Note : Ceci est l’avis que j’avais originellement publié le 22 juin 2017 sur le forum, que j’ai légèrement corrigé et remanié.

Bonjour tout le monde ! C’est maintenant mon tour de vous proposer ma critique de l’épisode 15. Au vu de la longueur titanesque de l’épisode, veuillez d’avance me pardonner pour la longueur titanesque de mon message :’)



Comme d’habitude, le nombre de maanas dépensés : 4490 [en déplacements, 2450 en dialogues], en comptant le lait de Moogliz et mes déambulations inutiles dont je vous ferai le récit très vite (vous aurez même le droit de vous moquer de moi).

Bien sûr, la somme de maanas utilisés est proportionnelle à la longueur de l’épisode. D’ailleurs, c’est la première fois que je ne finis pas un épisode en un seul jour (exception faite du 13, où j’ai été bloquée pour aller en explo chercher des eaux du Léthé). Sur le principe, je n’ai absolument rien contre un épisode d’une telle longueur ! C’est même plutôt cool. Mais à l’époque je craignais surtout que ça devienne impossible de se refaire en maanas entre deux épisodes, un peu comme AS New Gen aujourd’hui.

Niveau contenu, l’épisode 14 touchait tellement le fond que je m’attendais à pire pour le 15… Après tout, à la fin du 13, je m’attendais juste à rien de mieux pour le 14 et j’ai eu pire, donc bon, autant s’attendre au pire tout de suite !

Je suis agréablement surprise de constater que j’ai eu droit à mieux.

MAIS.

Oui, désolée d’avance pour les gens qui s’attendaient à une critique entièrement positive. Alors il y a pas mal de bonnes choses dans cet épisode, et nous nous empresserons de les détailler. Malheureusement, il reste des choses moins bonnes, voire problématiques pour certaines, et on ne pourra bien sûr pas passer à côté.

Plongeons-nous à présent dans l’épisode…



Enfin… « Plonger » est un bien grand mot, puisque nous sommes accueilli-e-s par Purroko, qui nous rappelle que nous avons dû préparer une certaine potion avec quelqu’un, « je n’entre pas dans les détails, tu les connais mieux que moi… » Ok alors le chat de gouttière il va redescendre direct avec sa provoc’ là déjà… On a le choix de dire si l’on est satisfait-e de notre partenaire de potion ou non. J’ai envie de dire que n’importe quel choix n’aurait pas été satisfaisant étant donné la tournure des événements, mais bon ._.

Et comme souvent, peu importe ce que l’on répond, Purroko nous explique que OSEF, c’est pas possible de modifier le cours du temps… Très utile. Il nous explique ensuite en langage codé que nous pourrons rejouer l’épisode en replay libre et choisir quel chef de garde va tenter « d’expier sa faute » de l’épisode 13. En tout cas, c’est ce que j’ai compris.

COLONEL MOUTARDE DANS LE SALON AVEC LE CHANDELIER ?

Nous nous retrouvons enfin là où nous étions resté-e-s à l’épisode précédent, entendant des femmes se plaindre qu’une nouvelle agression avait eu lieu, mais que fait la police, faudrait vraiment qu’il y ait une institution, genre une Garde qui servirait de poste de défense !

Erika, à l’instar du monstre de la bibliothèque, a soif de savoir… Elle a besoin de découvrir ce qui s’est passé ! Et au lieu d’attendre un peu ou de demander à des gens comme Kero ou Ykhar, elle décide… D’aller voir Karenn, parce que quand même, c’est « LA Madame-je-sais-tout du QG. » Tout le monde sait que Closer est une meilleure source d’informations importantes que Le Monde. Sur le chemin, nous croisons Alajéa et Chrome, qui s’envoient des insultes dignes du CM2 ; entre « sale thon » et « sale chien, » l’âge mental de la Garde vient de descendre en flèche. Nous tombons ensuite sur Floppy, et Erika hésite entre la prendre sous son aile et la laisser là, histoire d’embêter Valkyon. J’ai choisi de la laisser là, elle avait l’air de bien s’en sortir, et au pire on peut bien trouver quelqu’un pour s’en occuper, mais comme ça faisait longtemps qu’on n’avait pas eu de faux choix, j’ai dû la prendre quand même et lire Erika dire qu’il fallait trouver Valkyon, sauf que c’était pas vraiment dans mes plans, voyez-vous.

Nous finissons par trouver Karenn, en larmes. Il semblerait qu’elle ait vu la victime mais, trop choquée pour parler, elle ne peut pas nous en dire plus. C’est donc de façon tout à fait normale qu’Erika cède à un accès de curiosité morbide, et décide de se rendre directement sur les lieux du crime : la prison. Une fois là-bas, elle pense aux chefs de garde (qu’elle s’obstine à appeler « les garçons »), parce que dis donc, c’est curieux, d’habitude elle « tombe toujours sur eux quand [elle] essaie de fouiller et de trouver des réponses » x) Du coup, elle se dit que l’un d’entre eux est peut-être la victime.

Nous avons alors le choix d’être inquiète, ou bien de se dire que c’est un juste retour des choses. Lorsque l’on choisit la deuxième solution (comme moi parce que j’ai pas de cœur), on est de nouveau face à un choix : se rétracter et se dire que c’est mal de penser ça, ou bien se dire qu’on ne devrait pas penser ça mais quand même c’est bien fait.

En fait, j’ai eu l’impression qu’on essayait de me faire passer une leçon de morale.

Peut-être aurait-il fallu dès le début permettre un choix d’inquiétude, un choix modéré, et un choix je-m’en-fous-de-leur-tronche, genre « c’est pas mon problème, à force de faire des âneries faut bien que ça leur retombe dessus » et qu’on assume nos propos à 100% j’sais pas trop, quitte à également être consciente que c’est moyen orthodoxe. Moi j’voulais juste être mauvaise :’)

                             
                              Écoutez personne n’est parfait, même pas moi.

Après avoir satisfait ses désirs de voyeurisme, Erika s’en retourne à la surface. Elle croise Eweleïn qui fait tomber du matériel, et décide d’aller directement à l’infirmerie pour le lui rendre, ce qui nous permet de découvrir l’identité de la victime : il s’agit d’Enthraa, une sirène que seules les personnes ayant dénoncé Ashouminet à l’épisode 14 ont déjà rencontrée.

Il est trop tard pour s’en aller, Eweleïn nous enrôle de force pour soigner Enthraa, et nous devons lui tenir les bras pour qu’Ewe lui administre un calmant, puis tenir des bidules pendant qu’elle s’occupe de la sirène. On nous dira plus tard qu’Erika a fait un travail remarquable, c’est vrai qu’on se rend pas compte de la difficulté de tenir des trucs en attendant des directives… Erika réalise avec stupeur que la médecine eldaryenne est totalement différente de celle de son monde, incroyable, un monde totalement différent a des façons de faire totalement différentes, qui l’eût cru. Ewe est ensuite toute désolée de nous avoir embarquée là-dedans, ce à quoi nous répondons que c’est nous qui avons accepté, m’enfin c’est pas comme si on avait eu le choix.

J’en profite pour souligner un point qui a son importance : Eweleïn n’est pas une infirmière… Elle est médecin, elle pratique la chirurgie sur Enthraa, c’est pas le boulot d’une infirmière, ça.

Nous en apprenons plus sur Enthraa et sur les sirènes en général. Elles sont classées selon un alignement, un peu à la Donjons et Dragons pour les connaisseurs/euses. Les mauvaises sirènes sont appelées margygr, sans doute parce que c’était le mot rigolo pour désigner les sirènes de la mythologie scandinave, mais nous n’avons pas de nom pour les gentilles… Il y a aussi des sirènes des profondeurs et des sirènes de surface, et j’espère qu’un jour on aura des informations complémentaires pour en savoir encore plus. Nous réalisons enfin que la chose que nous avons vue rôder dans l’eau lors de notre arrivée à Eldarya et de notre emprisonnement sans sommation était en fait Enthraa faisant sa ronde… « Et un mystère de résolu, » comme dit Erika.

Après cette épopée, notre Miiko adorée (non) nous convoque à la salle de cristal, et on s’y retrouve au milieu de la Garde Étincelante, et je me demande bien ce qu’on y fout vu qu’on est quand même qu’une simple recrue lol. Floppy s’en retourne vers son maître, et je vois que moi je suis obligée de faire un signe de tête à Valkyon après qu’il m’a souri, mais visiblement quand l’agresseur est l’un des deux autres on peut choisir de détourner la tête ?? J’aurais bien aimé avoir ce choix-là moi aussi >_>

Bref, c’est maintenant que le vrai fun commence, car Ewe envoie Miiko sur les roses quand celle-ci s’essaie au faux-suspens nul de la voix off, et on balance des petites piques bien placées çà et là, sous le regard interloqué d’Eweleïn qui comprend rien à ce qui se passe.

                             
                              C’est comme des private jokes mais en mille fois mieux

Quand soudain, Miiko nous présente des excuses au nom de la Garde d’Eel pour nous avoir accusée à tort pour la bibliothèque. Ils ont « des preuves formelles que ce n’était pas [notre] faute. » SANS DEC JEAN-CHARLES ON TE LE DIT DEPUIS LE DÉBUT !!! On y est pour rien, nous, si y’avait un livre dangereux à notre portée ! On nous apprend que c’est Ash qui l’avait mis là dans l’espoir que quelqu’un l’ouvre, t’imagines bien que s’il était censé être en sûreté, ça pouvait pas être nous qui l’avions sorti, espèce de débile, puisqu’on t’a dit qu’on l’avait juste trouvé dans la bibliothèque !!

Remarquez, peut-être que du coup, ça leur sert à se dédouaner un peu aussi : « oui euh, c’est lui qui l’a mis là, c’est pas complètement de notre faute non plus, il est si méchant !! »

Pour en revenir à Ash, nous apprenons que l’insolent a laissé un petit mot à l’attention de la Garde : « J’espère que vous avez apprécié mon petit cadeau, » avec des trucs en langue inconnue mais j’m’en tape j’aime tellement cette impertinence ♥ Nous en apprenons plus sur son nom : pour mettre fin aux rumeurs disant qu’il est un dragon, vu que quand on tape son nom sur Google, la première entrée concerne une espèce de dragons portant exactement ce nom dans un jeu vidéo, on nous explique qu’Ashkore était le nom de l’un des Grands Dragons, parce qu’on n’a toujours pas trouvé comment faire des références subtiles, mais que ce n’est probablement qu’un pseudo pour les provoquer, parce que non non ce n’est certainement pas un dragon. Bon. Sait-on jamais, pour moi la piste reste ouverte.

Nous faisons alors subtilement remarquer qu’il est quand même vachement cool, parce qu’il rentre dans le QG comme dans un moulin, il fait sa vie, et « il a pas besoin de potion pour obtenir ce qu’il veut, lui. »

                             
                              Erika on fire let’s goooooooo !

Miiko se transforme en gardienne des clés pour être sûre que personne viendra les voler, pendant qu’on continue de casser du sucre sur le dos d’Ashkore, en insistant bien sur le fait que c’est un vilain pas beau qui fait plein de misères au QG : il a brisé le Grand Cristal et en plus il a volé de la nourriture ! Non mais quel scandale !! Comment voulez-vous qu’on continue de faire des pique-niques sur la plage s’il nous vole notre Nutella ?! Alors que j’essaie en vain d’avoir de la compassion pour ces guignols, je recrache mon thé métaphorique en lisant Nevra se plaindre qu’Ash les fait passer pour des crétins depuis des mois… T’inquiète, mon gars, vous avez vraaaaiiiiment pas besoin de lui pour passer pour des crétins.

SHERLOCK ERIKA EN MISSION OFFICIELLE

Nous revenons donc à l’attaque d’Enthraa, puisque c’est le sujet qui nous préoccupe. Sans grande surprise, Ashkore est pour l’instant le suspect numéro 1, même si on est sûr que c’est lui « à… 0%. » Mais bon, il est facile à accuser, alors dans le doute… Sauf qu’on a peur de faire des bourdes, alors on décide de confier l’enquête à… Erika. Parce qu’apparemment, elle est douée pour récolter des indices et interroger des gens, la mission à Balenvia le prouve. Bon ok, pourquoi pas.

Le lol nous vient de Leiftan, qui nous sort que nous sommes la plus à même de faire la part des choses, et nous aurons du recul sur l’affaire.

Mdr attendez quoi ?

On a mis trois mois à suivre un cours d’histoire et à mettre le nez dans des bouquins pour découvrir ce monde, à quel moment tu penses qu’on est faite pour enquêter sur cette affaire alors qu’on a découvert y’a seulement cinq minutes qu’il y avait différents types de sirènes ?!

(Puis bon, avec ce qu’Erika vient de subir, il pense vraiment qu’elle va avoir du recul et être complètement impartiale ? Ça aurait été moi j’aurais probablement saboté l’enquête ptdr)

Bref, c’est encore un bon moyen de refiler le sale boulot à la stagiaire et de se dédouaner. Heureusement, Erika a le sens des réalités (et pour une fois c’est pas ironique) en demandant combien elle sera rémunérée. Miiko ne semble pas apprécier la blague (ça aurait été le bon moment pour un « rholàlà quelle râleuse c’est d’l’humour » de la part d’Eza et de Nevra lol), et Erika se rattrape en disant qu’elle accepte, mais tout à fait entre nous, j’pense qu’elle est en droit de demander à le faire qu’à condition d’être bien payée. On nous laisse ensuite entendre que la Garde va tenter de réparer ses erreurs envers nous… J’attends de voir, perso.

On arrive ensuite à l’enquête. La première pièce que j’ai visitée après le dialogue qui nous parle du carnet de notes, c’est la chambre d’Erika.

Et j’ai pas vu le carnet.

Je vous jure que c’est vrai. Alors est-ce qu’il a pas chargé et que j’ai eu la flemme d’attendre plus d’une demi-seconde, ou bien est-ce que je suis bigleuse, j’en sais rien, mais je l’ai pas vu. Et comme je voyais tout le monde parler des algues sur la plage, j’y suis allée, j’ai rien vu de cliquable. J’ai demandé conseil à plein de gens, qui m’ont dit de vérifier si j’avais été à la prison, à l’infirmerie, au labo, rien ne se débloquait, j’ai fait dix mille allers-retours entre ces lieux et la plage, toujours rien. Un peu paniquée et agacée, je poste sur la FAQ, j’envoie un message au support, je m’énerve, quand soudain, une gardienne me dit : « Est-ce que t’as bien cliqué sur le carnet dans la chambre d’Erika ? »

Oh.

Me dites pas que.

Ah bah si.

                             
                              Alors que j’avais bon dès le départ. J’en peux plus de moi.

Hahahaha, euh, ahem. Mettons cet incident derrière nous, voulez-vous ?

Je peux donc tranquillement aller récolter des échantillons de sang dans la prison. L’équipe de nettoyage a fini de cuver depuis l’épisode précédent et s’apprête à nettoyer la zone une fois que les échantillons seront récoltés. Erika commence soudain son introspection. Pourquoi s’échine-t-elle à rendre service à cette garde qui ne lui veut que du mal ? Elle essaie de se convaincre qu’elle fait ça pour Enthraa et pas pour la garde, parce qu’on est censé-e-s devoir rester là pour le scénar, même si elle se rend compte qu’elle n’y a pas sa place une seule seconde.

Nous allons ensuite à la plage. Sur le chemin, nous croisons Eza avec un pot de miel dans les mains parce qu’il doit se mettre les règles de rationnement là où le soleil ne brille jamais. Chrome, quant à lui, peut nous gratifier d’une boutade sur les trèfles de Fortuna (si, vous savez, les trèfles de l’event de Pâques 2017 qui nous avait donné tellement de fil à retordre ).

Nous croisons également deux femmes, et je relève une incohérence dans les dialogues : Erika parle de l’attaque qui a eu lieu « ce matin, » puis deux répliques plus tard, elle leur parle de l’attaque qui a eu lieu « cet après-midi. »

Enfin, j’arrive à la plage, et croyez-moi, j’ai jamais été aussi contente de trouver des algues de ma vie.

Je croise Karenn qui essaie de se justifier de j’sais pas quoi en disant « qu'on soit bien claires, je suis pas dans cet état parce que “ouh lala, c'est trop pour moi de voir ça”. Je suis comme ça parce que je suis en colère. » J’ai pas vraiment compris l’intérêt de cette réplique parce qu’à ce que je sache personne lui a demandé de comptes mais soit.

Je croise Ykhar, et ça devient intéressant… Elle nous présente ses excuses pour avoir été une parfaite abrutie pour la bibliothèque. J’ai choisi de lui dire que je ne savais pas si je pouvais la pardonner. Et pour m’aider dans la rédaction de cette critique, je regarde des let’s play sur YouTube, et la joueuse a choisi de la pardonner… Ykhar lui dit alors qu’à notre place, elle ne l’aurait sans doute pas fait, et Erika lui dit : « Sois moins exigeante, tu verras que le pardon sera plus “facile” à donner. »

                             
                              Je me sens jugée par l’épisode et ça ne devrait pas être le cas.

Pour finir, on croise Valkyon, qui est content de nous voir. Qu’il sache que ce n’est pas réciproque dans ce playthrough. Il nous remercie pour Floppy, mais si vous voulez mon avis, pour que la souris s’échappe aussi souvent c’est sûrement qu’il y a une raison.

Enfin, nous interrogeons Enthraa. Nous apprenons par ailleurs que le QG possède un portail dans ses environs et qu’il est scellé. Enfin bon vu comme c’est relou à ouvrir j’sais pas trop à quoi ça sert. Enthraa nous raconte son histoire, et nous déduisons avec brio qu’étant donné que l’attaque a eu lieu à la plage, dans l’eau puisqu’Enthraa refuse d’avoir des jambes et qu’on a trouvé des écailles, l’auteur/trice de l’agression est une créature marine. Waouh, Conan Doyle peut être fier de nous, avec ça. La créature a aussi prononcé des trucs dans une langue bizarre.

BRAINSTORMING

Nous allons donc transmettre nos infos à Miiko & Cie. Alors que nous arrivons, ils sont en train de parler de fermer la porte souterraine, mais sont inquiets parce qu’Enthraa ne veut vraiment pas de jambes, ni vivre en « assistanat. » Je comprends, mais je dirais bien que dans des cas d’urgence comme ça faut savoir mettre de côté son confort de vie parce qu’on a pas trop le choix. Enfin visiblement on prend en compte les ressentis des gens que quand ça nous arrange, à Eel. En ce qui concerne l’attaque, nous émettons l’hypothèse d’une sirène. Miiko nous corrige en « margygr » mais ça n’en est pas forcément une si c’est une sirène sympa mais contaminée, comme supposé… Un plan se forme : capturer la créature pour l’examiner.

Erika sort de la salle, mais a le sentiment qu’il faut qu’elle « fasse sa Karenn » (no comment, hein) et qu’elle écoute aux portes… Elle a bien fait ! Nous entendons que Miiko hésite. Non seulement à cause de l’erreur commise envers notre humble personne, mais en plus, elle en a marre de prendre des décisions précipitées qui conduisent à des erreurs, elle en a marre de perdre le contrôle, elle ne veut pas qu’on pense qu’elle n’a pas les épaules pour ce travail.

Vous imaginez bien comme j’ai ri.

Mais sans doute pas autant qu’au moment où Nevra, se voulant rassurant, lui a dit : « Miiko… Personne ne dirait ça. »

Miiko fait pour une fois preuve de bon sens et n’est pas dupe : elle entend les bruits de couloir, qui lui semblent mérités pour le moment.

Je pense que cette référence aux bruits de couloir n’est pas innocente, et j’en reparlerai plus tard.



Erika décide d’aller manger au Parc de la Fontaine. Là-bas, elle repense à Hua, et est persuadée que tout aurait été différent si elle avait été là le jour de l’agression. Je visualise pas trop ce qui aurait changé mais bon. Bref, Erika songe à la contacter, mais se dit que la Fenghuang a d’autres Ciralaks à fouetter, sauf que perso la Garde d’Eel qui maltraite ainsi l’élue de l’Oracle, j’me ramène fissa botter des fesses.

Le lendemain matin, dans sa chambre, Erika repense à tout ce qu’elle a subi depuis son arrivée. Elle se sermonne : elle ne veut pas penser à ça !!! Ben non t’as raison, tu risquerais d’exprimer ton mécontentement, ça pourrait créer une mauvaise ambiance dans le QG 

Elle tente de s’occuper l’esprit en gribouillant, en nettoyant, en essayant de nouvelles tenues (je dis rien, mais j’en pense pas moins). Mais ça ne marche pas. Elle réalise alors que, même si elle existe physiquement, elle est comme vide, et surtout, elle n’est en fait plus rien, là où elle aurait dû être tout : chez elle.

Vous avez tenu compte des avis de l’épisode 14. Sauf qu’il aurait fallu commencer plus tôt. Cette introspection arrive comme un cheveu sur la soupe parce que ça n’a rien à voir avec ce qui nous a été servi pour le 14. On vous l’a dit, et je le répète, il aurait fallu le réécrire. Erika n’était pas dans le déni, dans le 14. Elle était juste très mal écrite.

Elle sait qu’elle est prisonnière ici. Et pour justifier le fait qu’elle ne peut pas partir du QG, on lui fait dire que le monde est trop vaste, elle s’en sortira jamais seule. Mais elle ne doit plus compter sur les autres. Elle doit apprendre à se défendre seule, sans avoir besoin de quoi que ce soit. Mais elle peut pas l’apprendre toute seule. Du coup elle va demander à Caméria.

J’crois qu’elle est un peu perdue.

Nous débutons alors une séance d’entraînement avec l’hamadryade, et alléluia, enfin la possibilité de relire les instructions pour le QTE !! On l’avait pas eue depuis quoi ? L’épisode 11 ou 12 ? C’est enfin là ! Et c’est appréciable.

Caméria lui apprend d’abord à gérer ses émotions. Sous l’effort, la tension se relâche, et Erika fond en larmes. Quoi de plus normal ? J’ai vu déjà un certain nombre de personnes reprocher à Erika de trop pleurer durant cet épisode. Bah oui mais vous feriez quoi si vous étiez rayé-e de la mémoire de toutes les personnes que vous aimez ? Qu’en plus ça ait été fait par le biais d’une telle agression, possiblement perpétrée par un homme qui vous plaît ?

On passe ensuite à un entraînement plus physique (avec les QTE, du coup), et je veux juste relever la remarque de Caméria, qui lui dit que les coups à l’entrejambe ou le sable dans les yeux « c’est pas fair-play mais ça marche » euh j’ai envie de dire, quand on se fait attaquer y’a pas de fair-play ou non qui tienne, hein x)



Après une rapide douche, nous sommes accueillies par le paternalisme suintant par tous les pores d’Eza et de Nevra, ce dernier nous balançant son écharpe pour pas qu’on attrape froid. Je me suis délectée de sa déception lorsqu’il a vu que je la laissais tomber par terre, et j’aurais bien aimé ne même pas la ramasser pour la lui rendre à la fin de la scène.

Nous allons attraper ce que nous supposons donc être une sirène, grâce à des objets personnels d’Alajéa et d’Enthraa, pour l’attirer. Une fois à la plage, nous attendons qu’Eza et Nevra la trouvent (parce que « s’ils ne la trouvent pas, le plan tombe à l’eau » j’ai ri x) ). Erika se sent pousser des ailes d’héroïne et fonce vers l’océan sous prétexte qu’elle a toujours fait un bon appât (ok ?? mdr). Valkyon tente de la retenir, mais la sirène ne tarde pas à apparaître et à être maîtrisée. Cependant, alors que nous l’examinons en compagnie d’Eweleïn, la sirène sort de sa léthargie et nous attaque ! Heureusement, notre entraînement avec Caméria a porté ses fruits. Erika a même le temps de faire signe aux autres de ne pas s’approcher d’elle, ce qui est quand même fort, quand on se débat avec quelqu’un qui nous attaque sauvagement.

La sirène est emmenée en prison, et on nous demande de trouver Alajéa, qui saura nous parler des sirènes, vu que c’en est une lol. En la cherchant, on tombe sur plein de monde, dont Chrome qui ne sait rien faire à part être désagréable (sérieusement, c’est pénible de le lire…), Ezarel qui réclame un merci après nous avoir fait un compliment (heureusement, on peut le remettre à sa place), une scène parfaitement inutile avec Nevra, et Valkyon qui se demande s’il nous a dit quelque chose qu’il fallait pas. Tu veux la liste de mes doléances par ordre chronologique ou alphabétique ?

Nous trouvons enfin Ala. Sauf que manque de bol, lorsqu’elle voit la captive, elle part en courant et en pleurant, paniquée. N’écoutant pas ce que Miiko avait à dire dans son intégralité, Erika part à la recherche d’Ala, croise encore Chrome qui mérite qu’on lui couse la bouche avec du fil barbelé (oui je sais ça n’a pas de sens mais c’est pour montrer que je veux vraiment qu’il la boucle), puis trouve la jeune fille en train de se confier à Karenn. Elle accepte de nous raconter son histoire, et nous nous dirigeons vers la chambre d’Erika.

Nous avons ensuite un flashback, bien utilisé, pour nous expliquer le passé d’Ala et sa phobie de l’océan. En résumé, sa famille a été attaquée par un Kraken, ses parents et sa petite sœur sont mort-e-s, sauf qu’en fait la sirène captive c’est sa petite sœur (qui s’appelle Colaïa mais j’ai une furieuse envie de l’appeler Coraya), du coup Ala a dérivé dans l’océan pendant des jours mais par la magie d’Eldarya elle avait encore du sang de ses parents sur elle. « La suite de l’histoire, vous la connaissez. » Oui oui très bien tkt.

Certaines expressions faciales d’Alajéa dans ce passage sont mal utilisées, je pense pas qu’une personne en train de raconter le traumatisme de son existence le fasse avec un si grand sourire alors que ses paroles sont si sérieuses. Nous avons ensuite un très bon parallèle entre l’histoire d’Ala et celle d’Erika. Du coup, sans grande surprise, Erika se met à pleurer. Ala s’inquiète du sort réservé à sa petite sœur, du coup Karenn se propose d’aller plaider sa cause auprès de son imbécile de frère. En attendant, Ala et Erika décident… De prendre un goûter. Avec des aliments d’Eldarya. Qui ne sont pas nutritifs. Juste ils ont du goût. Si j’ai bien compris. Mais à moins que les éléments autres genre la farine et les œufs des muffins ou le café du cappu soient aussi d’Eldarya (et dans ce cas-là c’est comme manger de l’air mais il a bon goût de fruit de minuit, c’est ça ?), ça compte dans le rationnement, on est d’accord ? C’est juste pour être au clair.

Pour changer de sujet, Ala décide de parler de garçons.

                             
                              Oui je sais on est sur un otome mais quand même lol

Nous apprenons qu’Erika a eu une amourette avec Dake d’Amour Sucré. Un clin d’œil plutôt malvenu puisque Dake, on le rappelle, il mérite une grosse amende pour avoir harcelé Sucrette. Un peu dommage pour un épisode qui essaie de rattraper ses bourdes sur les violences sexistes.

Ala, quant à elle, nous parle du garçon qu’elle aime bien, et raconte que lorsqu’elle était malade, il était venu lui apporter de la soupe et lui tenir compagnie, et pour Erika, c’est signe que le garçon est intéressé. Chez moi, les gens viennent aussi en aide à leurs ami-e-s quand iels sont malades, sans intention autre, mais je vis pas dans le même monde, on dirait.

Karenn déboule à ce moment en disant que la Garde veut tuer Colaïa. Le flashback ici était pas nécessaire, honnêtement, ça pouvait être retranscrit dans des dialogues de Karenn et ça aurait suffi. Passons à la suite, cet avis est déjà bien assez long, et j’ai pas fini.



Les trois drôles de dames élaborent un plan pour sauver la jeune sirène, parce que ça sert à rien de discuter avec la Garde. Et si je suis globalement d’accord là-dessus, j’ai tout de même envie de dire, il y a bien une ou deux personnes à qui en parler. Déjà, Karenn pourrait effectivement en parler à son frère. Et si on se place du point de vue d’Erika (vu qu’elle tient à rester un minimum cordiale avec les membres non impliqué-e-s dans l’histoire de la potion), on pourrait au moins en parler à Eweleïn, ou bien Cryllis, ou bien Caméria. J’sais pas, ça me semble quand même vachement plus réfléchi que de foncer dans le tas et de risquer la vie de tout le monde.

Surtout que bon, on a vu ce qu’a fait Yvoni. Si Colaïa est contaminée et qu’on ne trouve pas d’antidote, on a le choix de la garder à vie sous surveillance, ou bien de mettre fin à ses souffrances. Parce que sinon, elle va attaquer tout le monde, et je crois que c’est pas le but. Ça aurait pu être intéressant, mais cette mission est complètement irréfléchie et dangereuse, pour les autres mais aussi pour Erika.

Et quelle est-elle, cette mission ? Endormir le QG, sortir Colaïa de la prison et la remettre à l’eau.

J’sais pas vous mais moi ça me rappelle la scène dans Amour Sucré quand ils relâchent les lapins parce qu’ils se sont persuadés qu’ils allaient devoir les tuer pour le cours de SVT ou je sais plus quoi, un plan bisounours qui part d’une bonne intention mais qui ne peut que mal finir, et qui en plus part d’un malentendu (dans AS, les lapins vont forcément crever très vite, parce que pas habitués à vivre dans la nature, ils auront vite fait de se faire bouffer ou écraser, alors qu’en fait il avait pas du tout été question de les tuer de base).

Après avoir préparé leur décoction, les filles la testent sur Karuto qui tombe comme une masse, elles modifient alors leur recette, Ala la testant sur des familiers en oubliant qu’un Rawist ne va pas réagir comme une Musarose, qui elle-même ne va pas réagir comme une créature humanoïde. Les doses de trucs comme ça, j’imagine que ça s’adapte aussi à la taille de l’animal, et les réactions à différents produits sont loin d’être les mêmes d’une espèce à l’autre. Je pense que c’est assez miraculeux que personne n’ait été empoisonné-e à un degré ou à un autre.

Bref, les filles mettent leur somnifère dans la bouffe de la cantoche, et tout le monde finit par s’endormir. Karenn nous remet alors une tenue, mais la justification trouvée est réduite à néant par le scénario lui-même, puisque la tenue est censée assurer de la discrétion, sauf qu’Ala n’a rien d’autre que ses habits bleu ciel, et personne ne semble se soucier du pantalon rose pétant de Karenn ¯\_(ツ)_/¯ Alors que nous parcourons le QG pour vérifier qu’il n’y a personne, un irréductible Valkyon résiste encore et toujours au somnifère, pour la bonne raison qu’il n’a pas mangé à la cantine.

Jusqu’à ce qu’il se fasse assommer à coup de poêle par Ashouminet ♥

Ashouminet (qu’un coup on vouvoie et un coup on tutoie) qui profite de l’endormissement du QG pour voler du Nutella et un truc en plus qu’on sait pas c’que c’est. Nous avons alors le choix de lui demander de nous emmener avec lui.

Lui qui nous aide depuis le début. Lui qui nous a ouvert les yeux sur la potion. Lui qui nous a dit texto à l’épisode 14 qu’il allait nous aider à rentrer chez nous et qu’on devait lui faire confiance.

Il refuse.

                             
                              Ashouminet pk tu casses mon petit kokoro en mille morceaux ??? D,:

Il refuse et nous menace si on insiste. Il se montre antipathique avec nous, nous infantilise d’un seul coup, et contrairement à ce qu’il a affirmé à l’épisode précédent, il préfère nous savoir ici, à enquiquiner la garde, il semble même prendre un certain plaisir à nous voir pourrir là alors qu’il a promis de nous aider à partir.

Je crois sincèrement que trop de joueuses/eurs avaient exprimé leur insatisfaction face à la Garde et leur désir de partir avec Ashkore à l’épisode précédent, parce que c’était une perspective bien plus attrayante que de rester dans la Garde. Il fallait le faire subtilement passer dans le camp des méchant-e-s.

Bref, avançons, l’usurpation d’identité de notre Ashouminet par un vil ressort scénaristique m’a fortement fâchée.

Comme on pouvait s’y attendre, la mission de sauvetage échoue, et nos trois comparses sont rattrapées par toute la Garde d’Eel ou presque au petit matin sur la plage isolée (avec le rocher à feuilles roses qui semble perturber Ezarel au plus haut point, rappelons-nous).

Nous nous interposons, leur clamant que nous savons ce qu’ils veulent faire. Quand soudain, Miiko s’avance et nous demande ce qui nous est passé par la tête. Le coup de poing dans sa face était jouissif. La violence ne résout rien oui oui je sais, mais sur le coup je regrette pas, je dois bien vous l’avouer. Surtout que bon, la hiérarchie étant ce qu’elle est, on ne risque rien, j’imagine ?

Erika vide alors son sac. Elle raconte l’histoire de la potion, la perte de sa famille, et elle révèle que Valkyon l’a embrassée de force. Ce que ça fait du bien ! Vraiment… Et au cas où quelqu’un voudrait venir me dire que « non je trouve pas que c’était une agression, » bah déso mais si mdr c’est un fait. Bref, du coup, tous les autres persos jugent très fortement Miiko et les chefs.

On apprend ensuite que, bien sûr, si Karenn avait fouiné plus longtemps, on n’en serait pas là. Mais dans un sens… Ça n’aurait peut-être pas mené aux révélations d’Erika. Donc bon, un mal pour un bien, on va dire. Même si ça change rien au fait que le plan des filles était stupide. Colaïa semble se souvenir de sa sœur, et Erika culpabilise de ne pas pouvoir être heureuse pour Alajéa. Mais en même temps c’est humain vu la situation, je crois que tout le monde mérite une thérapie dans cette boîte.



Tout le monde lui adresse ses condoléances. Au cours de la conversation, on apprend même que Valkyon a perdu son frère. Visiblement, il a pas réfléchi avant de faire subir ça à Erika. Ça m’a pas donné envie de compatir avec lui sur le coup… On rentre au QG, et là, on a un dialogue avec Eweleïn qui me laisse plutôt perplexe.

Elle nous explique que, bien que les membres de la Garde Étincelante aient dépassé les bornes, ils ne sont pas de mauvaises personnes, ils font des erreurs de débutants et tout, mais promis Miiko s’en rend compte. Mais bon, y’a beaucoup de grandes gueules, et personne veut assumer quand ça merdouille. Puis c’est plein de boulot, de faire partie de cette garde.

Tout ça, plus tous les persos qui s’excusent ensuite tour à tour, Miiko qui entend les bruits de couloir sur son incompétence, la réplique faite à Ykhar quand on la pardonne, et plein d’autres petites répliques disséminées dans l’épisode…

Je trouve que c’est vachement meta par rapport à la shitstorm de l’épisode 14. Moi j’y avais vu une tentative de l’entreprise de subtilement faire passer les excuses qu’on attendait via cet épisode, et je sais que j’étais pas la seule. Il aurait été de meilleur ton de faire un post s’adressant à nous directement, surtout vu que le seul auquel on avait eu droit à l’époque sur le sujet, peu après la sortie du 14, avait été très mal accueilli parce qu’il ne répondait absolument pas aux attentes des joueurs/euses, en plus d’avoir été planqué au fond du topic d’avis.

Dans ce post inqualifiable, il était d’ailleurs dit que la suite était déjà écrite et que même si les critiques avaient été « entendues, » rien ne pouvait être fait, puisque vous ne pouviez pas modifier les épisodes en cours de route. J’ai honnêtement du mal à avaler ça, et je crois vraiment que cet épisode est le résultat d’une base préexistante qui a été modifiée en urgence suite à la polémique. J’en veux pour preuve la relecture qui a été totalement absente, en plus de toutes les répliques dont nous venons de parler. Et malheureusement, au cours des années, nous avons été habitué-e-s au fait que les changements sur ce site ne se font qu’après un soulèvement populaire. Et encore, j’ai toujours une liste de doléances pour lesquelles rien n’a jamais été dit ou fait, mais ce n’est pas le lieu pour ça.

En résumé, on aurait voulu avoir un vrai mea culpa plutôt que les personnages qui présentent des excuses à Erika, dans une métaphore représentant l’entreprise et la communauté.

Pour en revenir à l’épisode…

J’me suis plantée et j’ai fait entrer Valkyon dans ma chambre, bon, tant pis. Il nous déverse sa triste histoire, semblable à la nôtre en un sens, et honnêtement ça m’énerve plus qu’autre chose, c’est pas parce que tu me racontes ton background trop dark que je vais soudainement te pardonner le mal que t’as fait, même si tu reconnais tes torts (après ça reste ma façon à moi de fonctionner)… Je suis contente d’avoir pu dire que c’était une agression, c’est toujours ça de pris.

La scène suivante me gêne : Valkyon prend les poignets d’Erika et lui dit de le frapper. Erika déverse toute sa colère sur lui (et sur l’illu les bulles d’Erika sont dirigées vers Valkyon lol), et Erika, même si elle est en colère, elle le trouve doux et gêné, il est « aussi troublé qu[‘elle]. » Comme si on nous incitait encore à le prendre en pitié. Il nous fait ensuite une belle tirade romantique sur combien il est désolé et qu’il fera tout pour se racheter, mais perso c’est mort, je refuse que mon perso ait une relation amoureuse avec le chef de Garde qui lui fait boire la potion, c’est pour ça que dans mes parties suivantes, j’ai pris Ezarel à la place. Et je suis loin d’être la seule. Du coup là quand je lis ensuite qu’Erika semble hésiter, je sens que vous essayez encore de nous diriger vers la voie du pardon. J’entends bien qu’il faut la possibilité de pouvoir continuer la route avec le mec de l’épisode 13 pour celleux qui le souhaitent, mais pour les autre ça fait forcing.

On se fait ensuite sermonner par Miiko. Enfin bon, comme elle est effectivement nullissime dans son rôle, après nous avoir passé un savon, elle nous félicite quand même de ce plan ingénieux. On a les standards qu’on mérite.

                             
                              Ui c’est random mais ça faisait trop longtemps qu’il n’y avait pas eu de gif.

C’est ensuite à Leiftan de présenter ses excuses pour ses paroles. Alors pour le coup je trouve que son histoire ça justifie pas les mots qu’il a eus envers nous, en fait. Dire que lui a des désirs de vengeance et que du coup il ne veut pas qu’on soit comme lui avec soi-disant « de la haine dans le cœur, » ça n’est pas un argument valable. On peut très bien ne pas pardonner sans être haineux ni avoir de désir de vengeance. Perso je n’ai pas pardonné à ma mère toutes les horreurs qu’elle m’a dites. Elle m’a présenté ses excuses, je les ai acceptées, mais je ne pardonne pas. Et nos relations étaient tout à fait cordiales. Pourtant j’aurais eu de quoi couper totalement les ponts, et je l’aurais peut-être fait dans d’autres circonstances. Même Leiftan, qui ne pardonne pas, ne semble pas spécialement haineux…

Chacun-e est libre de décider d’accorder son pardon ou non. Tout le monde ne surmonte pas un traumatisme de la même façon, et j’aime pas cette façon insidieuse que vous avez de continuer à nous guider sur cette voie. Parce que c’est pas le seul moment de l’épisode où j’ai remarqué ça. Alors oui c’est beaucoup moins flagrant que dans le 14, fort heureusement, mais pour moi ça n’a pas totalement disparu.

Quelques temps plus tard, au cours d’une menue mission, nous tombons sur… Cifounet !!! Qui fait une réapparition surprise depuis l’épisode 11 où il était censé donner des cours de stratégie aux membres de la Garde mais on l’avait jamais revu. En tout cas, Erika en conclut que Hua est dans les parages. Nous nous précipitons à la Salle du Cristal, où nous trouvons Hua et ses seins remontés aux clavicules en train de sermonner Miiko comme une petite fille, devant toute la Garde Étincelante. Après tout, en plus de l’aspect moral, sa réputation est en jeu : la peut-être-future-phénix qui fait alliance avec des gens peu fréquentables ?

Miiko se cherche des excuses. Elle a tout fait pour que personne ne sache ce qu’elle a fait à Erika. Et quand on lui reproche de ne pas avoir présenté d’excuses, elle nous sort : « J’ai fait des excuses au sujet de la bibliothèque… »

C’est bien, ma choupette, tu veux un cookie ?

Et puis bon, hein, elle cherchait le bon moment, et tout… Hua lui fait signe de se prosterner devant nous. Le geste est probablement un peu fort, mais une certaine partie de moi est plutôt satisfaite de l’humiliation (vous avez le droit de me juger). Enfin niveau symbolique, à ce niveau-là, si on veut être cohérent-e, Miiko n’a plus qu’à plier bagage. Elle a été officiellement déclarée incompétente. Bref, Miiko nous présente ses excuses, blabla, elle espère qu’Erika saura lui pardonner, elle ne doute pas de sa force et de sa bonté sur ce point, mais elle comprendrait que ça lui prenne du temps.

Vous partez donc toujours du principe qu’on finira par pardonner. Vous risquez d’être déçu-e-s. Surtout qu’après, Erika déclare que « par respect pour Huang Hua, [elle va] essayer de ne pas [se] focaliser sur ça éternellement, » car il faut avancer. Ce que je traduis : « bon allez, assez parlé de ça, on passe à autre chose, maintenant, » et oui j’ai tendance à supposer que c’était pas seulement Erika qui était visée.

Hua décide de superviser Miiko, entérinant ainsi son statut de mauvaise cheffe. Et nous propose de la suivre quand elle repartira chez elle.

                             
                              On peut même partir maintenant, s’tu veux !

Déterminée, Erika décide de se construire une vie ici, puisque sa vie sur Terre a été détruite, et l’épisode se termine.



Cet épisode a été rédigé à l’arrache, ça se sent. Enfin, ça se lit. L’avis de base contenait une liste d’erreurs d’orthographe, de grammaire et de syntaxe que j’avais relevées, mais elle était si longue que je me vois pas l’inclure ici : j’en avais noté plus d’une trentaine, et je pense que c’était pas tout. On se souvient que The Origins contient beaucoup d’erreurs de manière générale, mais cet épisode était probablement le plus garni, sans doute parce qu’il n’y a pas eu le temps de faire une relecture, et je maintiens l’idée selon laquelle c’est parce qu’il a été remanié.

Des phrases lourdes, des incohérences de niveau de langage, des dialogues purement inutiles, des maladresses (Alajéa qui parle de ses règles comme de ses « mauvais jours ? » Meh)… Dans votre précipitation, vous êtes retombé-e-s dans de vieux travers.

J’veux juste relever, Eweleïn parle de l’incident de l’hamadryade comme datant de « quelques mois, » genre c’était au début de notre aventure ? Y’a eu deux ou trois mois entre les épisodes 9 et 12 ou bien ?

Et aussi, Miiko dit à un moment, « oh mes dieux, » qu’en est-il des religions à Eldarya ? Un monde fantasy, ça se travaille, ça s’écrit pas à l’arrache…

Et bon sang de bois, ces guillemets.

C’était la promo, ou bien ? J’ai jamais vu autant de guillemets de toute ma vie ! On dirait que vous vous en servez pour tout et n’importe quoi, dès que vous voulez mettre un mot en valeur ou que vous savez pas si c’est le bon mot… Il faut laisser du temps aux relecteurs, la moitié des guillemets n’étaient pas nécessaire, et l’autre moitié aurait pu être évitée si vous aviez réfléchi à vos mots… Quant à mettre un terme en valeur, il y a d’autres façons. Ça ne fait qu’alourdir la lecture, en plus d’être très mal utilisé.



Malgré des incohérences, des maladresses, quelques lourdeurs, cet épisode était bon. L’intrigue était plutôt intéressante, on avance enfin quelque part, et surtout, on a pu obtenir la réaction qu’Erika méritait d’avoir. Elle a pu se mettre en colère, elle a pu exprimer son ressenti, et surtout être comprise, et nous aussi.

Seulement voilà, le plus gros défaut de l’épisode, c’est qu’il fait suite au 14. Ce dernier n’a jamais été réécrit malgré de nombreuses demandes, et malheureusement ça cause une trop grosse différence avec celui-là, qui dégage pas du tout les mêmes vibes, où dans le 14 tout le monde essaie de faire comme s’il ne s’était rien passé, et dans le 15, ah bah si quand même il s’est passé des trucs et euh c’est pas bien !! Ça peut être une solution de facilité de considérer qu’Erika était dans le déni dans le 14, mais elle ne l’était pas, je le répète, elle était juste mal écrite. Une léthargie totale aurait été bien mieux adaptée, quitte à faire une transition entre le traumatisme du 13 et la colère du 15.

Et bon sang, lâchez ces guillemets !!!

J’ai envie de vous dire de continuer sur la lancée du 15, qui a le mérite de se recentrer sur des problématiques intéressantes, qui était très long, certes, mais pas empli de vide, il se passait toujours quelque chose, on n’avait pas l’impression d’avancer juste pour avancer. Seulement, vu son contexte, j’ai vraiment trop de mal à l’apprécier pleinement, et quand je l’ai joué la première fois, je me suis dit que ça risquait d’être automatiquement le cas pour tous les autres épisodes qui suivraient.

Sauf éventuellement si on finit par foutre le feu au QG et rejoindre Ashkore.

                             
                              BOOM.

Allez, à plus dans l’bus o/

Dernière modification par Norellenilia (Le 15-12-2024 à 21h21)

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Moi en train d'attendre la potion d'évolution en alchimie