'eau au visage de la princesse, on lui frappe dans toutes les mains mais rien ne la faisait revenir.
Le roi fut fort indigné de cette nouvelle. Il devait trouver l’amour de sa fille (de préférence un prince) avant qu’il ne s’écoule 100 ans ! Il devait continuer à faire du profit.
Il fit mettre la princesse dans sa chambre, dans un cocon en borderie d’or et d’argent.
Les fées eurent vent de ce qui fut arrivé à la princesse. Celle qui lui avait sauvé la vie en la condamnant à dormir cent ans alla lui rendre visite. Elle fut très en colère de voir que le roi faisait payer l’entrer aux princes pour qu’ils puissent essayer de réveiller la demoiselle endormie. Cette enfant n’était pas une attraction ni un joyau que l’on utilisait à sa guise !
Elle toucha de sa baguette tout ce qui était dans ce château (hors les princes ruinés pour tenter d’embrasser la princesse qui s’enfuirent chez eux rapidement) : les gouvernantes, filles d'honneur, femmes de chambre, gentilshommes officiers, maîtres d'hôtel, cuisiniers, marmitons, galopins, gardes, suisses, pages, valets de pied ainsi que leurs familiers.
Dès qu'elle les eût touchés, ils s'endormirent tous, pour ne se réveiller qu'en même temps que leur maîtresse, afin d'être tout prêts à la servir quand elle en aurait besoin.
Le château fut entouré de ronce et d’épines entrelacées les unes dans les autres en sorte qu'on ne voyait plus que le haut des tours du château, encore n'était-ce que de bien loin.
Au bout de cent ans, un jeune vagabond passait par là. Il interrogea chacun sur les tours qu’il voyait dans les bois. Les uns disaient que c'était un vieux château où il revenait des esprits; les autres, que tous les sorciers de la contrée y faisaient leur sabbat. La plus commune opinion était qu'un portail y était ouvert mais vers où nul ne le savait.
Le jeune homme ne savait qu'en croire et décida d’aller vérifier par lui-même. Il y aurait peut être un trésor à emporter ou de quoi manger.
À peine s'avança-t-il vers le bois, que toutes ces ronces et ces épines s'écartèrent d'elles-mêmes pour le laisser passer.
Il avançait avec prudence, il ne voulait pas qu’on le surprenne à mettre quelques pièces dans les poches. Les ronflements des domestiques et familiers couvraient le bruit de ses pas.
Il semblerait qu’il avait de la chance pour une fois ! Le château entier dormait à poing fermé.
Il entra dans une chambre toute dorée, et il vit sur un lit le plus beau spectacle qu'il eût jamais vu : Des fils d’or et d’argent. Et une belle princesse enroulé dedans.
Il s'approcha en tremblant et en admirant, et se mit à genoux auprès d'elle. Avec son couteau il coupa des morceaux de soie qui le rendrait aussi riche qu’un sultan. Une fois les poches pleines, il se permit de voler un baiser à la donzelle pour la "remercier de cette générosité."
Alors, comme la fin de l'enchantement était venue, la princesse s'éveilla, et, le regardant avec des yeux plus tendres qu'une première vue semblait le permettre :
- Est-ce vous mon prince ? Lui dit-elle; vous vous êtes bien fait attendre.
Sursautant, le petit voleur regarda autour de lui avant de reporter son attention sur la jeune personne qui l’observait
-Heu…vous parlez…de moi ?
La princesse rit devant son air penaud.
-Évidement qui d’autre ? Emmenez-moi avec vous loin d’ici, je mourrais si j’étais séparée de vous. Et mon père, je le sais, s’opposera à notre amour.
Le vagabond ne savait sur quel pied danser. Ok elle était jolie, et son cœur tambourinait fort dès qu’il la regardait mais il n’avait aucune vie à lui offrir, pas de maison, il n’avait que ce qu’il lui avait pris. Mais sous les insistances de sa bien aimé, ils s’enfuirent avant que les gardes soient totalement remis de leur rêverie.
Le roi fut dévasté d’apprendre que sa mine d’or s’était envolée auprès d’un vaurien. Son épouse, fut quant à elle inconsolable de perdre son unique enfant, son véritable trésor.
A tout vouloir, ils avaient tout perdu, y compris l’essentiel.
Les trois petits Perrukos
Il était une fois, 3 petits Purrekos qui travaillait avec leur maman dans une petite boutique. L'un était roux tigré, l'autre gris avec la queue divisée en deux et le dernier avait un beau gilet.
Un jour leur mère les réunit et leur dit qu'il était tant pour eux d'agrandir l'entreprise familiale. Et que dès demain, ils partiraient pour construire chacun une boutique pour amasser du profil. Mais, méfiez vous des concurrent quoi voudrait vous écraser…
Le petit Purrekos avec son gilet reçu de son familier de la nourriture qui ne lui était d'aucune utilité. Peut être pourrait il la revendre au marché ?
Il loua un emplacement et fit commerce de ses pétales de rose d'or, algues gazeuses et autres victuailles pour familier.
Le petit Purrekos avec la queue divisée en deux reçu de son familier parchemins et feuilles de coca enchantée. Peut être pourrait il les revendre au marché ?
Il loua un emplacement et fit commerce de végétaux, minéraux gaz et autres fantaisies pour fabriquer.
Le petit Purrekos tigré lui préféra observer les futurs clients dans la cité où il se trouvait. Il aimait marchander et guettait toujours les meilleurs occasions pour les revendre après.
Pendant qu'ils commerçaient, un vilain garnement qui maitrisait le vent vient les embêter.
-Je t'achète tes candy corn pour 3 maanas les 10 !
-Non, ils sont à 30 maanas chacun !
-Alors je vais souffler et tes affaires vont s'envoler !
Le vilain garnement gonfla ses joues , souffla, souffla de toutes ses forces, et les articles du Purrekos s'envolaient.
Le petit Purrekos ramassa avec peine la nourriture qui avait été abimée sous les rires du méchant maitre du vent qui s'éloignait vers le marchant suivant.
-Je t'achète tes nécessaires de coutures pour 2 maanas les 5 !
-Non, ils sont à 50 maanas chacun !
-Alors je vais souffler et tes affaires vont s'envoler !
Le vilain garnement gonfla ses joues , souffla, souffla de toutes ses forces, et les articles du Purrekos s'envolaient.
Le petit Purrekos ramassa avec peine les fioles brisées sous les rires du méchant maitre du vent qui s'éloignait vers le marchant suivant.
-Tiens, qu'est ce donc que tout ces baluchons ?
-Mon ami, ceci est ma nouvelle invention, pour tout objet de la liste apporté, un baluchon vous est offert !
-Offert dis tu ! Voila qui est une bonne nouvelle ! Donnes moi donc cette liste que je m'y affaire !
Tout sourire, le petit Purreko lui remis un parchemin listant 3 ingrédients : 3 fleurs de coton, 2 eaux purifiées et une pièce d'or.
Ma foi, se disait le maitre du vent, ce sont des objets bien facile à rassembler, surtout au marché.
Il se dépêcha sur tout les stands mais eu vite la mine triste, partout, ces objets se vendaient à prix d'or ! 100 maanas la fleur de coton, 300 l'eau purifiée… Jamais il n'y arriverait !
Il fini par revenir sur ses pas devant le premier Purreko qu'il avait mal mené.
-80 maanas les fleurs de coton parce qu'ils sont abimés ! Ce sont les moins cher que j'ai vu à ce jour ! Je t'en prend 6 !
Il continua ses emplètes chez le second purrekos, 200 maanas le flacon d'eau purifié parce qu'il est fissuré ! En voila un prix intéressant ! Je t'en prend 4 !
Très fière de lui, le méchant garnement retourna auprès du 3ème Purrekos et lui remis ses trouvailles.
-Et voici les 2 pièces d'or qui restent. Maintenant donne moi mes 2 baluchons !
-Ce n'est pas ainsi que les choses fonctionnent mon ami, un seul baluchon par personne.
-Combien pour que tu oublies cette histoire de restriction ?
-Ma foi….Pour 5 pièces d'or chacun en plus de ce qui est demandé sur la liste et l'affaire est conclue.
L'autre accepta sans se douter qu'il venait de se faire rouler. Car moins d'une heure après, les prix avaient chutés, et dans ses 2 baluchons, se trouvaient juste des points d'expériences dont il n'avait point d'intérêt.
Les petits Purrekos, ravis de cette vengeance célébraient joyeusement. Car pauvre est celui qui détruit les autres, la méchanceté n'a jamais rendu personne heureux.
merci à @Asïol pour le bbcode
Dernière modification par Erya (Le 13-09-2024 à 10h31)