_______________________________________________________________________________M u r m u r e⋇ ⋆ ✦ ⋆ ⋇ ⋆ ✧ ⋆ ⋇ ⋆ ✦ ⋆ ⋇Bonjour et bienvenue sur mon recueil d'OS !
Venez donc écouter ce petit murmure imperceptible.
Si on tend l'oreille, on peut entendre quelques bribes teintées de sincérité.⋆ ✧ ⋆Pour être tout à fait transparente, ce recueil est avant toute chose un exutoire, à mes yeux.
Ne vous attendez pas à voir des OS très profonds, ou assez rythmés.
J'ai juste envie d'écrire ce qui me passe par la tête, sans accorder beaucoup d'importance au
fond ou à la forme. Je n'ai pas envie que ça devienne une source de frustration ou de stress.
Au contraire, j'ai juste envie de pouvoir me vider la tête le temps de quelques mots.
Venez ici, si vous avez envie de vous changer les esprits le temps de deux
ou trois minutes ! ♡
J'espère cependant que mes écrits sauront plaire à certain.e.s d'entre vous ! (:⋇ ⋆ ✦ ⋆ ⋇ ⋆ ✧ ⋆ ⋇ ⋆ ✦ ⋆ ⋇ A tous les enfants d'EldaryaAvant de poster un message :--> Pas de HS, de flood ou de pub !--> Pas de sujets "sensibles" dans la fiction ou les commentaires.--> Commentez de façon constructive (4/5 lignes par post)--> Surveillez votre comportement.--> Pas de conflits sur les topics. Préférez la discussion privée.--> Tenez compte des remarques des modérateurs.--> Merci de relire attentivement les règles du forum
⋇ ⋆ ✦ ⋆ ⋇ ⋆ ✧ ⋆ ⋇ ⋆ ✦ ⋆ ⋇P r é v e n u . e . sSi tu désires suivre mes petites histoires, n'hésite pas à me le
faire savoir, je t'ajouterai avec plaisir.⋆
... ⁎ ... ⁎ ...
⋇ ⋆ ✦ ⋆ ⋇ ⋆ ✧ ⋆ ⋇ ⋆ ✦ ⋆ ⋇S o m m a i r e⋆
 m e s H e u r e u s e s - Valkyon
V i d e - Feng Zifu / Huang Hua
M i n u i t - Adalric
P a p i l l o n - Twylda / Karuto
⋇ ⋆ ✦ ⋆ ⋇ ⋆ ✧ ⋆ ⋇ ⋆ ✦ ⋆ ⋇. ⁎ * ☾ . ☽ . * ⁎ . Â m e s H e u r e u s e s . ⁎ * . ☽ . ☾ * ⁎ .07.01.2023 .
Elle avance, pensive, à travers les jardins de la garde. Depuis son réveil, une solitude pesante brûle en elle. Tout a changé, ses repères sont bousculés, effacés.
Elle essaie tant bien que mal de reprendre ses marques, non sans difficultés.
Balançant son regard vers le ciel étoilé, elle aperçoit le temps d’une seconde une silhouette disparaître derrière les remparts.
Intriguée, elle se met à courir en direction des grandes portes.
Une fois ces dernières passées, elle fait le tour du bâtiment, essayant de retrouver cette ombre.
Elle pose sa main sur la paroi, la laissant glisser dessus tout en marchant d’un pas assez rapide.
Elle ne trouve rien.
Elle s’arrête un instant, la brise nocturne se mêlant à ses longs cheveux cendrés.
« Peut-être était-ce un simple familier. »
Elle chuchote ces paroles, espérant se convaincre elle-même.
Se détournant pour reprendre son chemin en sens inverse, la déception se lisant légèrement sur son visage, une forte bourrasque la stoppe dans son élan. Elle croit même avoir entendu un murmure dans ce courant d’air.
« Tu es là ? »
Elle se surprend à prononcer ces quelques mots.
La femme secoue la tête de droite à gauche, avant de venir pincer l’arête de son nez.
Sentant maintenant, une délicate chaleur l’envelopper, elle ferme les yeux, essayant de se concentrer sur ses autres sens.
Ce qui ressemble à la douceur d’une main, glisse du creux de son cou, à l’extrémité de ses doigts.
Elle jurerait même avoir la sensation que quelqu’un vient de poser un tendre baiser sur sa tempe.
Elle se laisse aller à ces sensations inconnues mais pourtant particulièrement familières.
« Tu es vraiment là. »
Sa voix est teinté d’un imperceptible tremblement.
Elle fait danser ses bras face à elle, tentant de toucher ce qui se trouve à ses côtés.
Concentrée, ses mains ressentent la chaleur d'un corps puis, de temps à autre, la fraîcheur d'une armure.
S'avançant de quelques pas, elle remonte ses paumes quelques centimètres au dessus du sommet de son crâne.
Un frisson la parcourt lorsqu'elle ressent un faible souffle le long de son poignet.
Timidement elle fait promener ses doigts maladroitement sur ce qui s'apparente à un visage.
Se perdant dans ce qu'elle estime être une longue et lisse chevelure, la jeune femme perd pied, les larmes commençant à ruisseler le long de ses joues gelées.
Un léger poids dans le dos la pousse malgré elle en avant, comme le ferait un amoureux voulant embrasser sa bien aimée.
Ici, deux âmes heureuses retrouvent la passion de leurs baisers d'antan après un long sommeil de plusieurs années.
⋆ ✧ ⋆. ⁎ * ☾ . ☽ . * ⁎ . V i d e . ⁎ * . ☽ . ☾ * ⁎ .08.01.2023- Trigger Warning -
Maladie d'Alzheimer
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- N'hésitez pas à cliquer sur l'image pour l'avoir en meilleure qualité. -
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. ⁎ * ☾ . ☽ . * ⁎ . M i n u i t . ⁎ * . ☽ . ☾ * ⁎ .
09.04.2023
.
Il est minuit, le funambule est de sortie.
Se tortillant légèrement sous la lune,
Un murmure fait frissonner les dunes.
Sur l’arête salée du désert, il sourit.
On l’entend à peine au milieu des pleines.
Il est observé par les regards d’ébène.
Comment peut-il marcher,
Alors qu’il n’a pas de pieds ?
À quoi peut-il bien songer,
Lorsque ses cils cristallins,
Observent d’un air taquin,
Le sibyllin ciel constellé ?
Pourquoi est-il si solitaire,
Lui qui ne peut jamais se taire ?
Parle-t-il tout seul,
Ou peut-être, à ses aïeuls ?
Tant de questions sans réponses.
Ses mots nous happent,
Nos maux s’échappent,
Créant une émotion absconse.
Se retournant en souriant,
Sa voix s’élève dans un chant :
« Il est minuit, mes chers amis,
Adalric est de sortie ! »
⋆ ✧ ⋆
. ⁎ * ☾ . ☽ . * ⁎ . P a p i l l o n . ⁎ * . ☽ . ☾ * ⁎ .
11.04.2023
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Debout face à la mer, elle observe les vagues bouger délicatement au rythme du vent.
Le soleil se reflète dans les perles aux coins de ses yeux. Une larme ruisselle le long de sa joue creusée par la tristesse.
Ses yeux emplis d’émotions contemplent l’horizon.
La brise vient doucement caresser son visage, faisant sécher ses peines.
« Mon petit homme… »
Elle détourne lentement le regard lorsqu’elle entend d’imperceptibles bruits de pas dans le sable.
Une main se pose tendrement sur son épaule, ce qui la fait instantanément chanceler, un sanglot se coinçant dans sa gorge.
« Il me manque atrocement… Je n’ai plus la force d’avancer sans lui. »
Karuto entoure ses bras autour de la femme lui faisant face, caressant chaleureusement l’arrière de son crâne.
« Il nous manque à tous, ma grande. »
Resserrant son étreinte autour des épaules de son amie, le faery se recule de quelques pas, plantant son regard dans celui de Twylda.
« Tu dois vivre, pour lui, pour nous, pour toi. Je sais à quel point tu souffres et comme c’est difficile de se relever, mais nous sommes là pour toi. Repose-toi sur nous autant que tu en ressens le besoin. »
Éclatant dans une crise de larmes incontrôlable, la femme s’écroule au sol, se tenant le cœur.
Karuto regarde le ciel, les yeux se teintant d’une sombre lueur, les larmes dégringolant discrètement sur ses pommettes.
Il se penche lentement, avant de venir poser un délicat baiser sur le front de son amie.
Prenant son visage entre ses deux larges mains chaleureuses, il plante son doux regard dans les yeux humides de Twylda.
Il essuie délicatement les perles de tristesse du bout de ses pouces. Il sourit timidement.
« Tu te souviens du jour où il a ajouté des centaines d'épices différentes dans les plats que j'avais préparé pour le dîner ? Je l'avais bien disputé, ce petit fripon.
- Oh oui, ahah... Il était revenue en courant à la maison. Il trouvait ça joli, toutes ces couleurs.
- C'était immangeable ! Mais il était hors de question de gaspiller... Eweleïn en a vu passer, des gardiens qui ont eu des crampes d'estomacs pendant des jours. »
Les rires se mêlent à leurs larmes.
Enchaînant avec plusieurs anecdotes amusantes, les deux amis finissent par rire de bon coeur.
Le vent soufflant de plus en plus fort, ils finissent par se relever.
« Allez, ma chérie. Il est temps de lui dire au revoir. »
Serrant fortement la main de la maman, Karuto lui offre un sourire encourageant.
Twylda lui rend son sourire, se tournant doucement vers l'horizon.
« Mon petit Mery... Maman t'aime très fort et ne t'oublie pas. J'espère que tu es apaisé là où tu es. Passe le bonjour à papy et mamie de ma part ! On se retrouvera vite, mon ange. »
Au moment de prononcer ses dernières paroles, un papillon se met à venir virevolter autour d'elle, effleurant le bout de son nez.
Prenant ça pour un signe, Twylda se met à murmurer presque imperceptiblement quelques mots à ce petit volatil.
« Je t'aime, Mery. »
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Merci à toi de me lire !
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Dernière modification par Kietsu (Le 12-09-2024 à 00h33)